charles cros

Partie 1 : le poète est semblable à l'humanité ordinaire

- le poète homme ordinaire : idée : poète être humain développement : soumis au destin des êtres ordinaires : vie, mort, souffrance exemple : Ronsard décrit sa mort "Je n'ai plus que les os…" dans Derniers vers au  16° siècle

- le poète témoin de son temps : idée le poète n'est pas hors du monde développement et donc s'insère dans la société des humains, il ne  parle pas que  de lui exemple : Apollinaire dans "Zone" au 20° S. réagit face à la tour  Eiffel et la cite,  comme les parisiens et visiteurs de son temps et du nôtre

- le poète sensible : idée : le poète exprime des sentiments en être humain développement : le poète en tant qu'être humain se définit par une large gamme d'émotions exemple : Hugo au 19° S. parle de la mort de sa fille et de son désespoir dans "Comme je fus fou…" tiré des Contemplations

Transition

Partie 2 : le poète n'est pas toujours un homme ordinaire

- poète et langage : idée : le poète renouvelle le langage des hommes ordinaires    développement : Mallarmé fin 19° S parle de "donner un sens plus pur aux mots de la tribu". Il s'agit de faire sentir aux hommes la richesse du langage par le jeu des connotations en particulier. (poésie vient de "poiène" = créer)    exemple : un "albatros" selon Baudelaire n'est plus un simple oiseau mais un symbole vivant, la "rose" pour Ronsard à la Renaissance est plus qu'une fleur, elle est la femme  dans "Mignonne allons voir si la rose".

- poète et résistant :  idée : le poète s'engage dans les luttes de son temps    développement : le poète met son art de l'expression au service des idées    idée : Eluard, poète surréaliste, publie dans les journaux clandestins de la Résistance, le  poème "Liberté" pour redonner l'espoir aux français sous le joug allemand.

- poète et voyant : idée : le poète voit plus loin que l'horizon développement : le langage permet au poète de dépasser la vision commune, de voir  différemment les choses exemple : Hugo, poète Romantique, crée des analogies entre les êtres vivants dans ses poèmes des Contemplations et dans "Eclaircie" imagine une communion des êtres vivants et un nouvel ordre universel sous l'œil de Dieu. Théophile de Viau au 17° S dans "Ode" oblige à s'interroger sur l'interprétation des signes naturels : le tonnerre est un phénomène naturel ou annoncerait le diable.