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CHARLES X, Charles-Philippe de Bourbon, comte d'Artois (9 octobre 1757-6 novembre 1836) Roi de France (1824-1830) Frère de Louis XVI et de Louis XVIII, il succède à ce dernier en 1824.

Publié le 02/02/2013

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CHARLES X, Charles-Philippe de Bourbon, comte d'Artois (9 octobre 1757-6 novembre 1836) Roi de France (1824-1830) Frère de Louis XVI et de Louis XVIII, il succède à ce dernier en 1824. Bien avant la Révolution, son absolutisme, sa conduite inconséquente et ses dépenses fastueuses l'ont rendu impopulaire. Il est l'un des premiers à émigrer dans la nuit du 16 au 17 juillet 1789. A Coblence, il réunit une dérisoire armée d'émigrés. Toutes ses tentatives contre-révolutionnaires se soldent, pendant des années, par des échecs. A la chute de Napoléon Ier, il devient lieutenant général du royaume et, en tant que Monsieur, frère du roi qui est resté sans enfants, il devient l'héritier du trône. Ses deux fils, les ducs d'Angoulême et de Berry qu'il a eu avec Marie-Thérèse de Savoie, épousée en 1773, semblent assurer la pérennité des Bourbons. Charles X en est à ce point convaincu qu'à la mort de son frère Louis XVIII, pour marquer son respect des traditions monarchiques, il se fait sacrer à Reims. Dès son accession au trône, il fait élaborer par le ministère de Villèle une loi qui vise à restaurer pleinement l'ordre aristocratique et à dédommager les émigrés. Cette loi porte le nom de Milliard des émigrés. Le choix que le roi fait, en outre, d'associer l'Eglise à l'Etat provoque un sursaut de l'opposition qui, malgré une loi qui la défavorise, l'emporte lors des élections de 1827. Après l'échec du gouvernement modéré de Martignac, Charles X appelle son ami le prince de Polignac à la tête du gouvernement. La presse se déchaîne. La chambre rebelle est dissoute le 16 mai 1830, après avoir eu l'audace de répondre à un discours du trône menaçant par une " adresse des deux cent vingt et un ". Contre toute attente, ce n'est plus 221 mais 274 députés d'opposition que les urnes envoient à la Chambre. Intraitable, pour renforcer son autorité et dans l'espoir d'asseoir définitivement la monarchie, le roi promulgue, le 25 juin 1830 à Saint-Cloud, quatre ordonnances qui violent la Charte, musellent la presse, modifient la loi électorale et dissolvent une Assemblée qui n'a pas eu le temps de se réunir. Paris répond à cet affront par les journées révolutionnaires des 27, 28 et 29 juillet 1830, Les Trois Glorieuses, qui contraignent le roi à abdiquer et à reprendre le chemin de l'exil. Louis Philippe Ier, duc d'Orléans et fils de Philippe Egalité, lui succède.

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