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CHIRAC, Jacques (né le 29 novembre 1932) Président de la République (depuis 1995) Enarque, auditeur puis conseiller à la Cour des Comptes, il poursuit, à côté d'une carrière administrative, une carrière politique.

Publié le 02/02/2013

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CHIRAC, Jacques (né le 29 novembre 1932) Président de la République (depuis 1995) Enarque, auditeur puis conseiller à la Cour des Comptes, il poursuit, à côté d'une carrière administrative, une carrière politique. Elu député de Corrèze en 1967, il participe alors à tous les gouvernements : secrétaire d'État aux Affaires sociales, chargé des problèmes de l'emploi (1967-1968), secrétaire d'État à l'Economie et aux Finances (1968-1972) puis ministre délégué auprès du Premier ministre, chargé des relations avec le Parlement (1972), ministre de l'Agriculture et du Développement rural (1972-1974). Il est ministre de l'Intérieur lorsque meurt le président Pompidou. En mai 1974, le nouveau président Giscard d'Estaing, pour lequel il prend position, le nomme Premier ministre : le président a quarante-sept ans, le Premier ministre quarante-deux ; la France semble avoir oublié son complexe de l'appel au " Père ". Mais à la suite d'un désaccord, Jacques Chirac démissionne en août 1976, pour s'engager à fond dans la bataille politique contre les partis du Programme commun. Il assume la présidence du RPR gaulliste qui a succédé à l'UDR, puis en avril 1977, fait la conquête de la mairie de Paris. Dès lors, il va administrer Paris durant dix-huit années consécutives, tout en poursuivant sa lutte politique pour la victoire d'une majorité dont il veut être le " rassembleur ". Premier ministre de la cohabitation sous François Mitterrand (1986-88), il est battu par le président sortant aux élections présidentielles de 1988. Remplacé au poste de Premier ministre par Édouard Balladur lors de la seconde cohabitation, il prépare les élections présidentielles de 1995. Sur le thème de la " fracture sociale ", il est élu à la présidence de la République le 7 mai 1995 avec 52,64 % des voix, contre son adversaire socialiste, Lionel Jospin, qui obtient 47,6 % des suffrages. Après deux ans de gouvernement Juppé, qui sombre dans l'impopularité, Jacques Chirac provoque la dissolution de l'Assemblée nationale en mai 1997. Désavouée par les électeurs, la majorité sortante devient minoritaire et Lionel Jospin succède à Alain Juppé à la tête de gouvernement. Une nouvelle cohabitation s'engage en juin 1997, tandis que la droite désorientée se déchire.

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