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Citations Tous les matins du monde

Publié le 01/01/2012

Extrait du document

Monsieur de Sainte Colombe

a) Passé

« Monsieur de Sainte Colombe ne se consola pas de la mort de son épouse. « (p. 9)

« Il ne pouvait contenir le regret de ne pas avoir été présent quand sa femme avait rendu l'âme « (p. 11)

b) Comportement

 

« Il était aussi violent et courrouçable qu’il pouvait être tendre « (p.16)

« Son visage demeurait inexpressif et sévère quoi qu'il sentît. « (p. 22)

« - Je suis si sauvage, Monsieur, que je pense que je n'appartiens qu'à moi-même «. 

« Il avait renoncé à toutes les choses qu'il aimait sur cette terre, les instruments, les fleurs, les pâtisseries, les partitions roulées, les cerfs-volants, les visages, les plats d'étain, les vins. « (p. 26)

« Il gagna la cabane du jardin [...] dans le souci où il était de n'être à portée d'aucune oreille [...] sans que personne au monde pût porter quelque jugement que ce fût sur ce qu'il lui prenait envie de faire. « (p. 36)

c) Apparitions de Madame de Sainte Colombe

« Tandis que le chant montait, près de la porte une femme très pâle apparut qui lui souriait [...]. C'était sa femme et ses larmes coulaient. « (p. 36-37)

« Cette visite ne fut pas seule. Monsieur de Sainte Colombe, après avoir craint qu'il pût être fou, considéra que si c'était folie, elle lui donnait bonheur, si c'était vérité, c'était un miracle «. (p. 38)

 

« - Je ne sais comment dire, Madame. Douze ans ont passé mais les draps de notre lit ne sont pas encore froids. « (p. 80)

d) Vis-à-vis de Madeleine

« Il souffrait, il cherchait, il ne trouvait rien à lui dire. « (p. 95)

« Monsieur de Sainte Colombe s'était mis dans la tête de lui faire donner des pêches en sirop pour l'assurer de vivre. « (p. 98)

e) Musique

 

« Il disait qu'il s'agissait là d'improvisations notées dans l'instant et auxquelles l'instant seul servait d'excuse. « (p. 34)

« - Vous faites de la musique, Monsieur. Vous n'êtes pas musicien. « (p. 47)

(I.) : « - La musique aussi est une langue humaine. « (p. 63)

 « - Ah ! si en dehors de moi il y avait au monde quelqu'un de vivant qui appréciât la musique ! Nous parlerions ! je la lui confierais et je pourrais mourir. « (p. 111)

« - Que recherchez-vous, Monsieur, dans la musique ? – Je cherche les regrets et les pleurs « (p. 112)

« - Je vais vous confier un ou deux arias capables de réveiller les morts. Allons ! « (p. 115) Madame de Sainte Colombe

« - Je suis venue parce que ce que vous jouiez m'a émue. Je suis venue parce que vous avez eu la bonté de m'offrir à boire et quelques gâteaux à grignoter. « (p. 50)

« - Mes membres, mes seins sont devenus froids « (p. 50)

« - Quelquefois la lumière porte jusqu'à vos regards des morceaux de nos apparences. « (p. 91) Marin Marais

a) Vie sentimentale

« - Je vous quitte. Vous avez vu que je n'avais plus rien au bout de mon ventre pour vous. « (p.86)

 

« J'ai vu d'autres visages « (p. 86)

b) Vie musicale

« Puis, quand sa voix s’était brisée, il avait été rejeté à la rue ainsi que le contrat de chanterie le stipulait. « (p. 41)

 

« C'est alors qu'il s'était dit qu'il allait quitter à jamais sa famille, qu'il deviendrait musicien, qu'il se vengerait de la voix qui l'avait abandonné, qu'il deviendrait un violiste renommé. « (p. 44)

« Un petit abreuvoir pour ceux que le langage a désertés. Pour l'ombre des enfants. Pour les coups de marteaux des cordonniers. Pour les états qui précèdent l'enfance. Quand on était sans souffle. Quand on était sans lumière. « (p. 114)

c) La Cour et Versailles

« Marin Marais, à vingt-trois ans, fut nommé Ordinaire de la Chambre du roi, prenant la place de son premier maitre. [...] Il se maria avec Catherine d'Amicourt et il en eut dix-neuf enfants. « (p. 89) Madeleine de Sainte Colombe

a) Comportement

« Sa sœur, le nez baissé dans la peur, ne soufflait mot et refusait jusqu'à une cuillerée de soupe. « (p.19)

b) Relation avec Marin Marais

« - Je vous enseignerai tout ce que mon père m'a appris. « (p. 70) « - Je m'en veux de m'être laissée sécher tout d'abord par votre souvenir, ensuite par pure tristesse. « (p. 103)

 

c) Maladie et fin de vie

 

« Elle accoucha d'un petit garçon qui était mort-né. « (p. 88) « Minutieusement, elle fit un nœud qui coulissait. Elle se redressa et rapprocha le tabouret que Marin Marais avait pris et sur lequel il s'était assis. [...] Tous les matins du monde sont sans retour. « (p. 106-107) Toinette

« - Et moi, comment me trouves-tu ? « « Elle tendit ses seins comme avait fait sa sœur. « (p. 82)

« Toinette avait épousé Monsieur Pardoux le fils, qui était, comme son père, luthier dans la Cité, et dont elle eut cinq enfants. « (p. 89) Monsieur Caignet

(S'adressant à M. de Sainte Colombe) : « - Monsieur, vous vivez dans la ruine et le silence. On vous envie cette sauvagerie. On vous envie ces forêts vertes qui vous surplombent. « (p.25) L’abbé Mathieu

(S'adressant à M. de Sainte Colombe) : « - Vous mourrez desséché comme une petite souris au fond de votre cabinet de planches, sans être connu de personne. « (p. 30)

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