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cloître - architecture.

Publié le 14/05/2013

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architecture
cloître - architecture. 1 PRÉSENTATION cloître, galerie ouverte par des arcades entourant la cour, généralement carrée, d'un monastère ou d'un couvent. Coeur de la communauté ou édifice situé au voisinage des cathédrales et des collégiales, le cloître est un lieu de méditation où les moines se promènent en silence. 2 UN LIEU DE PROMENADE ET DE MÉDITATION L'architecture du cloître est imitée de celle des portiques romains. Symboliquement, le cloître représente la Jérusalem céleste et le centre du monde (omphalos) est marqué par le puits, la colonne ou l'arbre qui se trouve généralement au milieu du jardin qu'encadrent quatre galeries ouvertes par des arcades. Celles-ci sont constituées d'une suite de colonnes régulières qui supportent la charpente ou les voûtes et reposent d'un côté sur le mur du fond et de l'autre côté sur un muret, vers le jardin, appelé bahut et servant également de banc. À l'époque romane, les cloîtres et plus particulièrement les chapiteaux sont abondamment sculptés comme dans le cloître de l'abbatiale Saint-Pierre (Moissac) où les fines colonnes jumelées des arcades supportent un imposant chapiteau orné de motifs végétaux. Ce goût pour la sculpture des chapiteaux se retrouve à l'abbaye de Saint-Michel-de-Cuxa dans les Pyrénées-Orientales. L'évolution stylistique du cloître suit celle de l'architecture des édifices religieux. Elle est particulièrement visible sur les arcades des galeries qui s'affinent au cours de l'époque romane puis gothique et sont traitées telles les verrières d'église, comme à l'abbaye de Noirlac. Depuis le cloître sont vitrées. Le cloître de l'abbaye de Fontevraud dans le Maine-et-Loire, construit au XVIe XIIIe siècle, certaines arcades de siècle, témoigne d'un gothique tardif influencé d'éléments sculptés venus d'Italie. Situé au coeur du monastère, le cloître est un lieu de passage obligé pour se rendre d'une pièce à une autre. La première galerie est parallèle à la nef ; la galerie opposée communique avec le réfectoire, tandis que les deux autres galeries ouvrent sur des celliers ou magasins et sur la sacristie, la salle capitulaire et les services ecclésiastiques surmontés par le dortoir. Les cloîtres des cathédrales sont entourés de bâtiments où logent les chanoines. Au XIVe siècle, le cloître de Notre-Dame de Paris regroupe ainsi plus de trente-sept maisons canoniales. 3 DES GALERIES QUI DESSERVENT LES PIÈCES DU MONASTÈRE 3.1 La salle capitulaire ou chapitre C'est le lieu où les moines se réunissent sous la présidence de l'abbé et d'un prieur. Cette salle communique avec le cloître par une porte encadrée de plusieurs baies qui permettent aux novices de participer aux réunions depuis l'extérieur. Le traitement accordé à cette pièce est important. Il peut s'agir d'une pièce voûtée, divisée en travées comme à Tulle (Corrèze) ou à Charroux (Vienne). La sculpture présente sur les chapiteaux ou sur les moulurations est souvent composée d'un décor végétal. Une seconde salle réservée aux entretiens privés -- le parloir -- est contiguë à celle du chapitre. 3.2 La sacristie Cette salle communique avec le cloître et avec le choeur de l'église. Les moines l'utilisent pour préparer les cérémonies du culte. La sacristie conserve dans des armoires les vêtements du prêtre, les ornements et les vases sacrés. La sacristie prend également le nom de salle du trésor quand elle est construite sur deux niveaux. À l'étage supérieur se trouve le chartrier où sont conservées les archives. Cette pièce communique avec le dortoir, pour assurer la garde des documents. 3.3 La salle de travail ou chauffoir La salle de travail est appelée chauffoir, en référence à l'unique cheminée présente dans l'ensemble du cloître. Cette pièce, située au rez-de-chaussée, ressemble dans sa construction à la salle capitulaire ; elle sert d'atelier pour les tâches courantes des moines et peut également faire office de bibliothèque ou de salle d'instruction des novices. 3.4 Le dortoir Au premier étage se trouve le dortoir, constitué d'un seul vaisseau quand il est charpenté ou voûté en berceau brisé comme dans l'église de l'abbaye du Thoronet. Parfois le dortoir est voûté d'ogives comme à l'abbaye du Val, près de Pontoise. Seuls les dignitaires ont droit à une cellule individuelle ; les moines logent pour leur part dans le dortoir, divisé en cellules par des cloisons peu élevées. Chaque cellule contient un lit et le mobilier indispensable. Au monastique évoluent et les ordres religieux construisent des cellules ou chambres particulières. En revanche, les chartreux occupent des chambres individuelles depuis le XIIe XVIe siècle, les conditions de la vie siècle. Le dortoir peut être bâti dans le prolongement d'un des bras du transept pour permettre aux religieux en cas d'intempéries et pour les offices de nuit, de communiquer directement avec le choeur sans passer par le cloître. 3.5 Le réfectoire Il est situé souvent dans la galerie opposée à celle qui longe l'église. Le réfectoire communique toujours avec la cuisine dont l'une des plus caractéristiques est celle de l'abbaye de Fontevraud (Maine-et-Loire) : des niches semi-circulaires occupées par des cheminées et coiffées de hottes pyramidales entourent la pièce centrale de plan octogonal. Le réfectoire, de forme rectangulaire, est généralement voûté et une chaire, réservée au lecteur et accessible par un petit escalier construit dans l'épaisseur du mur, est ménagée sur un des grands côtés. La chaire du réfectoire du prieuré Saint-Cosme-à-La-Riche (Indre-et-Loire) est très soigneusement ouvragée et décorée de moulures. Un moine désigné par l'abbé fait la lecture pendant le repas. 3.6 Le jardin et la fontaine Tout cloître possède une fontaine. Elle se place généralement en face du réfectoire au centre du jardin pour que les moines puissent y pratiquer les ablutions avant et après les repas. La fontaine est alors appelée lavabo. C'est aussi là que les morts sont lavés avant d'être ensevelis, car la fontaine, comme le puits, représente symboliquement le lien avec le monde souterrain. La fontaine peut être architecturée, c'est-à-dire qu'elle peut être renforcée par un édicule qui la protège des intempéries. 3.7 Les autres annexes Les celliers se situent à côté de la cuisine. Ils sont voûtés comme à l'abbaye de Saint-Lô (Manche) datés du XIIe siècle et sont surmontés par le dortoir des convers -- laïcs ayant fait voeu de pauvreté, de chasteté et d'obéissance. Les convers ont accès à l'église mais pas au choeur. Il ne dorment pas dans le même dortoir que les moines et ne mangent pas dans le même réfectoire. Ils participent aux tâches matérielles, agricoles et artisanales du monastère. Le dortoir des convers présente une disposition semblable à celui des moines. Dans les parois des murs du cloître est creusé l'armarium, l'armoire. Ce placard est destiné à ranger les livres liturgiques. Des niches sont également pratiquées dans les murs pour abriter la tombe d'un moine, d'un abbé ou d'un évêque ; elles prennent alors le nom d'enfeu. Certains laïcs bienfaiteurs ou grands seigneurs ont également obtenu la faveur de se faire inhumer dans le cloître afin de pouvoir bénéficier de la prière des religieux. D'autres édifices peuvent accompagner les bâtiments traditionnels des cloîtres comme le scriptorium, atelier de copistes et d'enlumineurs de manuscrits, l'infirmerie ou les granges quand le monastère comprend une exploitation agricole. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation. 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« 3. 6 Le jardin et la fontaine Tout cloître possède une fontaine.

Elle se place généralement en face du réfectoire au centre du jardin pour que les moines puissent y pratiquer les ablutions avant et après les repas.

La fontaine est alors appelée lavabo.

C’est aussi là que les morts sont lavés avant d’être ensevelis, car la fontaine, comme le puits, représente symboliquement le lien avec le monde souterrain.

La fontaine peut être architecturée, c’est-à-dire qu’elle peut être renforcée par un édicule qui la protège des intempéries. 3. 7 Les autres annexes Les celliers se situent à côté de la cuisine.

Ils sont voûtés comme à l’abbaye de Saint-Lô (Manche) datés du XIIe siècle et sont surmontés par le dortoir des convers — laïcs ayant fait vœu de pauvreté, de chasteté et d’obéissance.

Les convers ont accès à l’église mais pas au chœur.

Il ne dorment pas dans le même dortoir que les moines et ne mangent pas dans le même réfectoire.

Ils participent aux tâches matérielles, agricoles et artisanales du monastère.

Le dortoir des convers présente une disposition semblable à celui des moines.

Dans les parois des murs du cloître est creusé l’ armarium, l’armoire.

Ce placard est destiné à ranger les livres liturgiques.

Des niches sont également pratiquées dans les murs pour abriter la tombe d’un moine, d’un abbé ou d’un évêque ; elles prennent alors le nom d’enfeu.

Certains laïcs bienfaiteurs ou grands seigneurs ont également obtenu la faveur de se faire inhumer dans le cloître afin de pouvoir bénéficier de la prière des religieux. D’autres édifices peuvent accompagner les bâtiments traditionnels des cloîtres comme le scriptorium, atelier de copistes et d’enlumineurs de manuscrits, l’infirmerie ou les granges quand le monastère comprend une exploitation agricole. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation.

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