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Columbia, district de

Publié le 22/02/2012

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Columbia, district de, en anglais District of Columbia, district fédéral des États-Unis, situé dans le nord-est du pays. Il est intégralement occupé par la ville de Washington, capitale fédérale des États-Unis. Le district de Columbia est situé sur le Potomac et l’Anacostia, entre les États de la Virginie et du Maryland. Après l’adoption de la Constitution des États-Unis, en 1787, une vive compétition s’engagea entre les divers États désireux de voir l’une de leurs villes devenir la capitale fédérale. Georges Washington et le Congrès préférèrent le terrain neutre d’un district fédéral n’appartenant à aucun État et situé entre le Nord et le Sud. Le président Washington choisit lui-même le site, au fond de l’estuaire du Potomac. Le district de Columbia fut constitué en 1791 par une cession de territoire du Maryland et de la Virginie. La construction de la capitale fédérale commençe en 1792. Bien que la municipalité de Washington ait récemment acquis une certaine autonomie, les habitants du district sont, depuis 1878, directement administrés par le Congrès. Jusqu’en 1961, ils ne votent pas aux élections présidentielles. Ce droit leur a été finalement accordé à la suite du 23e amendement de la Constitution (1961). Superficie : environ 176 km2 ; population (2007) : 588 292 habitants.

« -78- tience le moment de ne plus rien faire, car ils croient f.ermement que c'.est au collège s-eul qu'on s'instruit.

J!ls ont bien tort, car c'est bi·en plutôt un•e fois les ·é'tudes finies qu'on S·e met réel•le­ ment à a·pprendre, à connaître le monde et Ies hommes.

Les années d'éducation doivent seulement nous mettre à même de· nous adonner à ces études personnelles, les plus intéressantes de toutes, puisqu 'elloe.s correspondent au dév·eloppoement de notre maturité, et qu'elles sont inspirées par nos goftts et par les t·endances.

de notr·e caractère.

Cette lointaine paroie de Solon nous rappelle donc la néoessité ·de tenir toujours notre esprit en éveil, de tendre constamment notre intelligenoe vers des connaissanc•es nouvelles, d'ouvrir large­ ment notre cudosité v·ers tout ce que nous ignorons encore.

C'est pour nous un devoir, car la volonté a besoin d'être constamment excitée, l'esprit toujours en activité; sans cela, l'une faiblit et l'autre somnole et nous cessons d'être des hommes réellement vivants.

La paress·e de •l'intellig.enc.e est une mort anticipée.

D'ail­ leurs, il est à remarquer que le::; personnes qui ont une vie intel­ lectuelle rwlenU.e vieillissent beaucoup plus vit·e et tolllhent même souvent dans une sénilité ·pr.écoce, en p-erdant l 'u~age de leurs principaies facultés.

Au contraire, ceux qui ont toujours travaillé intellectuellement ~:~estent des vieillards étonnants de jeunesse de tête, d'activité de pemée et d'énergie vital-e.

Enfin, ne pas cher­ cher à s'instruire tout l-e long de la vie, c'est faillir à notre tâche.

Médecins, profess·eurs, ingénieurs, industrie.Is doiv·ent se tenir au courant de toutes les découvertes récentes, de tout oe qui peut augment.er leur savoir, les rendre plus à même d'être utiles ct rie f.aire rlu bioen.

Et puis, que de choses it eon naître s 'offr·ent à nous !..

.

Com­ bien de vies ne faudrait-il pas pour épui·s·er c.e champ immense.

Ce que nous savons oest si peu ! Nous devons sans cesse essayer de pénétrer les langues, les mœurs, l'histoire des pays étran­ gers, ·la technique des différents métiers, les travaux de tous les maîtr·es de la pensée, les meilleures productions de la pein­ ture, de la mus.ique, Ies découvert·es des sciences...

Quelle que soit la situation dans laque:lle nous nous trouvons, nous pouvons toujours apprendre quelque chose de nouveau, car nous devons dire, comme Socrate :. »

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