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Commentaire abenaki saint lambert

Publié le 19/04/2011

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Commentaire : L’Abenaki de Saint Lambert Introduction : Le texte que nous allons étudier est l’extrait d’un court conte L’Abenaki de Saint Lambert, paru en 1765. Saint Lambert est né en 1716 et mort en 1803, officier, il fut attaché à la cour du roi Stanislas et fit parti de l’académie de Nancy, poète il est l’auteur des saisons, des poèmes qui lui ont principalement rendu célèbre, encyclopédiste et philosophe matérialiste, il fut l’ami de tous les philosophes en fréquentant de nombreux salon. Ce conte raconte l’histoire d’un vieillard Abenaki qui redonne la liberté à un jeune officier anglais qu’il avait fait son prisonnier. Il s’agira de voir dans ce texte, en quoi la fiction narrative vient servir l’argumentation de l’auteur. Nous étudierons dans un premier temps l’étude de la narration et dans un deuxième temps l’étude de l’argumentation.    I. La narration a) Etude des personnages : Les Abenaki sont perçu comme des individus sauvage et barbares : ligne 1 et 2 : « sauvage Abenaki », ligne 4 «  barbare », ligne 8 « un vieux sauvage » Abenaki est agressif au début envers les anglais puisqu’il y a la guerre entre les anglais et les Abenakis. A la ligne 8 et 9, il s’en prend à un jeune officier anglais : « un vieux sauvages armé d’un arc s’approche de lui et se dispose à le percer d’une flèche », mais il y a un changement du comportement du vieillard : « tout à coup » ligne 10, cela a un effet brusque et soudain car le vieil Abenaki veut finalement sauver le jeune homme : ligne 10-11 : « il abaisse son arc, et court se jeter entre le jeune officier et les deux barbares qui allaient le massacrer ». Abenaki devient ensuite tendre et doux envers le jeune officier anglais : « le vieillard prit l’anglais part la main, le rassura par ses caresses […] il le traite avec douceur » ligne 13-14. S’il y a eu un revirement de situation c’est que le vieil homme a vu son fils, qui est mort en combattant, à travers le jeune anglais. L’Abenaki transmettra ensuite au jeune officier anglais, la langue des Abenakis ainsi que leurs cultures : ligne 15-16 « il lui apprit le langage des Abenakis et les arts grossiers » Le jeune officier anglais, lui est vulnérable mais reste fidele à son ami puisqu’il est prêt a se mettre contre son camp pour garder l’amitié qu’il a avec Abenaki : ligne 34-35 « l’anglais protesta qu’il aimerais mieux perdre mille fois la vie que de verser le sang d’un Abenaki » b) Etude de la narration : rencontre des personnages, leurs relations et les valeurs des temps Le jeune officier anglais et le vieil Abenaki se rencontre au moment de la guerre, en plein combat ; Après un revirement du comportement du vieillard, les deux personnages apprirent a se connaitre, et devienne amis : ligne 17 « il vivait fort content l’un de l’autre », malgré qu’il s’oppose de part leur âge, leur culture ainsi que le faite qu’il vivait dans deux mondes différent, cela a fait leurs force puisqu’ils deviennent bien plus que des amis, chacun y trouve un rôle important : le jeune anglais devient comme un fils pour Abenaki et le vieil homme devient comme un père pour le jeune officier. Tout au long de l’histoire Abenaki s’attache beaucoup à l’anglais, tellement qu’il y voit un fils a travers lui car il prend soin de lui, il lui apprend à être un homme, a faire des armes pour combattre : ligne 28-29 « je t’ai apprit à faire un canot, un arc, des flèches, […] à manier la hache » A la fin du texte, a la ligne 53-54, le vieil homme insiste pour que le jeune anglais retrouve son père : « Pars, va dans ton pays, afin que ton père ait encore du plaisir a voir le soleil qui se lève, et les fleurs du printemps ». Cette frase a une valeur morale dans le texte puisque le vieil homme veut que le jeune officier revoit son père. L’auteur utilise les temps les plus utilisés dans un récit : l’imparfait et le passée simple. Il utilise la passée simple pour des actions de premier plan, brèves, soudaine et qui font avancer le récit. Il s'en sert pour des actions bornées c'est-à-dire qu’ils ont un début et une fin. Il peut donc évoquer des actions qui se succèdent dans le passé comme la montre la ligne 3 : « les vaincus ne purent échapper », ligne 4 : « ils furent traités », ligne 11 : « ceux-ci se retirèrent », ligne 13-14 : « le vieillard prit l’anglais […], le rassura, […] le conduisit, […] il le traita » mais aussi à la ligne 24 : « Les Abenakis firent », ligne 25 : « ils arrivèrent » ainsi qu’é la ligne 28 : « je t’ai appris ». En revanche, l’auteur utilise l’imparfait pour des actions non-bornées ainsi il sent sert pour les descriptions et pour les faits ou les actions qui se répètent dans le passé comme nous le montre la ligne 6 : « l’abordait », ligne 7 : «  n’espérait plus », « Il songeait », ligne 11 : « qui allaient », mais aussi à la ligne 30 : « Qu’étais-tu […] je t’ai conduit » et à la ligne 32 : « Serais-tu ». c) Discours rapporté Le narrateur se sert du discours rapporté dans son récit, il se contente de rapporter des faits, et il permet à des personnes de prendre la parole. Le narrateur utilise dans son récit le discours direct pour rapporter les paroles de ses personnages sans les modifier, tel qu'elles ont effectivement été prononcées comme on peut le voir à la ligne 27 : « Voila tes frère, lui dit-il », ligne 38 : « As-tu un père ? », ligne 39-40 : « Oh, qu’il est malheureux ! s’écria la sauvage » ainsi qu’a la ligne 52 : « je  n’en ai plus, reprit le sauvage » Le changement de locuteur est marqué par des guillemets : précédés d'un deux-points ou des tirets : pour un dialogue à chaque changement d'interlocuteur. Quant à la ponctuation elle sert à préciser le ton du discours et ses diverses nuances comme les interrogations, les exclamations, les pauses... Le narrateur utilise aussi dans son récit, le discours indirect pour rapporter les paroles de ses personnages, des paroles qui sont intégrées à son propre récit et présentées dans une proposition subordonnée introduite par \"que\" comme on peut le voir a la ligne 34-35 : « L’anglais protesta qu’il aimerait perdre mille fois la vie que de verser le sang d’un Abenaki » On ne retrouve pas dans la proposition subordonnée les signes particuliers de ponctuation qui sont propres au style direct comme des guillemets, des tirets, des points d'exclamations, et d'interrogations. II. L’argumentation a) le registre pathétique Ce texte présente du registre pathétique, il y a un dialogue  entre le vieil homme et le jeune officier anglais, cela se manifeste à partir de la ligne 38, Le vieil Abenaki se rappel de la perte de son fils dans le combat comme on peut le voir à la ligne 41 : « j’ai vu mon fils tomber dans le combat ». L’auteur utilise tout d’abord le lexique de la compassion avec des termes évoquant le douleur associés a un vocabulaire affectif comme la tristesse et la lamentation comme a la ligne 38 : « douleur », ligne 41 : « j’ai vu mon fils mourir dans le combat », ligne 42 : « je l’ai vu mourir », ligne 44-45 : « étouffé par des gémissement » ligne 46 : « ses yeux était égaré, ses larmes ne coulait pas », ligne 50 : « en versant un torrent de larmes ». Par ce champ lexical de la douleur et de la mort, l’auteur cherche à émouvoir son destinataire. L’auteur use ensuite d’une fréquente prise à partir de l’auditoire avec une ponctuation expressive tel que les exclamations comme à la ligne 40 et 49, ainsi que des point de suspension comme à la ligne 41, 43 et 49. Enfin l’auteur insiste sur des questions rhétorique comme à la ligne 41 : « Sais-tu que j’ai été père ? », ligne 47-48 : « Vois-tu ce beau ciel resplendissant de lumières ? A tu plaisir à le regarder ? », ligne 51 : « Vois-tu ce bel arbre ? As-tu plaisir à le regarder, ». Ces questions ne demandent pas de réponses. b) le registre épidictique Ce texte présente aussi du registre épidictique. Saint Lambert utilise l’éloge pour le vieil Abenaki et le blâme pour le jeune officier anglais. L’auteur fait un éloge du vieil homme comme on peut le voir à la ligne 13-14-15, le vieil Abenaki est doux et tendre envers le jeune anglais, on y verra le champ lexical de la douceur : « Le vieillard prit l’anglais par la main, le rassura par ses caresses, […] il le traita toujours avec une douceur… ». Nous pouvons voir aussi  à la ligne 28-29, le vieil homme à apprit au jeune officier anglais à être un homme, a faire des armes pour combattre : « je t’ai apprit à faire un canot, un arc, des flèches, […] à manier la hache » En revanche l’auteur fait un blâme  du jeune officier anglais comme on peut le voir à partir de  la ligne 27, le vieil Abenaki pose un dilemme au jeune officier, tout d’abord il lui montre a quel point, il a était gentil avec lui et qu’il l’avait bien traité, puis il lui demande si il serait capable de le trahir et de se mettre contre lui comme nous le montre la ligne 34-35 : « Serais-tu assez ingrat pour te réunir à tes frère, et pour lever la hache contre nous ? », c’est un passage délibératif pour le jeune officier puisqu’il doit faire un choix mais il y choisira : ligne 34 : «  L’anglais protesta qu’il aimerais mieux perdre mille fois la vie que de verser la sang d’un Abenaki » c) les valeurs des lumières Les valeurs essentielles défendues par les hommes des Lumières telle que Saint Lambert dans toute l’Europe sont la tolérance, la liberté et l’égalité. Les philosophes des lumières défendent l’humanité, l’égalité ainsi que la paix. Les lumières désignent un vaste mouvement européen au 18 ème siècle caractérisé par un bouleversement profond dans la manière de penser, d’appréhender le monde et l’homme. Les intellectuels des différents pays se connaissent et correspondes entre eux notamment par l’intermédiaire de voltaire, partout en Europe cette effervescence intellectuel est favorisé par un contexte socioculturel nouveau. Dans le récit de Saint-Lambert défend la liberté ainsi que l’égalité, pour lui toute les personnes sont égaux aux autres, il lutte aussi contre la guerre et la torture. Les combats des philosophes ont été utiles. Ils ont conduit d'une part à l'abolition de la torture et de l'esclavage et d'autre part ont aidé à la Révolution Française. Ils sont donc en partie à l'origine de la devise actuelle de la France : \"Liberté, Egalité, Fraternité\". Conclusion : Les personnages ont un lien très fort du début jusqu'à la fin. L’Abenaki a prit comme son propre fils le jeune officier anglais. L’auteur de ce texte, Saint Lambert, à voulu montrer dés le début de ce texte une forte émotion. Il montre aussi son parti, et défend, en tant qu’homme des lumières des valeurs essentielles, comme la tolérance, la liberté et l’égalité.

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