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Commentaire le Mal

Publié le 30/12/2011

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Commentaire

Le mal

 

 

Le mal est une poésie publié en 1870 et écrite par Arthur Rimbaud. Cette poésie fait partie du recueil Les Cahiers de Douai qui fut le seul recueil non achevé par Rimbaud. Il écrit ce recueil après être sorti de prison, chez son professeur de rhétorique qui l'a fait libéré et qui l'a accueilli chez lui.

Ce poème de Rimbaud est composé que d'une seule phrase commençant par « tandis que » qui est une opposition et qui nous met directement dans le thème de la guerre . Il est composé de deux quatrains et de deux tercets avec des vers écrit en alexandrins c'est donc un sonnet. Ce poème a été écrit dans le but de dénoncer d'abord l'horreur de la guerre avec des métaphores, des contrastes et d'autres procédés littéraire dans les deux premières strophes et la religions et la détresse des mères avec des champs lexicaux appropriés et d'autres procédés dans les deux strophes suivantes. Grâce a cela nous verrons comment Rimbaud dénonce la guerre en la rapprochant de l'église et sa société ?

Nous verrons cela en deux axes: le premier axe portera sur la dénonciation de Rimbaud de la guerre avec la violence et la perte humaines puis dans le second axe nous verrons la critique de la religion et de la société.

 

Dans cette première partie nous verrons la dénonciation de la guerre par Rimbaud et l'apparence que donne Rimbaud aux soldats.

Le poème commence avec la conjonction de subordination « tandis que » pour nous mettre directement dans le poème et nous projeter d'emblée sur le champ de bataille afin de nous faire concrètement ressentir les horreurs de la guerre avec « les crachats rouges de la mitraille » qui fait allusion aux mitrailleuses sanglantes. C'est une scène de rare violence raconté avec des métaphores: « crachats rouges de la mitraille » et « les bataillons en triasse dans le feu » qui nous fait imaginé le feu des canons et des fusils et feu de l'enfer. L'horreur est aussi mise en évidence avec le champ lexical de la mort: « mitraille », « bataillons », « folie épouvantable », « morts » avec aussi un jeu sur les couleurs: « crachats rouges », « feu », « tas fumant »: le rouge symbolisant la mort qui donne un contraste sur cette violence et cette mort omniprésente.

Ensuite Rimbaud emploi le mot: « milliers » se rapportant à la masse donc il n'y a plus de personnalité il rassemble tous les soldats et les compare a de la chair à canon: « tas fumant ». Il y a aussi un jeu sur l'opposition: « cent milliers d'hommes » / « un tas fumant »: l'opposition du nombre et du singulier souligne le néant résultant de la guerre et qu'ici les soldats sont considérés comme des instruments, ils sont tous victimes. La dénonciation de la guerre ce fait aussi avec des allitérations en R qui traduisent la violence et l'agressivité au combat enduré par les soldats: « cRachats Rouges de la mitRaille » (v1), « Qu'ecaRlates ou veRts, pRès du Roi qui les Railles » (v3).

 

Nous avons donc vu que Rimbaud dénonce la guerre avec des procédés montrant l'horreur et la souffrance des soldats que génère la guerre. Nous allons maintenant étudier la critique du christianisme et de la société avec le point de vue de Rimbaud.

Tout d'abord, le premier tercet commence par un tiret

 

 

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