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Compte rendu idiot

Publié le 29/10/2013

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Compte rendu d'IDIOT De Laurence Andreini, d'apres le roman Idiot (1868) de FEDOR DOSTOÏEVSKY Joué par la compagnie ANDREINI. La scénographie Un décor sombre...noir. Il pourrait d'abord paraître épuré mais très vite fait monter en nous une forte oppression, une grande impression de renfermement. La première chose que l'on remarque est cette bande blanche greffée au sol. Elle procure presque une source de lumière. Nous pouvons ensuite voir ces structures de bois d'environ deux mètres qui délimitent les espaces en créant les murs et ainsi les pièces. Elles font penser à des cages. Ces structures sont vides, ainsi,il y a des portes que l'on peut traverser sans même ouvrir. Au devant, il y a quelques tabourets assortis aux structures. Au fond, il y a une sorte de banc, toujours noir sur lequel les acteurs se déplacent, s'assoient... Meurent... Et enfin, un écran est placé derrière encore. Sur lui, sont projetées des lignes qui délimitent les espaces personnels des personnages. Elles changent donc au fur et à mesure de la pièce. Au moment où Nastasia lance le sac de billets sur le banc en l'utilisant comme une cheminée, l'écran devient rouge et la couleur est instable, tremble, accompagnée d'un bruit de feu crépitent violent. Le sol reste noir ainsi que les murs du théâtre qui ne sont pas exploités. Les éclairages Il y au très beau travail sur les lumières qui nous plongent dans une atmosphère crépusculaire intense. On dirait que le temps ne passe pas ou alors que toutes les scènes se déroulent la nuit. La plupart du temps les éclairages sont faibles mais il y a une scène où le noir devient blanc ; celle où se retrouvent l'idiot et Aglaia, lui sortant du sommeil et elle l'observant. Tout deux habillés de blanc. C'est la seule scène qui fait penser à une matinée fraîche et simple de par ses éclairages forts et clairs dans les tons blancs également. Il y a souvent des jeux de lumières sur le banc, surtout à la fin, quand Nastasia est morte ; les "confettis" qui tombent sur elles sont mis en valeur car elle est éclairée de telle sorte que l'on ne voit qu'eux. La mise en scène Dans cette adaptation, les acteurs sont dirigés en tant que tragédiens, de par leur voix et leur jeu totalement inspirés du genre. Ils se déplacent de telles sorte que l'on a l'impression de pentins, ce qui renforce l'idee de tragédie. De plus, l'assassinat de Nastasia Philippovna se passe devant nos yeux sans aucune violence, tout en pudeurs. C'est un réel parti prisque d'adapter ce roman en tragédie et c'est plutôt réussi. Au niveau du jeu les acteurs sont presque dans la déclamation et au niveau de l'intrigue, elle se marié parfaitement au tragique; Nastasia mourra coûte que coûte puisqu'elle est affublée d'une sorte de malédiction. La pièce pose le problème du bien et du mal, du noir et du blanc. Bien que tous les éléments de décor soient noirs, il y a cette ligne blanche au sol qui nourrit les déplacement des personnages. Par exemple, le premier a se positionner dessus est le personnage pur, l'idiot totalement vêtu de blanc. Quand les acteurs sont sur cette ligne, il se déplacent sur son Long, de manière droite et régulière. On pourrait l'assimiler à un "chemin du bien" une voie vers la sérénité. Les costumes Au niveau des costumes, c'est assez simple. Le seul personnage pûr d'esprit qu'est l'idiot est vêtu de blanc alors que les autres sont habillés de noir. Leurs vêtements sont inspirés du style gothique qui intimide assez et qui nous donne l'impression d'être devant une série américaine sur la magie, les sorcières... Leur utilisation n'est donc pas réaliste du tout puisqu'elle est également anachronique. Les deux femmes de la pièce, toutes deux amoureuses de l'idiot finissent par s'habiller de blanc, Aglaia en petite robe simple et Nastasia en robe de mariée. Elle mourra d'ailleurs dans cette tenue; preuve de sa mutation vers le bien. Les sons Le metteur en scène a utilisé quelques courtes musiques enregistrées assez effrayantes qui nous plongent dàs cette atmosphère de terreur et de froideur. Elles sont assez rares mais ne paraissent jamais pendant que les acteurs parlent. Elles soutiennent la tension de la pièce. La place du spectateur C'est un dispositf frontal qui nous est présenté. Rien d'étonnant étant donné le genre de la pièce; tragédie. Le spectateur est contemplateur des événements et ne participe pas aux événements. Afin d'approfondir ce côté tragique, l'idéal aurait été un dispositif bi-frontal. L'ensemble Il y a une véritable harmonie au sein du jeu des acteurs qui contribue à nous plonger dans une ambiance sombre et tragique. Les acteurs sont dans la déclamation et parlent tous de la même manière. Entre les personnages, pas de chaleur en général, mis à part entre l'idiot et les femmes. Cela renforce l'idée de froideur, d'inaccessibilité mentale. D'où l'oppression et le stress qui peut monter en chacun de nous. Cette pièce est un roman transformé en tragédie, de manière classique, avec ce jeu d'acteurs, cette scénographie en forme de cage, et cette mise en scène digne d'une réelle tragédie. Marion Roy

« Il y au très beau travail sur les lumières qui nous plongent dans une atmosphère crépusculaire intense.

On dirait que le temps ne passe pas ou alors que toutes les scènes se déroulent la nuit.

La plupart du temps les éclairages sont faibles mais il y a une scène où le noir devient blanc ; celle où se retrouvent l'idiot et Aglaia, lui sortant du sommeil et elle l'observant.

Tout deux habillés de blanc.

C'est la seule scène qui fait penser à une matinée fraîche et simple de par ses éclairages forts et clairs dans les tons blancs également.

Il y a souvent des jeux de lumières sur le banc, surtout à la fin, quand Nastasia est morte ; les "confettis" qui tombent sur elles sont mis en valeur car elle est éclairée de telle sorte que l'on ne voit qu'eux. La mise en scène Dans cette adaptation, les acteurs sont dirigés en tant que tragédiens, de par leur voix et leur jeu totalement inspirés du genre.

Ils se déplacent de telles sorte que l'on a l'impression de pentins, ce qui renforce l'idee de tragédie.

De plus, l'assassinat de Nastasia Philippovna se passe devant nos yeux sans aucune violence, tout en pudeurs.

C'est un réel parti prisque d'adapter ce roman en tragédie et c'est plutôt réussi.

Au niveau du jeu les acteurs sont presque dans la déclamation et au niveau de l'intrigue, elle se marié parfaitement au tragique; Nastasia mourra coûte que coûte puisqu'elle est affublée d'une sorte de malédiction. La pièce pose le problème du bien et du mal, du noir et du blanc.

Bien que tous les éléments de décor soient noirs, il y a cette ligne blanche au sol qui nourrit les déplacement des personnages.

Par exemple, le premier a se positionner dessus est le personnage pur, l'idiot totalement vêtu de blanc.

Quand les acteurs sont sur cette ligne, il se déplacent sur son Long, de manière droite et régulière.

On pourrait l'assimiler à un "chemin du bien" une voie vers la sérénité.

Les costumes. »

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