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Correction : évaluation finale n°2, Thérèse Raquin (paragraphe argumenté)

Publié le 15/10/2023

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« Correction : évaluation finale n°2, Thérèse Raquin (paragraphe argumenté) Remarques générales : - Le développement du paragraphe argumenté doit être impartial.

On utilise donc le pronom impersonnel « on » ou encore personnel « nous ».

Le « je » est proscrit. Il faut sauter une ligne entre l’introduction / le développement.

On pense à l’alinéa devant chaque paragraphe. Il faut toujours annoncer le titre de la partie, de manière rédigée, avant d’argumenter. Chaque argument doit être justifié par au moins un exemple (au moins une citation) qui sera analysé et interprété.

Il faut faire attention à l’effet catalogue.

On pense aux procédés. Il faut utiliser des connecteurs logiques afin de structurer son propos. Cherchez la progressivité : on aborde les choses les plus évidentes (=l’explicite) et on va vers le moins évident, le suggeré, l’interprété, en somme l’implicite. Exemple de rédaction du paragraphe argumenté : « Un roman est un miroir qui se promène le long d’une grande route » nous dit Stendhal afin de définir le roman.

Sa vision réaliste du genre romanesque est reprise puis continuée plus tard par Emile Zola.

En effet, tout comme la série des Rougon-Macquart, le roman Thérèse Raquin, que nous allons analyser, a été rédigé sous l’égide du naturalisme, mouvement littéraire du XIXème siècle, dont Zola a été le chef de file.

Le XIXème siècle est assimilé à la Révolution Industrielle et au Second Empire.

Ce siècle inspire de profonds changements notamment la naissance du naturalisme.

A partir des années 1860, ce dernier cherche à imiter le réel mais en innovant.

Emile Zola veut représenter le monde tel qu’il est et cherche à décrire les milieux sociaux de manière scientifique.

Il s’appuie donc sur les théories de l’hérédité et montre l’influence du milieu social sur les individus.

L’extrait à l’étude se situe au chapitre 21.

Celui-ci est composé de passages narratifs, racontés du point de vue omniscient, mais aussi de discours directs.

Il présente l’une des nombreuses nuits terribles que Laurent et Thérèse passent ensemble depuis le meurtre sous le regard du spectre de Camille.

Cette nuit-là, le soir de leur nuit de noces, le chat François intervient et leur provoque un grand effroi.

En quoi l’hallucination des personnages est-elle provoquée par le chat François ? Dans un premier temps nous étudierons la réaction des personnages.

Dans un second temps, nous nous questionnerons sur la probable réincarnation du chat, François. Tout d’abord, nous allons étudier la réaction des personnages.

Nous pouvons constater dans un premier temps que la peur est le sujet principal de cet extrait.

En effet, ce sentiment est permanent chez les deux personnages comme nous le prouve le champ lexical de la peur : « il pâlit » (l.2), « peur » (l.4 et 12), « un bond » (l.12), « l’effrayait » (l.14), « crainte » (l.14), « craignait » (l.32).

Par ailleurs, à cause de la peur, liée au bruit d’un grattement à la porte, manifesté par le champ lexical du son : « il entendit » (l.1), « le bruit » (l.8), « se fit entendre » (l.10), « cri » (l.18), Laurent est pris d’un excès de folie.

Il s’imagine le retour de Camille, sa victime morte noyée par sa faute.

Cette hallucination est marquée par l’hyperbole ligne 2 : « il lui fit perdre totalement la tête.... »

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