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Corse, parc naturel régional de la.

Publié le 20/04/2013

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Corse, parc naturel régional de la. Corse, parc naturel régional de la, parc naturel créé en 1971, couvrant les départements de la Haute-Corse et de la Corse-du-Sud. Regroupant 138 communes et 22 850 habitants, le parc s'étend sur 332 000 ha, soit un tiers de la superficie totale de l'île. Il s'étire de part et d'autre de la chaîne montagneuse centrale, et comprend, à l'ouest, une façade maritime de 80 km incluant la presqu'île de Scandola et le golfe de Porto-Vecchio, appartenant au patrimoine mondial de l'Unesco depuis 1983. À l'est, au-delà de Corte, il couvre une partie de la Castagniccia, pays du châtaigner. Du monte Cinto, culminant à 2 710 m, au nord, au Rinosu, qui s'élève à 2 352 m au coeur de la Corse, le relief est accidenté, profondément entaillé par des gorges. Entre 1 600 et 2 000 m, le fond des cirques glaciaires est occupé par des lacs, dont certains (lac de Nino), en voie de comblement, donnent naissance aux pozzine, des prairies tourbeuses survolées par les aigles royaux et les gypaètes barbus. Les prairies d'altitude sont des terres d'estive pour les moutons, à l'origine d'une activité fromagère traditionnelle (brocciu). À l'étage inférieur s'étendent les forêts de pins laricio, de hêtres et de châtaigniers. Si la haute montagne est le domaine du mouflon, sangliers, renards et belettes prospèrent sous le couvert forestier et dans le maquis. Le cerf de Corse a été réintroduit en 1985 depuis la Sardaigne. Le maquis est la formation végétale dominante dans la partie méridionale de la montagne corse, au relief moins marqué. Les villages, où sont élevés les porcs, sont plus nombreux sur les plateaux. Le Pianu de Levie témoigne d'une occupation humaine ancienne : le site archéologique de Cucurruzu présente un remarquable complexe fortifié de l'âge du bronze, tandis que celui de Capula rappelle l'histoire médiévale mouvementée de la Corse. Sur la façade maritime, la presqu'île volcanique de Scandola a été érigée en réserve naturelle en 1975, pour la protection d'une riche avifaune -- merle bleu, balbuzard pêcheur, faucon pèlerin, etc. -- et d'un milieu marin exceptionnel ; l'herbier de posidonies constitue notamment l'un des derniers refuges en Méditerranée du mérou.

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