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cortex cérébral (Biologie et Anatomie).

Publié le 22/04/2013

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biologie
cortex cérébral (Biologie et Anatomie). 1 PRÉSENTATION cortex cérébral, couche externe du cerveau des reptiles, des oiseaux et des mammifères, ', et associé à la perception sensorielle, au contrôle moteur volontaire et aux fonctions mentales dites supérieures (raisonnement, pensée). Le cortex cérébral comprend un néocortex, à l'état d'ébauche chez certains reptiles et très développé chez les mammifères, et un allocortex, 'zone du cerveau impliquée dans l'olfaction et les émotions chez tous les vertébrés. Cependant, en raison du grand développement du néocortex par rapport à l'allocortex chez les mammifères, le terme de cortex cérébral désigne souvent le seul néocortex quand on parle de ces derniers. 2 L'ALLOCORTEX Néocortex et paléocortex forment une terminologie reflétant l'ordre d'apparition des structures cérébrales correspondantes au cours de l'évolution. L'allocortex comprend le paléocortex (compte 4 à 6 couches cellulaires, également lié au système olfactif correspondant chez l'adulte aux bulbes et aux tubercules olfactifs, au cortex pyriforme, entorhinal, prorhinal, le mésocortex (cortex para-hippocampique et au gyrus cingulaire (lobe du corps calleux)) et l'archéocortex (ou archicortex). L'archéocortex (ou archicortex), qui correspond au cortex (écorce) de l'hippocampe. cortex para-hippocampique et au gyrus cingulaire (lobe du corps calleux) Chez l'homme, l'allocortex représente environ 10 % du cortex cérébral. 3 LE NÉOCORTEX Présent à l'état d'ébauche chez les reptiles, le néocortex est essentiellement développé chez les mammifères. Il présente un ultime degré de développement chez les primates, et en particulier chez l'homme, chez lequel il représente 80 % du poids de l'encéphale (à titre de comparaison, il représente 20 % du poids de l'encéphale des insectivores). Le cortex cérébral est constitué d'une couche de tissu nerveux de 2 mm d'épaisseur, plissée en de nombreuses circonvolutions et recouvrant presque entièrement les deux hémisphères cérébraux. Chez l'homme, la surface totale étalée du cortex représente environ 1 400 cm2. 3.1 Les aires cérébrales Centre d'intégration où convergent et d'où partent un nombre considérable de fibres nerveuses, le cortex assume un grand nombre de fonctions, dont chacune est associée à une zone distincte. Cette cartographie du cortex a été prévue dès le début du XIXe siècle par Franz Joseph Gall, fondateur de la phrénologie. S'il ne reste quasiment rien de la doctrine de ce médecin allemand, celle-ci aura cependant fait avancer les connaissances sur les localisations corticales, notamment celles de la mémoire des mots et du langage. 3.1.1 Les aires primaires Chez l'homme comme chez les autres mammifères, des aires étendues du cortex cérébral commandent les fonctions sensorielles et motrices primaires. En arrière de la zone motrice, l'aire somatosensorielle primaire reçoit les signaux en provenance des différents organes des sens (langue, nez, oreilles, yeux, peau), des articulations et des muscles. Gustatifs, auditifs, visuels ou tactiles, ces signaux passent d'abord par d'autres zones cérébrales (cervelet, formation réticulée, thalamus) avant de parvenir jusqu'au cortex : l'individu en prend alors conscience sous forme de sensations. L'une des réponses de base est le mouvement volontaire, contrôlé par le cortex moteur primaire. Celui-ci a la forme d'un arc qui s'étend approximativement d'une oreille à l'autre, à travers la voûte du cerveau, situé parallèlement et en avant de l'aire somatosensorielle. A chaque région du corps correspond pratiquement une région des cortex primaire moteur et somatosensoriel. Ainsi, en arrière du cerveau, sur la face interne des lobes occipitaux, se trouve le cortex visuel primaire ; les aires auditives primaires sont situées dans les lobes temporaux ; quant au sens olfactif, il est concentré dans une région située à la base des lobes frontaux. 3.1.2 Les aires secondaires et les aires associatives À côté ou autour de chaque aire sensorielle primaire se trouve son aire secondaire, puis les aires 'associatives et finalement les aires motrices. Chaque aire secondaire établit de nombreux liens avec son homologue de l'autre hémisphère du cerveau, avec toutes les aires secondaires de son propre côté, et avec les aires 'associatives. Ces dernières semblent avoir pour rôle de traiter l'information sensorielle et d'intégrer les divers types de données en un tout porteur de sens : « ceci a l'allure d'une fraise, a l'odeur d'une fraise et le goût de la fraise, ce doit donc être une fraise «. Elles sont interconnectées et communiquent avec les aires motrices. 3.2 Les activités mentales Outre ces activités de base, le cortex joue un rôle primordial dans les activités mentales, chacune d'entre elles étant effectuée par une zone précise. Ce sont leurs interconnexions qui aboutissent à l'apparition de la pensée. Les neurologues estiment que les niveaux les plus élevés du cerveau établissent un modèle du monde réel, une figuration mentale. Un tel modèle est établi par les dix milliards de neurones du néocortex humain. Il permet par exemple de faire émerger des souvenirs à la conscience. Dans ce processus, on suppose que les régions corticales qui avaient été actives au moment de la stimulation externe initiale sont réactivées. Quoi qu'il en soit exactement, il est clair qu'une des fonctions principales du cortex des mammifères est l'élaboration d'images mentales du monde environnant qui leur permettent de s'y adapter de façon remarquable. 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