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coton (faune & Flore).

Publié le 21/04/2013

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coton (faune & Flore). 1 PRÉSENTATION coton, fibre végétale provenant du cotonnier, un arbuste de la famille des malvacées, proche de l'hibiscus. Son utilisation très répandue est due essentiellement à la facilité avec laquelle on peut tisser ses fibres. La résistance du coton, son pouvoir absorbant et la possibilité de le laver et de le teindre en font une matière adaptable à une variété considérable de produits textiles. 2 COTONNIER Le cotonnier est un arbuste, cultivé le plus souvent comme une plante annuelle. Les plants sont souvent brûlés après la récolte, de façon à éliminer les parasites qui pourraient compromettre une récolte ultérieure. Les feuilles sont lobées et échancrées. Les fleurs à cinq pétales blancs ou jaunes donnent un fruit ou capsule de la taille d'une noix, contenant de trois à cinq loges. La capsule porte à la base une collerette de bractées entourant une touffe de longs poils (fibres) à l'intérieur desquels on trouve les graines. Les fibres mesurent de 1,3 à 6 cm de long. Les fibres plus courtes sont appelées bourre. Les variétés de cotonniers sont très nombreuses. On distingue deux lignées principales : la lignée asiatique et la lignée américaine. Les variétés cultivées sont souvent originaires d'hybrides entre ces deux lignées. Le pima, un hybride, est aujourd'hui presque la seule variété de coton à longues fibres cultivée aux États-Unis, où elle pousse en zones irriguées dans le Sud-Ouest. 3 HISTORIQUE L'âge de fragments de fibre et de fruit de cotonnier, découverts dans la vallée du Tehuacán au Mexique, est estimé à près de 7 000 ans. Le coton était également employé dans l'Antiquité par les Chinois, les Égyptiens et les habitants de l'Amérique du Nord et du Sud. Des fragments de tissus, dont l'âge est estimé à 5 000 ans environ, ont été découverts dans la vallée de l'Indus (actuel Pakistan). L'Europe a connu le coton par l'intermédiaire des conquêtes d'Alexandre de Macédoine. Hérodote écrivait qu'en Inde poussaient des arbustes dont les fruits avaient une laine plus belle que celle des moutons. Le coton, dont le nom actuel vient de l'arabe (el kutun), fut l'une des premières cultures des colons européens en Amérique, dont la première plantation dans la colonie de Jamestown date de 1607. 4 CULTURE La culture du coton nécessite une saison végétative longue, beaucoup de soleil et d'eau pendant la période de croissance et un temps sec pour la récolte. En général, ces conditions climatiques se rencontrent sous les latitudes tropicales et subtropicales chaudes des deux hémisphères. Le coton supporte cependant les climats tempérés pourvu que les gelées lui soient épargnées. Dans les pays à faible pluviométrie, le coton doit être irrigué. C'est le cas de 40 p. 100 des cultures (Pakistan, Syrie, Ouzbékistan, Égypte). Les cultures pluviales sont cependant majoritaires (Afrique subsaharienne, une grande partie des culture des États-Unis, de l'Inde, de la Chine). Le coton n'est pas naturellement blanc et ce sont des cotons colorés qui étaient utilisés dans l'Amérique du Sud précolombienne. Il existe des variétés de coton à fibres marron, roses, vertes, grises, mais leur culture doit être effectuée loin des champs de coton blanc. Le Centre de coopération international en recherche agronomique pour le développement (Cirad) a lancé, en 1995, la culture, en Languedoc-Roussillon, de cotons naturellement colorés. Près de 95 p. 100 du coton des États-Unis sont récoltés aujourd'hui mécaniquement par des ramasseuses ou des cueilleuses à fuseaux. Les cueilleuses sont très utilisées dans les zones irriguées. Ces machines comportent des tambours verticaux équipés de fuseaux métalliques qui saisissent le coton et le tirent hors du fruit. Les ramasseuses servaient à l'origine dans l'Ouest du Texas et de l'Oklahoma. Dans les pays en voie de développement, le coton est encore largement cueilli à la main. 5 MALADIES DU COTON ET INSECTES NUISIBLES La partie inférieure de chaque feuille de cotonnier comprend un nectaire, petite structure en forme de coupe contenant du nectar, ce qui en fait une plante attirante pour nombre d'insectes nuisibles. Le plus dangereux est l'anthonome du cotonnier. Le ver du coton, la larve d'un petit papillon probablement originaire d'Inde, parasite aujourd'hui les cotonniers partout dans le monde. Les larves creusent dans les fruits pour manger les graines. La quarantaine, la fumigation des graines et la destruction des résidus du coton dans les égreneuses sont des mesures de contrôle efficaces. Le ver des bourgeons du tabac est également l'un des insectes nuisibles les plus destructeurs. La chenille, le thrips, la punaise et l'araignée rouge sont les autres nuisibles les plus importants. Parmi les maladies graves auxquelles les plants de coton sont sujets, on trouve la flétrissure causée par un champignon des racines. On ne connaît aucun traitement, mais des variétés de cotonnier résistantes à la flétrissure ont été mises au point. Il existe d'autres maladies du coton : la fusariose, la verticillose, la maladie bleue à virus. 6 TRAITEMENT Lorsque le coton arrive à l'usine, il est aspiré à l'intérieur du bâtiment par des tuyaux placés dans les remorques ou les camions. Dans de nombreuses usines, le coton pénètre d'abord dans des séchoirs qui en réduisent le taux d'humidité pour faciliter son traitement. Il passe ensuite dans une série de machines qui le débarrassent des bourres, brindilles, saletés, résidus de feuilles et autres corps étrangers. Le coton parvient alors à l'égreneuse où la ouate est séparée des graines. Après séparation, la ouate est empaquetée en balles. Pour la transformation des fibres de coton en fil, textile et cordage, voir Filage ; Textiles. 7 COMMERCIALISATION Pour déterminer la valeur du coton, les ouvriers classent des échantillons de chaque balle selon la longueur des fibres, leur qualité (brillance, couleur) et leurs caractéristiques (diamètre, résistance, uniformité, douceur). Six catégories, du blanc au gris, indiquent le degré de blancheur. 8 GRAINES DE COTON Principalement destinée à la production de fibres, la culture cotonnière présente également des débouchés sur le marché des oléagineux. La production de graines (ou amandes), qui fournissent l'huile de coton, représente 13 p. 100 du marché mondial des oléagineux, joue un rôle conséquent dans l'alimentation du bétail et pourrait prendre progressivement place dans l'alimentation humaine (coton sans gossypol). La graine de coton est expédiée dans des moulins à huile, où elle est débarrassée des bourres lors d'une opération similaire à l'égrenage. La graine nue est ensuite broyée et l'amande retirée. Le broyat qui subsiste après l'extraction de l'huile est riche en protéines. Les bourres sont utilisées comme rembourrage en ameublement et dans les automobiles, comme tampons absorbants en médecine, et dans la fabrication de nombreux produits à base de cellulose comme la rayonne, les plastiques, les laques et les poudres non fumigènes pour munitions. Les enveloppes, ou cosses, servent à l'alimentation du bétail. Le moût et la farine donnent des aliments pour animaux. Les résidus de raffinage de l'huile contiennent des acides gras utilisables dans des produits industriels. 9 PRODUCTION Le coton est la première plante textile au monde. Sa position dominante a été cependant modifiée par l'apparition des fibres synthétiques. Aux États-Unis, par exemple, le coton constitue aujourd'hui près de 35 p. 100 des matières employées par les fabriques textiles, contre 80 p. 100 avant la Seconde Guerre mondiale. Le coton est cultivé dans quatre-vingt-trois pays dont soixante-quinze sont en voie de développement. L'essentiel de la production (80 p. 100) est concentré dans une dizaine de pays : la Chine, les États-Unis, l'Inde, l'ex-URSS (Ouzbékistan), le Pakistan, la Turquie, le Brésil. Les États-Unis, qui fournissaient dans les années 1930 plus de la moitié du coton produit dans le monde, n'en fournissaient plus, vers 1990, qu'un sixième. Classification : le cotonnier, Gossipium, appartient à la famille des Malvacées. Les cotonniers asiatiques sont G. arboreum et G. herbaceum, les cotonniers américains sont G. hirsutum et G. barbadense.

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Sa position dominante a été cependant modifiée par l'apparition des fibres synthétiques.

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Les États-Unis, qui fournissaient dans les années 1930 plus de lamoitié du coton produit dans le monde, n'en fournissaient plus, vers 1990, qu'un sixième. Classification : le cotonnier, Gossipium, appartient à la famille des Malvacées.

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