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Crespin, Régine - musique.

Publié le 17/05/2013

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Crespin, Régine - musique. 1 PRÉSENTATION Crespin, Régine (1927-2007), soprano française. 2 DES SUCCÈS NATIONAUX À LA CONSÉCRATION INTERNATIONALE 2.1 Les premiers rôles Née à Marseille (Bouches-du-Rhône), Régine Crespin entre au Conservatoire de Paris où elle est l'élève de Suzanne Cesbron-Viseur et de Georges Jouatte ; elle y obtient les prix d'opéra et d'opéra-comique (1949) et de chant (1950). Elle débute à Mulhouse, en 1950, dans le rôle d'Elsa de Lohengrin (Richard Wagner), puis à Paris, en 1951, dans Tosca (Giacomo Puccini) à l'Opéra-Comique et de nouveau dans Lohengrin à l'Opéra Garnier. En 1956, elle chante Desdémone dans Otello (Giuseppe Verdi), Amelia dans Un bal masqué (Giuseppe Verdi), la Maréchale dans le Chevalier à la rose (Richard Strauss), Didon dans les Troyens (Hector Berlioz) et Élisabeth dans Tannhäuser (Richard Wagner). Elle participe en outre, en 1957, à la création française des Dialogues des carmélites (Francis Poulenc). 2.2 Le prestige La carrière internationale de Régine Crespin prend véritablement son essor en 1958, lorsqu'elle est invitée à chanter à Bayreuth le rôle de Kundry dans Parsifal (Richard Wagner) ; en 1961, elle y interprète également Sieglinde dans la Walkyrie. Parallèlement, en 1959, elle apparaît successivement à Glyndebourne (Angleterre), à Vienne et à la Scala de Milan. En 1962, elle chante Tosca à Chicago, la Damnation de Faust (Hector Berlioz) avec l'Orchestre symphonique de Londres et fait ses débuts au Metropolitan Opera de New York dans le rôle de la Maréchale. En 1967, Herbert von Karajan l'invite à chanter Brünnhilde dans la Walkyrie au Festival de Salzbourg. 2.3 Un répertoire élargi À partir du début des années 1970, Régine Crespin ajoute à son répertoire des rôles de mezzo-soprano grâce auxquels elle peut exprimer sa forte présence scénique : la Comtesse de la Dame de Pique (Piotr Tchaïkovski), la Première Prieure des Dialogues des Carmélites ou Charlotte de Werther (Jules Massenet). Elle s'impose par ailleurs comme une interprète très spirituelle des grands rôles de Jacques Offenbach (la Vie parisienne). En 1972, elle aborde enfin Carmen (Georges Bizet) ; elle obtient notamment un immense succès en Amérique du Sud, au Teatro Colón de Buenos Aires (Argentine). En 1976, Régine Crespin est nommée professeur au Conservatoire de Paris. Puis elle reprend l'année suivante le rôle de Madame de Croissy dans les Dialogues des carmélites au Metropolitan Opera. En 1987, elle entreprend une tournée d'adieux à travers le monde. 3 UNE CANTATRICE AU SERVICE DE WAGNER ET DU RÉPERTOIRE FRANÇAIS Régine Crespin s'est imposée comme l'une des meilleures cantatrices wagnériennes de son temps, brillant particulièrement dans la Maréchale du Chevalier à la rose, son rôle fétiche tout au long de sa carrière. Elle a également fait du répertoire français l'une de ses spécialités : ses enregistrements de cycles de mélodies avec accompagnement d'orchestre de Hector Berlioz et de Maurice Ravel ( les Nuits d'été et Shéhérazade, sous la direction d'Ernest Ansermet), mais aussi de Claude Debussy et de Erik Satie, sont devenus des classiques. Elle y montre toutes les qualités indispensables à ce genre : un art de la nuance, une grande sensibilité à la poésie et une profonde intelligence des textes ; en outre, sa voix pleine et particulièrement puissante est servie par un phrasé et une diction irréprochables. Régine Crespin a par ailleurs chanté avec aisance les arias et les lieder de Ludwig van Beethoven, Johannes Brahms, Franz Schubert, Robert Schumann ou encore Hugo Wolf. Elle est la créatrice d'oeuvres de Henri Tomasi ( Sampiero Corso, 1956) et de Marius Constant (Cinq Chants et une vocalise, 1968). Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation. Tous droits réservés.

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