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Cyclisme sur route

Publié le 29/11/2018

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1970-1979. Exceptionnel dans la montagne, imbattable contre la montre, attaquant inlassable et généreux dans l'effort comme dans la vie, tel est Eddy Merckx. L'énoncé de ses victoires, où figurent entre autres cinq Tours de France, cinq tours d'Italie, trois Championnats du monde, trois Paris-Roubaix, suffit à résumer le talent de celui que l'on surnommait parfois le «cannibale» tant son appétit de victoire semblait insatiable. On pense à Jacques Anquetil, bien sûr, mais surtout à Fausto Coppi dont il partage le sens du panache.Contestée par Vüs Ocaiia, puis par Bernard Théve-net, la suprématie du Belge s'achève en 1977, en même temps que la carrière de Raymond Poulidor qui, à quarante ans, a réussi l'exploit de terminer troisième du Tour 1976. 1977 est aussi l'année des premières grandes victoires de Bernard Hinault. Impétueux, le poulain de Cyrille Guimard doit toutefois sagement attendre 1978 avant de pouvoir, une fois sa maturité suffisante, se lancer enfin dans le Tour de France. Sa victoire n'en est que plus éclatante et le confirme aux yeux de tous comme le successeur du grand Merckx en tête des pelotons_

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