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Delaware (État)

Publié le 22/02/2012

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1 PRÉSENTATION Delaware (État), en anglais Delaware, État de l’est des États-Unis. Sa capitale est Dover. Donnant sur l’océan Atlantique, le Delaware s’étend sur la partie nord-est de la presqu’île de Delmarva, face à la baie de la Delaware. C’est l’un des plus petits États américains. 2 GÉOGRAPHIE Le nord de l’État est formé de collines, qui culminent à 135 m d’altitude. Le Sud s’aplanit progressivement. La vallée inférieure du fleuve Delaware et son estuaire, la baie de la Delaware, forment la limite nord-orientale de l’État. Le climat est tempéré et humide. Les forêts (chênes, pins, tulipiers) couvrent un tiers de la superficie. La capitale est Dover, la ville principale, Wilmington. 3 ÉCONOMIE L’agriculture et l’élevage fournissent une part non négligeable des revenus de l’État. Le Delaware est un important producteur de volailles. Parmi les autres ressources, on trouve les cultures maraîchères (pomme de terre), les fruits (pomme, noix, melon), la pêche (crabes, truites de mer) et l’ostréiculture. L’industrie qui s’est implantée dans les ports de la baie de la Delaware a pour principaux secteurs industriels la chimie, le textile (textiles synthétiques), la construction automobile, l’agroalimentaire (conserverie), l’industrie du caoutchouc et du plastique. Le Delaware est le siège de la puissante firme chimique DuPont de Nemours. 4 HISTOIRE L’explorateur anglais Henry Hudson découvre la baie de la Delaware en 1609. Celle-ci est baptisée du nom du premier gouverneur de la Virginie, le baron De la Warr. La région est alors peuplée par des Amérindiens Lenapes (ou Delawares). En 1638, des colons suédois fondent le premier établissement permanent, Fort Christina (aujourd’hui Wilmington), et une colonie qui reçoit le nom de Nouvelle-Suède. Les Hollandais de la Nouvelle-Hollande s’en emparent en 1655 mais entrent peu après en lutte avec les Anglais de Virginie. La région est prise par ces derniers en 1664. Accordée en 1682 à William Penn, elle intégre la Pennsylvanie puis est dotée d’un corps législatif indépendant en 1704. Après avoir adopté une constitution qui la transforme en État, elle est l’une des treize colonies anglaises à proclamer son indépendance en 1776. Le nouvel État prend une part active dans la guerre de l’Indépendance au cours de laquelle les Anglais occupent Wilmington (bataille de Brandywine, 1777) puis bloquent la baie de la Delaware. Le 7 décembre 1787, le Delaware devient le premier État à ratifier la Constitution fédérale des États-Unis. En 1802, le chimiste français Éleuthère Irénée DuPont de Nemours fonde une usine de poudre à canon, près de Wilmington. Celle-ci se développe rapidement au cours du xixe siècle. Diversifiant ses activités, elle devient rapidement une entreprise d’envergure nationale. Bien qu’étant esclavagiste, l’État du Delaware refuse, en 1861, de faire sécession malgré ses sympathies sudistes. Dès le début du xxe siècle, le Delaware est devenu un des principaux centres de l’industrie chimique aux États-Unis. Les nouvelles infrastructures de transport favorisent, dans les années 1920, le développement de nouveaux secteurs économiques (textiles synthétiques, production de volailles de masse). Ceux-ci attirent de nouveaux immigrants (Italiens, Polonais, Juifs russes). Superficie : 6 446 km2 ; population (2007) : 864 764 habitants, dont 74,6 p. 100 de Blancs et 19,2 p. 100 de Noirs.
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« d'une approche critique rigoureuse, car elle atteste une certaine confusion.

Le doute quant à l' existence future d' un monde sans guerre justifie-t-il ce qui, sous prétexte de réalisme politique, maintient entre les États une logique de rapports de forces? Le paradoxe, «si tu veux la paix prépare la guerre », est-il aussi évident qu'on le prétend? L'idée d'un droit internatio­ nal permettant de s'acheminer vers la paix entre les États est-elle si chimé ­ rique? L'étude du texte de Kant va nous permettre de prendre en charge ces questions , dont l'enjeu est décisif pour définir le sens de l'idéal de paix .

Développement Aucun homme, lorsqu' il clispose de sa raison, et prend lucidement la mesure de ce qu'est une guerre, ne peut réellement la vouloir.

Certes, il croit devoir s'y résoudre dans des cas où elle lui semble nécessaire pour recouvrer une liberté, pour résister à une agression .

Mais alors il ne la saisit que comme moyen, et veut bien sûr en limiter la réalité au strict nécessaire pour atteindre la fin visée.

C'est dire qu'aucun homme ne peut, lorsqu'il se comprend lui-même comme sujet rationnel et partie prenante de l'humanité, vouloir la guerre pour elle-même.

La guerre ne peut jamais être une fin en soi, sauf peut -être pour ceux qui la valorisent en tant qu 'aventure, et ne la valorisent ainsi que tant qu'ils n'en sont pas les vic­ times.

En fait, la guerre n'est tout au plus que le substitut déplorable d'une autre façon de faire de la politique (cf.

la célèbre affirmation de Clausewitz: «La guerre est la continuation de la politique par d'autres moyens »).

Le sens qu 'il faut donner à la maxime qui ouvre le texte est très clair : «Il ne doit y avoir aucune guerre .» Le thème du texte est ici dessiné : il s'agit de la paix co mme fin idéale.

La maxime évoquée par Kant est envisagée dans son application parallèle aux relations entre inclividus, et aux relations entre États.

Le caractère très personnalisé de la formulation mérite ici l'attention: « entre toi et moi dans l' état de nature, entre nous en tant qu'États » : Kant n'écrit pas «entre les hommes », qui seraient alors entendus de façon anonyme.

S'il envisage tour à tour les hommes dans l'état de nature et les hommes dans l'exercice de la citoyenneté, comme partie prenante des États , ne cherche-t-il pas à faire éprouver, par sa formulation, que chaque personne est une fin, en tant qu 'elle est comprise comme humanité, et, inversement, que l'humanité est en jeu dans chaque personne? C'est toujours une personne qui meurt , et non un homme abstrait : et c'est justement pour cela que toute mort me touche, car elle pourrait être celle d'un proche .

Le point de vue de l'universel est d'emblée en jeu dans la prise en considération de la personne en tant que telle.

Ceux qui envisagent sans cas de conscience une guerre n'appréhendent le plus souvent que la figure la plus impersonnelle de la mort des autres.

L'admettraient-ils aussi facilement si la perspective de la mort de leurs proches se présentait à leur esprit? La pensée de ta mort (la mort en «deuxième personne», selon }ankelévitch (cf.

La Mort), lorsqu'elle me sert. »

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