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dermocorticoïdes - Mécedine.

Publié le 23/04/2013

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dermocorticoïdes - Mécedine. 1 PRÉSENTATION dermocorticoïdes, médicaments utilisés en dermatologie pour leur action anti-inflammatoire contre les dermatoses (maladies de la peau), par exemple l'eczéma ou le psoriasis. 2 MODE D'ACTION Les dermocorticoïdes se fixent sur des récepteurs cellulaires spécifiques, ce qui déclenche une cascade de réactions aboutissant à une inhibition de la synthèse d'un précurseur des prostaglandines, substances responsables de l'inflammation. Certains dermocorticoïdes présentent également une activité antimitotique (qui s'oppose à la division des cellules, ou mitose). 3 CLASSEMENT Comme tous les topiques (médicaments agissant localement), les dermocorticoïdes sont mélangés à une substance appelée excipient, qui permet de véhiculer le principe actif au niveau des cellules cibles. Le choix de cet excipient est particulièrement important, car l'activité des dermocorticoïdes dépend non seulement de la molécule et de sa concentration, mais également de la nature de l'excipient. L'activité d'un dermocorticoïde est évaluée par le test de vaso-constriction cutanée de Mac Kenzie. Ce dernier a permis de répertorier les dermocorticoïdes en quatre classes : ceux qui présentent une activité très forte (bétaméthasone ou clobétasol), forte (halcinonide ou fluocinolone acétonide), moyenne (désonide ou fluocinonide) et, enfin, faible (hydrocortisone). 4 UTILISATION Le choix d'un dermocorticoïde dépend de la gravité, de la localisation et de la surface des lésions. Utilisés seuls, les dermocorticoïdes de classes forte à faible sont habituellement prescrits dans les cas d'eczéma de contact, d'eczéma variqueux, de dermites atopiques ou de psoriasis. Les manifestations cutanées résistantes du psoriasis sont traitées par des dermocorticoïdes d'activité très forte, qui sont également employés contre les cicatrices hypertrophiques. Les dermocorticoïdes peuvent également être associés à différents principes actifs. C'est le cas, par exemple, de l'acide salicylique qui, par son effet kératolytique (qui élimine la kératine), favorise l'action du dermocorticoïde. On les préconise aussi en association avec des antibiotiques (tels que la néomycine) dans le cas d'une surinfection bactérienne ou avec des antibiotiques et des antifongiques (nystatine) lorsque l'on suspecte la présence de champignons microscopiques du genre Candida. Les dermocorticoïdes sont appliqués localement sous forme de crème, de gel, de lotion ou de pommade. L'arrêt du traitement, comme pour toute corticothérapie (voir corticoïde), doit se faire progressivement afin d'éviter un effet rebond. Deux procédés sont utilisés : soit un espacement progressif des applications de la même classe de dermocorticoïdes, soit des changements successifs de classes, de l'activité la plus forte vers la plus faible. L'utilisation des dermocorticoïdes doit se faire sous prescription médicale rigoureuse. Il ne faut absolument pas les réutiliser en automédication pour une affection dermatologique qui pourrait être différente. Les contre-indications les plus importantes sont les maladies virales en période d'évolution (zona, herpès, hépatites, etc.) et les lésions ulcéreuses non traitées par ailleurs. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation. Tous droits réservés.

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