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dévonien - géologie et géophysique.

Publié le 23/04/2013

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dévonien - géologie et géophysique. 1 PRÉSENTATION dévonien, quatrième période de l'ère paléozoïque, entre le silurien et le carbonifère, s'étendant de - 405 à - 365 millions d'années (Ma). Le dévonien tient son nom du comté du Devon, dans le sud-ouest de l'Angleterre, où les géologues Adam Sedwick et Roderick Murchison ont pour la première fois étudié, dans les années 1830, les roches sédimentaires de cette période. 2 ACTIVITÉ GÉOLOGIQUE DU DÉVONIEN L'événement géologique principal du dévonien est la collision entre plusieurs masses continentales situées aujourd'hui dans l'hémisphère Nord, mais qui se trouvent alors de part et d'autre de l'équateur : la Laurentia (qui correspond plus ou moins à l'Amérique du Nord actuelle), la Baltica (Scandinavie) et l'Avalonia (Angleterre, pays de Galles et une partie de la bordure orientale de l'Amérique du Nord). Ce gigantesque continent équatorial du dévonien est parfois appelé « continent des Vieux Grès rouges «. Les forces de compression générées par cette collision entraînent le plissement et la surrection des épais dépôts sédimentaires accumulés dans les fosses océaniques situées entre ces continents. Une immense ceinture montagneuse s'étend de la Scandinavie jusqu'au Canada. L'autre supercontinent de l'époque, le Gondwana, correspondant à l'Afrique et à l'Amérique du Sud actuelles, est centré au-dessus du pôle Sud. 3 CLIMAT Le climat mondial du dévonien est chaud. Les régions centrales des continents, très arides, contrastent fortement avec les zones côtières parsemées de fleuves, de lacs et de marécages, dans lesquelles les conditions sont très favorables à la vie. En outre, le taux d'oxygène atmosphérique a atteint une valeur suffisante (15 p. 100) pour que se développent une faune et une flore diversifiées sur la terre ferme. 4 FAUNE ET FLORE Dans les mers côtières peu profondes se développent d'importants récifs coralliens, où s'épanouit une faune diversifiée de brachiopodes, d'éponges et de mollusques céphalopodes à coquille enroulée, les nautiloïdes (parents lointains des nautiles actuels). Dans les cours d'eau, les ostracodermes, vertébrés sans mâchoires à allure de poissons, sont activement chassés par des requins primitifs et des poissons cuirassés à mâchoires, les placodermes, grands prédateurs du milieu marin, certains mesurant jusqu'à 6 m de long. De nombreux autres groupes de poissons marins se diversifient au dévonien, parmi lesquels les dipneustes (poissons pulmonés). Les pandérichtides, un autre groupe de poissons dotés, comme les dipneustes, de nageoires à lobes, donnent naissance aux premiers vertébrés à respiration aérienne. À la fin du dévonien, ces tous premiers amphibiens, tels Ichthyostega, peuvent s'aventurer sur les berges des lacs et des cours d'eau, mais restent encore largement inféodés au milieu aquatique -- les premiers vrais tétrapodes terrestres n'apparaîtront qu'au début de la période suivante, le carbonifère. En revanche, les arthropodes terrestres (acariens, araignées et scorpions primitifs) sont déjà abondants. La flore connaît une évolution très rapide. Au milieu du dévonien, il y a 390 millions d'années, apparaissent les premières plantes dotées de vaisseaux conducteur de sève, les rhyniophytes, qui ne dépassent guère 30 cm de haut. Quinze millions d'années plus tard, des forêts de lycopodes de 10 m de haut s'étendent déjà sur les continents. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation. Tous droits réservés.

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