DICTIONNAIRE: de GAGE à GYNÉCO
Publié le 13/08/2010
                            
                        
Extrait du document
 
 GAGE. n. m. (du francique waddi) 1° Sens juridique : objet, bien ou valeur que l'on dépose à titre de garantie dans le cadre  d'une opération commerciale (prêt sur gage, par exemple). L'objet gagé restera  entre les mains du créancier si l'emprunteur ne le rembourse pas. Au XIX°  siècle, les gens qui avaient un besoin immédiat d'argent déposaient des objets  de valeur au mont-de-piété, en échange desquels on leur prêtait la somme dont  ils avaient besoin : ces objets servaient précisément de gage; ils n'étaient  restitués que lorsque l'argent était rendu. La notion de gage suppose donc  toujours un échange et l'engagement d'un bien comme caution. Lorsque l'on parle  de « gage « dans un jeu de société, l'idée reste la même : pour recouvrer un  avantage que l'on a perdu, on donne quelque chose en échange, on s'acquitte par  une peine plus au moins symbolique. 2° Sens figuré : garantie, assurance, caution morale.  Gage de fidélité. Gage d'amour. Au sens figuré, le gage suppose toujours un  échange symbolique, auquel on apporte une garantie plus ou moins concrète : un  objet de valeur sentimentale, une manifestation de tendresse, un service. On «  engage « toujours quelque chose à titre de garantie, même s'il s'agit d'une  réalité morale : le verbe engager signifie littéralement mettre en gage.  Lorsqu'il s'agit de s 'engager dans une entreprise, une action militante ou une  décision, c'est soi-même que l'on apporte comme gage, comme garantie. Jadis,  gager, au sens de parier, signifiait de même mettre en gage son argent ou sa  parole : on risquait sa réputation ou sa fortune pour bien montrer son  assurance. 3° Au pluriel, les gages : salaire d'un domestique (en  échange des services qu'il rend). L'idée d'échange demeure, les gages  représentant la garantie financière équivalant au service rendu. Idem dans  l'expression Tueur à gages (le paiement n'est donné qu'à condition que  l'assassinat soit dûment effectué). N.B. Le mot gage est intéressant à connaître en raison de  l'éclairage qu'il apporte aux mots de même famille : gageure, engager, dégager,  etc. GAGEURE. n. (à partir du verbe gager, « parier «.  Prononcer « gajure«). Action quasi irréalisable, projet très risqué; opinion ou hypothèse hautement improbable. Se lancer dans la traversée  de la mer avec une simple barque, c'est une véritable gageure. Se fier à  l'humanité d'un dictateur, quelle gageure ! On retrouve dans ce mot l'idée  d'engagement, de risque, de pari aventureux. GALANT. nom. Homme qui aime faire la cour aux femmes.  Soupirant, partenaire amoureux. adj. 1° Relatif à la galanterie. Se dit d'un homme empressé  auprès des femmes, ou simplement courtois, poli, attentionné. Il est galant et  délicat. 2° Qui concerne les relations amoureuses. Des propos galants.  La poésie galante. Une entreprise galante. En galante compagnie. Une femme  galante (de moeurs légères). 3° En littérature (et en arts) : qui relève d'un ton  raffiné, léger, gracieux. «Ah ! qu'en termes galants ces choses-là sont dites «  (Molière). Le style galant. L'atmosphère galante des toiles de Watteau. GALIMATIAS. n. m. Langage embrouillé, écrit  inintelligible. Qu'est-ce que c'est que ce galimatias : vous appelez cela un  résumé de texte ? Charabia, style abscons (quasi incompréhensible). GALLICANISME. n. m. (à partir du latin médiéval  gallicanus, «gaulois «) Historiquement, en France, opposition de l'Eglise  catholique à l'autorité excessive du Pape. Cette résistance au pouvoir de Rome  avait notamment pour enjeu la nomination des évêques, sur laquelle le pouvoir  royal et le pouvoir papal étaient en conflit. Plus globalement, c'est  l'indépendance de l'Église de France en matière institutionnelle et liturgique  qui était en question au XVIIe siècle. Au gallicanisme s'opposait  l'ultramontanisme, mouvement favorable au pouvoir absolu du Pape dans la  gestion politique et administrative de l'Église de France (ultramontain veut  dire textuellement «au-delà des monts «, c'est-à-dire des Alpes). Comme l'a  montré la querelle de Port-Royal, le débat ne porte pas seulement sur des  problèmes institutionnels, mais sur la forme même de la sensibilité religieuse :  les Jansénistes s'inscrivaient dans le mouvement de résistance gallicane à la  hiérarchie romaine, alors que les Jésuites étaient des partisans convaincus de  l'ultramontanisme. N.B. Ne pas confondre avec Gallicisme (tournure ou  expression propre à la langue française, qu'on peut trouver dans une autre  langue — comme l'anglais !). GALVAUDER. y. tr. Gâter quelque chose de valeur par un  mauvais usage, par un emploi dégradant. Galvauder son talent dans des articles  de circonstance. Galvauder son esprit dans des plaisanteries faciles. Galvauder  sa réputation en fréquentant des individus peu recommandables. Une expression  galvaudée (usée). Se galvauder : s'abaisser, se dégrader. -GAME, -GAMIE. Racines d'origine grecque signifiant «  mariage «, et parfois « reproduction « (termes botaniques). On trouve ainsi  Bigame (qui a deux conjoints simultanément) et Bigamie ; Polygame  (qui contracte légitimement plusieurs mariages : homme ayant plusieurs femmes ou  femme ayant plusieurs maris) et Polygamie ; Monogame (qui ne contracte  qu'un mariage, n'a qu'un seul conjoint) et Monogamie, Endogame (qui se  marie dans sa propre tribu) et Exogame (qui choisit un conjoint à  l'extérieur de sa propre tribu); et aussi, les termes techniques Cryptogame,  Gamète, Phanérogame (voir un dictionnaire spécialisé). N.B. « Game « veut bien dire mariage, et non pas «femme«. GAMME. n. (de la lettre grecque gamma, qui désignait la  première note de la «gamme «). En musique, échelle des notes ou des sons.  Par analogie, série plus ou moins homogène de toutes sortes de réalités. Gamme  des couleurs (série naturelle des tons successifs). Gamme des prix. Gamme  d'objets ou de produits. Voiture bas de gamme, voiture haut de gamme. Gamme de  sentiments. Faire ses gammes : au sens propre, travailler toute la  gamme des notes sur le clavier d'un piano ; au sens figuré, faire les premiers  exercices, les premiers apprentissages d'une expérience humaine ou d'un métier.
GANGUE. n. f (sens propre) Substance qui entoure un minerai. Il faut extraire le minerai ou les pierres précieuses de leur gangue.
(sens figuré) Enveloppe, magma confus qui entoure une réalité abstraite. Il y a quelques pépites d'esprit dans la gangue de son bavardage. Une gangue de préjugés, une gangue d'inepties. Au figuré, le mot gangue représente toujours quelque chose d'épais, de négatif, dont il faut extraire la perle, le positif.
  
 GARANT. nom. Personne qui répond des actes d'une autre  personne, qui est prête à en assumer la responsabilité, en particulier dans le  cas d'une dette. Être le garant de l'emprunt d'un ami : lui apporter sa caution,  sa garantie. L'expression la plus généralement employée est se porter garant. Elle s'applique à toutes sortes de réalités sociales ou morales : se porter  garant de l'existence d'un fait, se porter garant de la valeur ou de la vertu  d'une personne. Trouver, dans l'estime d'un ami, le garant de sa propre valeur. GARGANTUESQUE. adj. Digne du héros de Rabelais,  Gargantua. C'est-à-dire à la fois énorme et pittoresque. Un appétit  gargantuesque, des exploits gargantuesques. GÉMONIES (VOUER AUX). Livrer quelqu'un au mépris public,  le couvrir de honte devant tout le monde (et de nos jours, dans les médias). À  Rome, les gémonies étaient des escaliers où l'on exposait le corps des  criminels étranglés, avant de les jeter dans le Tibre. L'expression, par  bonheur, n'a plus actuellement qu'un sens figuré. GEN-, -GÈNE. Racine d'origine grecque qui signifie «  naître, engendrer, produire«. Elle entre dans la composition de nombreux mots  dont elle éclaire le sens, par exemple : généalogie, genèse, gène, génétique,  génocide, biogenèse, cancérigène, érogène, eugénisme, hallucinogène, hétérogène,  homogène, indigène, lacrymogène, pathogène, thermogène, etc. Cette racine est  vivante dans la composition de mots actuels (cf. anxiogène, qui date de 1968).  On peut noter la proximité de cette racine avec la racine d'origine latine génér-,  qui a le même sens (engendrer, générer, génération, progéniture), et que nous  percevons intuitivement comme étant de même origine (au grec genos correspond le  latin genus, generis, « origine, naissance «). Voir Genre, Sui generis. GÉNÉREUX. adj. 1° Sens classique : noble ; qui a «  naturellement « des sentiments élevés et courageux (on retrouve ici la racine  génér-, « naissance « : l'adjectif generosus signifie en latin « de bonne race  «). Un sang généreux. Un combattant généreux. 2° Sens courant : qui se donne avec coeur et  désintéressement. Une âme ardente et généreuse. Qui traduit sa générosité d'âme  par des dons, des cadeaux, des gestes larges et gratuits. Charitable,  bienveillant. Une personne généreuse, qui aime rendre service. Il donne  généreusement. Il parle des autres de façon généreuse, et ne cherche qu'à en  dire du bien. GENÈSE. n. f (à partir du grec genos, «naissance, origine  «). 1° Sens historique : la Genèse, création du monde. Nom  donné au premier livre de la Bible, qui raconte la création du monde et de  l'être humain (Adam et Ève) par Jehovah (Dieu). 2° Sens courant : élaboration progressive d'une oeuvre  (la genèse d'un roman); ensemble du processus qui aboutit à la création d'une  chose ou à l'apparition d'un événement. La genèse de l'esprit humain. La genèse  du nationalisme allemand. La genèse d'une affaire (ses causes, son  déclenchement). GÉNIE. n. m. (du latin genius, «divinité tutélaire —  c'est-à-dire protectrice «). 1° Sens originel : esprit protecteur qui préside à la  destinée d'une personne, d'une communauté ou d'un lieu. Un génie tutélaire. D'où  : être surnaturel doté de pouvoirs magiques. Un bon, un mauvais génie. Dans ce  sens, peut être employé au figuré (elle est son bon génie). Le « génie « étant  lié à chacun, dès sa naissance, on glisse aisément au sens suivant. 2° Sens classique : caractère inné ; nature (morale)  profonde qui fait l'originalité d'un être, d'un peuple, d'une réalité abstraite.  Vautrin ou le génie du mal. Le génie français se manifeste particulièrement dans  la diversité de nos fromages et de nos vins. Dans Le Génie du Christianisme,  Chateaubriand analyse l'essence de la religion catholique. Le génie du roman,  c'est avant tout de raconter, de mettre en scène. 3° Sens courant : capacité artistique ou  intellectuelle hors du commun. Il a du génie. Un auteur de génie. Le génie seul  est créateur: tout le reste n'est qu'imitation, reproduction, technique. Le  génie mathématique, le génie musical, le génie poétique. Le génie militaire de  Napoléon. Dans ce sens, on oppose traditionnellement le talent (qui suppose de  bonnes aptitudes, alliées à de la maîtrise) au génie (qui dépasse par son  caractère extraordinaire, neuf, inventif, le simple talent).
4° Sens technique : art de la construction. Le génie militaire, le génie civil (cf. le mot ingénieur).
  
 GÉNITAL (STADE). En psychanalyse, le stade génital  (ou phallique) est le troisième stade que traverse la sexualité infantile au  cours de son évolution. Le premier est le stade oral, au cours duquel le  bébé découvre les plaisirs liés à la succion (la bouche est la première zone  érogène : le nourrisson éprouve le besoin de sucer son pouce pour se sentir  bien). Le second stade est le stade anal (ou sadique anal) : le tout  petit enfant découvre les plaisirs liés à la maîtrise de son sphincter  (rétention ou relâchement); surtout, il prend conscience du pouvoir qu'il a de  plaire ou déplaire aux adultes en leur offrant ou non le « cadeau « naturel issu  de son transit intestinal. Le troisième stade est le stade phallique ou  génital : l'enfant découvre la réalité des organes génitaux et éprouve le  plaisir de les tripoter. Les pulsions sexuelles « investissent «, dit-on, la  zone génitale. C'est aussi le point de départ de la prise de conscience, chez  les garçons et les filles, des différences anatomiques qui vont les distinguer  sexuellement. GENRE. n. m. (du latin genus, generis, «race, naissance,  origine «). 1° Sens général : ensemble d'êtres, d'objets, ou de  réalités abstraites qu'on regroupe en vertu de caractères communs. Espèce.  L'ensemble des animaux pensants qui offrent les caractères de l'homme  s'appellera le genre humain. En zoologie, en botanique, plusieurs espèces  voisines pourront être regroupées en un genre : la classe des mammifères, le  groupe des bipèdes peuvent être considérés comme des genres. Naturellement,  selon les traits communs qui servent de critères distinctifs, la notion de genre  peut être très large ou assez restreinte. Ainsi, le mot genre s'applique parfois  à un type de vie (le genre bohème), à une manière de s'habiller ou de se  présenter socialement (bon chic bon genre), à une espèce d'individus ayant une  conduite peu honorable (« C'est le genre d'individus à faire ceci ou cela «). 2° Sens littéraire et artistique : catégorie d'oeuvres  que l'on rassemble à partir de critères divers, qui peuvent être le ton (genre  noble, genre mineur), le sujet ou la nature du contenu (genre didactique,  lyrique, dramatique, épique), la structure formelle (récit, théâtre, poésie),  l'effet recherché (comique, tragique, burlesque). Dans la classification des  genres, il est souvent difficile de distinguer les caractères formels de la  nature des sujets traités : les « grands genres « portaient souvent,  historiquement, sur de « grands sujets «, avec un ton relevé (tragédie, épopée,  poésie didactique ou lyrique). On peut se demander si des genres établis, comme  la poésie, constituent absolument un genre spécifique. La poésie tient-elle à la  versification, aux effets d'images et de sonorités (critère forme) ou bien  dépend-elle surtout de l'inspiration, de la capacité à faire rêver, de «  l'imaginaire« d'un auteur (qu'il s'exprime en vers, en prose, dans le roman ou  le théâtre)? Cette problématique donne lieu à d'infinis sujets de dissertation.  La question se complique d'ailleurs du fait qu'il y a des genres à l'intérieur  des genres : le genre du « sonnet «, par exemple, à l'intérieur du genre poésie.  Il y a aussi des genres mixtes. La chanson est-elle un genre littéraire? Oui  pour la « chanson à texte«, mais encore? Retenons de ce débat qu'il y a des aspects, des critères de  classification, certes ; il y a aussi quelques pôles ayant une spécificité bien  reconnaissable (le genre narratif, le roman ; le théâtre). Mais il ne faut rien  figer : la plupart des grandes oeuvres sont protéiformes, elles participent de  plusieurs genres à la fois. GÉO-. Racine d'origine grecque qui signifie «terre«, et  se retrouve à la fin de certains mots sous la forme -gée. De nombreux mots  concernant la vie de notre planète (— sa surface, sa dimension, sa mesure ou ses  différents aspects —) sont construits à partir de ce radical : Géode, Géodésie,  Géographie, Géologie, Géométrie, Géopolitique, Géosphère, Géostationnaire,  Géothermie, et aussi Apogée, Périgée. GÉRONTOCRATIE. n. (du grec gerôn, «vieillard«, et kratos,  « pouvoir, gouvernement «). Gouvernement exercé par des vieillards; régime  politique dans lequel le pouvoir des vieillards est dominant. L'URSS des années  1960-70 était dominée par une gérontocratie. N.B. La racine gerôn se retrouve dans Gériatrie  (médecine spécialisée dans la vieillesse), Gérontologie (étude du  vieillissement sous tous ses aspects, physiques, psychologiques et sociaux) ou  encore dans le nom de Géronte, donné à des vieillards plus ou moins  ridicules dans la comédie classique (cf. Les Fourberies de Scapin). GESTE (CHANSON DE). En littérature, poème épique  du Moyen Age, retraçant les exploits d'un héros légendaire. La Geste est un  cycle de chansons que les troubadours et jongleurs « récitaient « (c'est-à-dire  déclamaient avec un accompagnement musical), de château en château. Dans la  geste consacrée à Charlemagne, on trouve la célèbre Chanson de Roland. Voir  Épopée. GHETTO. n. m. Sens propre : quartier  traditionnellement réservé aux Juifs dans les villes européennes. La destruction  du ghetto de Varsovie par les nazis, pendant la Seconde guerre mondiale. Par  extension, lieu où une communauté, qu'elle soit ou non d'origine étrangère, vit  retranchée du reste de la population. Le ghetto noir à New York (Harlem). C'est  pour se protéger, et parce qu'ils sont victimes de l'ostracisme de la  collectivité, que des communautés particulières forment des ghettos. Sens figuré : lieu ou milieu refermé sur lui-même. Le  ghetto culturel. Situation de marginalité. Les artistes d'avant-garde devraient  sortir de leur ghetto, mais la société l'accepterait-elle ? GLORIA. n. m. Hymne chrétien qui proclame ou chante la  gloire de Dieu. Musique composée sur cette prière. Le Gloria de Vivaldi. Pluriel  : des gloria.
GLOS(S). Racine issue du grec glôtta ou glôssa, qui veut dire
 « langue«. D'où les mots Glose (notation explicative  d'un mot et, par extension, commentaire plus ou moins savant d'un texte),  Gloser (commenter un texte; mais aussi, péjorativement, discuter à n'en plus  finir), Glossaire (lexique spécialisé dans une langue ancienne, étrangère  ou technique), Glotte (orifice du larynx), Polyglotte (qui parle  plusieurs langues). Dans Candide, Voltaire s'amuse à nommer l'un de ses  personnages, philosophe et métaphysicien, Pangloss (littéralement : celui  qui est Tout-langue, qui ne fait que parler partout et toujours, un phraseur  impénitent !). GON(E). Racine d'origine grecque qui signifie « angle«,  qu'on trouve dans de nombreux mots de la géométrie : diagonale, heptagone,  hexagone, octogone, orthogonal, pentagone, polygone, trigonométrie. GOTHIQUE. adj. et n. 1° Le style gothique ou le gothique  est une forme d'art qui s'est répandue au Moyen Age, du XII° au XV° siècle. Il  se manifeste principalement dans les cathédrales, où on le reconnaît à la forme  des voûtes en ogives, qui le différencie de l'art roman. 2° L'écriture gothique (qui, elle aussi, fait suite à  l'écriture romane) est une forme d'écriture à caractères droits et légèrement  anguleux. Le titre du journal Le Monde est imprimé en lettres gothiques. GOUAILLE. n. f Verve populaire, mi-railleuse  mi-pittoresque. Façon de parler traditionnelle des faubourgs parisiens, qui peut  être illustrée par le ton sur lequel l'actrice Arletty prononce sa fameuse  réplique : «Atmosphère, atmosphère ? Est-ce que j'ai une gueule d'atmosphère ?«  Parler d'un ton gouailleur, d'un ton de plaisanterie sans délicatesse mais sans  méchanceté. GRÂCE. n. f (du latin gratia, «faveur «, et en latin  médiéval, « aide de Dieu «). Faveur que l'on accorde à autrui ou qu'on reçoit  d'autrui. Aide, bienfait, bienveillance, plaisir. Mais ce sens général donne  lieu à des significations plus précises dans trois domaines. 1° Sens religieux : la grâce est la faveur de Dieu, le  don surnaturel que Dieu accorde au croyant qui désire bien se conduire et faire  son salut. D'où l'expression Etre en état de grâce (voir cette expression). Plus  généralement, le mot grâce peut désigner tous les bienfaits particuliers  (spirituels ou matériels) dont Dieu comble ses bons serviteurs. Ces « grâces «  supposant de la reconnaissance, le croyant (chrétien) remercie Dieu à son tour  par des offrandes ou des prières : il rend grâce, il fait des actions  de grâces, et ce sont en quelque sorte des grâces rendues en échange des  grâces reçues. 2° Sens juridique : pardon, remise de peine. Un  condamné bénéficie dans ce cas d'une faveur de la part des autorités : c'est  bien une « grâce« dont il s'agit. Plus généralement, au sens politique, la grâce  est la faveur du roi, du président, de l'homme au pouvoir, — la manifestation de  sa clémence. On peut tomber en disgrâce, rentrer en grâce, demander grâce. Le roi peut pardonner, faire grâce. Le coup de grâce est le  coup qui donne la mort, que demande comme faveur un blessé ou un supplicié qui  souffre abominablement. D'où le sens figuré de l'expression coup de grâce : ce qui achève définitivement (moralement ou physiquement) quelqu'un. 3° Sens esthétique : la grâce est le charme, la beauté  particulière qui émane de quelqu'un naturellement. C'est comme une faveur de la  nature et un agrément (involontaire) que cette personne accorde à ceux qui la  côtoient : elle fait « grâce« de sa gracieuse manière d'être... A partir de ce  sens, la «grâce« devient une catégorie esthétique s'appliquant aux choses, aux  oeuvres d'art, à la musique, à la danse, à la littérature, pour désigner une  sorte d'élégance indéfinissable, irréductible à l'explication, alliant beauté,  délicatesse, douceur et raffinement (qui peut s'opposer au travail, au métier, à  la technique artistique). N.B. Gracieux et gracieusement s'inscrivent naturellement  dans le sens général du mot. À titre gracieux, en particulier, signifie  «gratuitement «, de façon bénévole. GRADATION. n. f Sens général : progression  d'éléments par degrés successifs, selon des valeurs croissantes ou  décroissantes. Une gradation d'effets sonores. La gradation des symptômes d'une  paralysie. Sens littéraire : succession de mots, dans une phrase,  dont les effets (ou les significations) ont une intensité croissante (ou  décroissante). La gradation est une figure de style qui unit souvent l'effet  rythmique et la progression du sens. Exemples : « Va, cours, vole et nous venge  ! « (Corneille, Le Cid); «Je me meurs, je suis mort, je suis enterré « (Molière,  L'Avare); «Je le vis, je rougis, je pâlis à sa vue« (Racine, Phèdre). N.B. La gradation progresse toujours, alors que  l'accumulation se contente d'un effet chaotique produit par une série de termes  disparates. GRAMM(E). Racine issue du grec gramma, « lettre,  écriture, tracé que l'on retrouve dans Épigramme (voir ce mot),  Grammaire, Gramme (et ses composés), Monogramme, Télégramme ; et  aussi Diagramme, Électrocardiogramme, etc. GRANDILOQUENCE. n. f Éloquence pompeuse, constituée de  grands mots creux et de tournures emphatiques, avec si possible des tremblements  de voix et des gestes factices. La grandiloquence de certains orateurs à  l'Assemblée Nationale. Un style grandiloquent et affecté. Voir Emphase.
GRAPHO-. Racine issue du grec graphein, «écrire«. Nous la trouvons dans de nombreux mots, comme préfixe : Graphe (représentation graphique en mathématiques), Graphie (transcription littérale d'un mot), Graphisme (lignes, dessin propre à une écriture ou à l'art graphique), Graphique (courbe, tracé), Graphologie (étude du caractère des individus à partir de leur écriture). Mais comme suffixe, cette racine est encore plus répandue : Autographe, Bibliographique, Biographie, Calligraphie, Dactylographie,
Ethnographie, Filmographie, Géographie, Orthographe, Photographie, Radiographie, etc. Dans tous ces mots, le terme indique soit le fait d'écrire ou de représenter par des tracés, soit le fait de décrire et d'étudier (de répertorier), — toutes activités qui passent par une représentation graphique de la réalité.
  
 GRATITUDE. n. (du latin gratum, «chose agréable«).  Sentiment de reconnaissance envers quelqu'un qui nous a rendu service, offert un  cadeau, apporté un réconfort, fait du bien moralement ou physiquement.  Expression de cette reconnaissance. Comment pourrai-je témoigner de ma gratitude  envers tous ceux qui m'ont aidé à composer ce dictionnaire ? Antonyme :  ingratitude (mot, hélas, beaucoup plus fréquent). N.B. En langue classique, l'ingrat est celui qui ne répond  pas à l'amour qu'on lui porte. GRATUIT. adj. 1° Qui ne coûte rien, que l'on obtient sans  payer, qui est offert gracieusement. Un échantillon gratuit. La gratuité des  soins à l'hôpital public. Rien de ce qu'il fait n'est vraiment gratuit : il  escompte toujours quelque chose en échange. 2° Qui est sans motif, sans raison, purement arbitraire. Vous  faites là une hypothèse gratuite. Par extension : qui n'a pas de sens, de  motivation apparente. Un acte gratuit. Un héros d'André Gide désire commettre un  crime sans raison, au hasard, pour le simple caprice de le commettre au hasard :  c'est là un acte gratuit. En fait, cet acte a tout de même comme motif le fait  de n'avoir pas de mobile... GRÉ. n. m. (du latin gratum, « chose agréable ii).  Acceptation, convenance. Gratitude, reconnaissance. Ce terme ne s'emploie que  dans des expressions comme : de bon gré, de mauvais gré (en acceptant  bien ou mal); bon gré mal gré (volontairement ou non); de son plein  gré (avec sa pleine acceptation); savoir gré à quelqu'un de quelque chose (lui en être reconnaissant). Noter aussi les mots composés : malgré, agréer,  agréable, etc. N.B. Ne pas confondre les deux expressions de sens voisin :  «Je vous saurai gré « et «je vous serai reconnaissant «. GRÉGAIRE. adj. (du latin grex, gregis, «troupeau «). Se  dit des espèces animales qui ont un besoin instinctif de vivre en groupe, comme  les moutons. Par extension, cet adjectif qualifie la tendance à se regrouper, à  suivre la mode dominante d'un • groupe social, à imiter docilement la majorité.  L'instinct grégaire, l'esprit grégaire. Pour susciter des conduites d'achat  collectives, la publicité flatte l'instinct grégaire des gens. Deux exemples  classiques d'instinct grégaire nous sont donnés en littérature : l'épisode  (symbolique) des moutons de Panurge (dans le Pantagruel de Rabelais) et la pièce  Rhinocéros d'Ionesco, dont tous les personnages (sauf un) veulent devenir «  rhinocéros « par mimétisme. L'instinct grégaire se nomme encore  grégarisme ou moutonisme. La même racine latine se retrouve dans Agrégat, Agrégé,  Congrégation, Désagréger et Ségrégation. GREVER. v. tr. (du latin gravare, « charger«). Charger,  alourdir de charges (financières en général). Un budget grevé de dépenses  militaires. Sous l'Ancien régime, les paysans étaient grevés d'impôts et de  servitudes. Antonyme : dégrever. Un dégrèvement d'impôts (un allégement). GRIEF. n. m. (du latin gravis, «pesant, pénible «). Sujet  de plainte, reproche que l'on a à formuler contre quelqu'un. Avoir des griefs.  Faire grief de quelque chose à quelqu'un. Doléance, récrimination. N.B. L'adverbe grièvement (gravement) ne s'emploie qu'avec  des verbes tels que blesser, toucher, handicaper, meurtrir, etc. GRIVÈLERIE. n. f Fraude, et, plus précisément, délit qui  consiste à consommer sans payer, dans un café, un restaurant, etc. Comment  voulez-vous qu'un homme sans revenus survive sans commettre de grivèlerie ? GRIVOIS. adj. Se dit de propos lestes, licencieux sans  être obscènes, ou encore des personnes qui les tiennent. Des plaisanteries  grivoises (gentiment paillardes, gauloises). Un conteur grivois. Des causeurs  mondains qui se plaisent dans la grivoiserie. GROSSO MODO. (en latin, « d'une manière grosse «). D'une  façon globale, approximative. Sans entrer dans les détails. GROTESQUE. adj. et n. 1° Se dit de ce qui est risible,  énorme, extravagant. Un personnage grotesque et ridicule. Une scène grotesque.  Une opinion grotesque. Caricatural, burlesque, ridicule. Je te trouve grotesque. 2° En art et littérature, ce qui relève d'un genre  grotesque (au premier sens) : le grotesque se caractérise par le goût du  bizarre, du bouffon, de l'énorme, qui pousse le comique jusqu'au fantastique.  Chez Victor Hugo, le grotesque s'oppose au sublime ; le personnage de Quasimodo  allie les deux caractères. Ce film américain a des scènes d'un grotesque  ahurissant : on aime ou on n'aime pas. GUINDÉ. adj. Qui affecte une certaine raideur pour  paraître digne. Un maître d'hôtel à l'allure guindée. Qui est ampoulé,  artificiel. Un style guindé. GUTTURAL. adj. Se dit d'une voix, d'un ton grave,  produits du fond de la gorge. Il fait le fantôme en prenant une voix gutturale,  qui effraye les enfants. N.B. On appelle couramment gutturales les consonnes K  et G (keu et gueu).
GYNÉCO- OU -GYNE. Racines issues du grec gunê, qui signifie «femme «. Cette racine se retrouve dans les mots Gynécée (appartements réservés aux femmes dans l'Antiquité — on dit harem chez les peuples musulmans), Gynécologie (partie de la médecine spécialisée dans l'appareil génital de la femme) et aussi Androgyne (qui a les caractères sexuels de l'homme et de la femme), Misogyne (qui n'aime pas les femmes).
«
                                                                                                                            tribu) et 	Exogame 	(qui choisit  un conjoint  à l'extérieur  de sa propre  tribu);  et aussi,  les termes  techniques	Cryptogame, Gamète, Phanérogame 	(voir un dictionnaire spécialisé).	
N.B.
                                                            
                                                                                
                                                                    « Game » veut bien dire mariage, et non pas «femme».
GAMME.
                                                            
                                                                                
                                                                    	n.
                                                            
                                                                                
                                                                    (de la lettre grecque gamma, qui désignait la première note de la «gamme »).
                                                            
                                                                                
                                                                    En 	musique, 	échelle des	notes ou des sons.
                                                            
                                                                                
                                                                    Par analogie, série plus ou moins homogène de toutes sortes de réalités.
                                                            
                                                                                
                                                                    Gamme des couleurs(série naturelle  des tons  successifs).
                                                            
                                                                                
                                                                     Gamme des prix.
                                                            
                                                                                
                                                                     Gamme d'objets  ou de produits.
                                                            
                                                                                
                                                                     Voiture bas de gamme,voiture haut de gamme.
                                                            
                                                                                
                                                                    Gamme de sentiments.
Faire ses gammes : 	au sens propre, travailler toute la gamme des notes sur le clavier d'un piano ; au sens figuré,	faire les premiers exercices, les premiers apprentissages d'une expérience humaine ou d'un métier.
GANGUE.
                                                            
                                                                                
                                                                    	n.
                                                            
                                                                                
                                                                    f (sens propre) Substance qui entoure un minerai.
                                                            
                                                                                
                                                                    Il 	faut extraire le minerai ou les pierres précieuses de	leur gangue.
(sens figuré) 	Enveloppe, magma confus qui entoure une réalité abstraite.
                                                            
                                                                                
                                                                    Il y a quelques pépites d'esprit dans la	gangue de son bavardage.
                                                            
                                                                                
                                                                    Une gangue de préjugés, une gangue d'inepties.
                                                            
                                                                                
                                                                    Au figuré, le mot gangue représentetoujours quelque chose d'épais, de négatif, dont il faut extraire la perle, le positif.
GARANT.
                                                            
                                                                                
                                                                    	nom.
                                                            
                                                                                
                                                                    Personne qui répond des actes d'une autre personne, qui est prête à en assumer la responsabilité,	en particulier dans le cas d'une dette.
                                                            
                                                                                
                                                                    Être le garant de l'emprunt d'un ami : lui apporter sa caution, sa garantie.L'expression la plus généralement employée est 	se porter garant.
                                                            
                                                                                
                                                                    	Elle s'applique à toutes sortes de réalités sociales	ou morales : se porter garant de l'existence d'un fait, se porter garant de la valeur ou de la vertu d'une personne.Trouver, dans l'estime d'un ami, le garant de sa propre valeur.
GARGANTUESQUE.
                                                            
                                                                                
                                                                    	adj.
                                                            
                                                                                
                                                                    Digne du héros  de Rabelais, Gargantua.
                                                            
                                                                                
                                                                    C'est-à-dire à la fois énorme  et pittoresque.
                                                            
                                                                                
                                                                    Un	appétit gargantuesque, des exploits gargantuesques.
GÉMONIES (VOUER AUX).
                                                            
                                                                                
                                                                    	Livrer quelqu'un au mépris public, le couvrir de honte devant tout le monde (et de nos	jours, dans les médias).
                                                            
                                                                                
                                                                     À Rome,  les 	gémonies 	étaient  des escaliers  où l'on  exposait  le corps  des criminels	étranglés, avant de les jeter dans le Tibre.
                                                            
                                                                                
                                                                    L'expression, par bonheur, n'a plus actuellement qu'un sens figuré.
GEN-, -GÈNE.
                                                            
                                                                                
                                                                    	Racine d'origine grecque qui signifie « naître, engendrer, produire».
                                                            
                                                                                
                                                                    Elle entre dans la composition de	nombreux mots dont elle éclaire le sens, par exemple : généalogie, genèse, gène, génétique, génocide, biogenèse,cancérigène,  érogène, eugénisme,  hallucinogène,  hétérogène, homogène, indigène, lacrymogène,  pathogène,thermogène, etc.
                                                            
                                                                        
                                                                    Cette racine est vivante dans la composition de mots actuels (cf.
                                                            
                                                                                
                                                                    anxiogène, qui date de 1968).On peut noter la proximité de cette racine avec la racine d'origine latine génér-, qui a le même sens (engendrer,générer, génération, progéniture),  et que nous  percevons intuitivement  comme étant de  même origine (au  grecgenos correspond le latin genus, generis, « origine, naissance »).
                                                            
                                                                                
                                                                    Voir 	Genre, Sui generis.	
GÉNÉREUX.
                                                            
                                                                                
                                                                    	adj.
                                                            
                                                                                
                                                                    1° 	Sens classique : 	noble  ; qui a « naturellement »  des sentiments élevés et courageux (on	retrouve ici  la racine génér-,  « naissance » : l'adjectif generosus signifie  en latin « de bonne race  »).
                                                            
                                                                                
                                                                    Un sanggénéreux.
                                                            
                                                                                
                                                                    Un combattant généreux.
2° 	Sens courant : 	qui se donne avec coeur et désintéressement.
                                                            
                                                                                
                                                                    Une âme ardente et généreuse.
                                                            
                                                                                
                                                                    Qui traduit sa	générosité d'âme par des dons, des cadeaux, des gestes larges et gratuits.
                                                            
                                                                                
                                                                    Charitable, bienveillant.
                                                            
                                                                                
                                                                    Une personnegénéreuse, qui aime rendre service.
                                                            
                                                                                
                                                                    Il donne généreusement.
                                                            
                                                                                
                                                                    Il parle des autres de façon généreuse, et ne cherchequ'à en dire du bien.
GENÈSE.
                                                            
                                                                                
                                                                    	n.
                                                            
                                                                                
                                                                    f (à partir du grec genos, «naissance, origine »).	
1° Sens historique : la Genèse, 	création du monde.
                                                            
                                                                                
                                                                    Nom donné au premier livre de la Bible, qui raconte la création	du monde et de l'être humain (Adam et Ève) par Jehovah (Dieu).
2° 	Sens courant : 	élaboration progressive d'une oeuvre (la genèse d'un roman); ensemble du processus qui aboutit	à la création d'une chose ou à l'apparition d'un événement.
                                                            
                                                                                
                                                                    La genèse de l'esprit humain.
                                                            
                                                                                
                                                                    La genèse du nationalismeallemand.
                                                            
                                                                                
                                                                    La genèse d'une affaire (ses causes, son déclenchement).
GÉNIE.
                                                            
                                                                                
                                                                    	n.
                                                            
                                                                                
                                                                    m.
                                                            
                                                                                
                                                                    (du latin genius, «divinité tutélaire — c'est-à-dire protectrice »).	
1° Sens originel : 	esprit protecteur qui préside à la destinée d'une personne, d'une communauté ou d'un lieu.
                                                            
                                                                                
                                                                    Un	génie tutélaire.
                                                            
                                                                                
                                                                    D'où : être surnaturel doté de pouvoirs magiques.
                                                            
                                                                                
                                                                    Un bon, un mauvais génie.
                                                            
                                                                                
                                                                    Dans ce sens, peutêtre employé  au figuré  (elle est son bon  génie).
                                                            
                                                                                
                                                                    Le « génie  » étant  lié à chacun,  dès sa naissance,  on glisseaisément au sens suivant.
2° 	Sens classique : 	caractère inné  ; nature (morale) profonde  qui fait l'originalité d'un être, d'un peuple, d'une	réalité abstraite.
                                                            
                                                                                
                                                                    Vautrin ou le génie du mal.
                                                            
                                                                                
                                                                    Le génie français se manifeste particulièrement dans la diversité de nosfromages et de nos vins.
                                                            
                                                                                
                                                                    Dans Le Génie du Christianisme, Chateaubriand analyse l'essence de la religion catholique.Le génie du roman, c'est avant tout de raconter, de mettre en scène..
                                                                                                                    »
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- Dictionnaire abrégé du surréalisme, d'André Breton et Paul Eluard
 - DICTIONNAIRE PHILOSOPHIQUE, ou la Raison par alphabet, 1764. Voltaire (François Marie Arouet, dit)
 - DICTIONNAIRE UNIVERSEL (résumé et analyse)
 - GRAND DICTIONNAIRE UNIVERSEL de Pierre Larousse.
 - GRAND DICTIONNAIRE HISTORIQUE. Louis Moréri (résumé)