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Dissertation les 2 coqs

Publié le 05/05/2011

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Sujet : Pensez-vous, comme Jean de La Fontaine, qu'un récit plaisant délivre plus  facilement un enseignement qu'un ouvrage de réflexion ?Jean de la Fontaine est né le 8 juillet 1621 à Château- Thierry et est mort le 13 avril 1695 à Paris. Écrivain, poète français du XVIIe siècle. La Fontaine faisait partie des plus grands chefs d'œuvre de la littérature française. Publie son premier recueil de Fables en 1668. Les fables du recueil sont des récits courts mettant en scène des animaux et délivrant l'esprit critique en proposant une morale pour faire passer un message.Est-ce qu'un récit plaisant délivre plus facilement un enseignement qu'un ouvrage de réflexion ?Tout d'abord, nous aborderons la facilité d'accroche de la fable pour les jeunes, l'attirance pour ces récits plaisant et la facilité de lecture de l'apologie. Ensuite, nous montrerons qu'une histoire d'animaux n'est pas représentative de l'Homme, qu'elle est moins crédible qu'un ouvrage de réflexion et qu'un sujet important ne doit pas être caricaturé.La fable a plus d'effet sur les enfants car elle a un aspect concret et une forme figurative. De plus c'est un récit court et simple. Il se mémorise donc plus facilement dans l'esprit de l'idée abstraite. C'est la l'efficacité pédagogique de l'apologue :aspect plaisant et leçon de moralité a la fin. Qui n'a jamais récité Le Corbeau et le Renard de La Fontaine dont la moralité est : \" Apprenez que tout flatteurVit aux dépens de celui qui l'écoute. \"Par ailleurs, il peut arriver qu'avec une mauvaise construction et du vocabulaire pas adapté ou trop complexe la compréhension par les jeunes peu être irrésolu.Dans Les deux coqs, la comparaison avec la mythologie anthique et la guerre de Troie semble difficile à comprendre par de nombreux lecteurs, en particulier les enfants. L'utilisation du récit plaisant touche un grand nombres de lecteurs car il est plus attractif. C'est  le but pour que sa plaise au lecteur tout en les instruisant. En France, les fables de La Fontaine sont beaucoup plus connues que les romans philosophique ou les ouvrage a réflexion. Tous les lecteurs ne sont pas attirés pas ces derniers, car ils sont longs et parfois complexes, comme dans l'extrait de Proudhon : \" Philanthropes, vous parlez d'abolir les guerres ; prenez garde de dégrader le genre humain \". Cette pensée est moins explicite que les morales de La Fontaine.La fable permet aux lecteurs de se laisser guider sans avoir à fournir d'effort que demanderait un ouvrage de réflexion. Du cou La Fontaine place la morale à la fin du récit, afin que le lecteur n'en oublie pas le message. On remarque que dans Les Deux Coqs l'auteur n'a pas ajouté de morale au récit. C'est donc au lecteur de formuler sa propre pensée.La fable, par son côté amusant attire les lecteurs.Mais une histoire d'animaux n'est pas représentative pour l'homme et ne facilite pas la transposition avec les problèmes de l'être humain dans la société. Un sujet important voire grave, comme celui de la guerre ou la misère ou encore le racisme, ne doit pas être abordé de façon plaisante ou ironique. La guerre ne doit pas être comparée à une simple querelle de basse-cour comme on pourrai l'imaginer dans le texte de La Fontaine. Voltaire décrit de façon précise les horreurs de la guerre tout en ayant une pointe d'ironie. Quant à Proudhon, il fait l'éloge  de la guerre . Il veut convaincre que si l'homme ne fait pas la guerre il sera réduit à l'état d'animal. Le lecteur ne peux s'identifier à l'animal dont parle la fable, dans celle Des deux coqs, il n'est pas imaginable de s'identifier à un gallinacé, ou au contraire si il le fait  il aura plutôt tendance à soutenir le plus fort comme si c'était un héros, même si celui-ci est toucher négativement par la morale en effet dans la fable Le Corbeau et le Renard, les enfants se moquent du corbeau, mais s'affectionnent tous au renard car ils préfèreront toujours prendre le beau rôle, c'est le choix de la fierté, c'est un choix très naturel.     Le fait d'introduire des animaux dans les fables rend les arguments moins crédibles. Un sujet dur comme la guerre ne peu être traités en quelques lignes de façon burlesque. Pour des adultes voulant approfondir la réflexion, il est nécessaire de se tourner vers les ouvrages de reflection. Dans son roman Candide, Voltaire emploie un récit plaisant tout en délivrant un enseignement. Les aventures de Candide, tout en captivant le lecteur par un récit mouvementé, cherche à éveiller la réflexion critique.Le récit plaisant des fables est intéressant pour éveiller les jeunes lecteurs à la morale.  Le conte philosophique expose indirectement un point de vue sur les problèmes de la société tout en gardant un univers irréel. L'essai permet davantage d'approfondir une démarche philosophique à partir du point de vue de l'auteur.C'est comparable à la télévision : une émission philosophique éclairera davantage le spectateur qu'un film comique ou un dessin animé mêmes si ces derniers comportent une morale.Les fables de La Fontaine instruisent et le récit permet d'attirer et de rendre concret et vivant le contenu éducatif. Elles sont un support particulièrement riche pour initier les enfants aux débats et aux échanges d'idées, puisqu'elles permettent de développer la logique et l'esprit des enfants en les entraînant à réfléchir à propos de la fable. Les fables instruisent sur la réalité de la vie, sur les dangers des séducteurs, sur l'importance de certaines qualités humaines. On voit ainsi que la fable peut enseigner une véritable sagesse, proposer non seulement des conseils mais des maximes de conduite et des valeurs universelles et permet à l'enfant de voir le monde tel qu'il est. La fable se fonde sur des récits mensongers et séduisants pour former l'enfant   et le guider vers le bien, vers la vérité qu'il faudrait atteindre. Ce sont des textes délivrant un enseignement de l'esprit critique et le caractère moral. Ceci est un point positif pour les parents, qui souhaitent un bon apprentissage pour leurs enfants. Dans Le Loup et Le Chien, le loup choisit la liberté et en retire lui même la leçon de son aventure : la liberté n'a pas de prix.   \" Et ne voudrais pas même à ce prix un trésor \"

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