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Dominique

Publié le 11/04/2013

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1 PRÉSENTATION

Dominique, en anglais (langue officielle) Dominica, pays insulaire des Petites Antilles faisant partie des îles du Vent, situé dans la mer des Caraïbes. Sa capitale est Roseau. La Dominique est membre du Commonwealth.

2 TERRITOIRE ET POPULATION

Située à mi-distance environ entre la Guadeloupe, au nord, et la Martinique, au sud, la Dominique a une superficie de 750 km². D'origine volcanique, l’île possède un relief très montagneux avec plusieurs sommets de plus de 1 220 mètres, dominés par le Morne Diablotin, qui culmine à 1 447 m. L'île jouit d'un climat tropical, sujet aux cyclones. Sa température annuelle moyenne atteint 26 °C et les précipitations sont abondantes : d'environ 1 780 mm sur la côte, elles peuvent être trois fois supérieures dans les montagnes. Celles-ci sont recouvertes de forêts luxuriantes et donnent naissance à de nombreux petits cours d'eau non navigables.

La population de la Dominique était estimée, en 2008, à 72 514 habitants. Elle comprend 90 p. 100 de Noirs, descendant des esclaves africains amenés au XVIIIe siècle, ainsi qu'un petit nombre de Caribes. L'anglais est la langue officielle, mais un patois français est largement répandu. Le catholicisme est la religion prédominante.

3 ÉCONOMIE

La Dominique dispose d'une terre fertile favorable à l'agriculture. Celle-ci produit des bananes, des agrumes (pamplemousses, citrons verts) et du cacao — qui constituent la majeure partie des exportations de l'île — ainsi que des légumes tropicaux, des noix de coco, de la cannelle et de la vanille. On exporte également de la pierre ponce. L'industrie se limite principalement à la transformation des produits agricoles (jus de fruits, boissons alcoolisées, savons, huiles). Les touristes, attirés par la beauté des sites naturels, sont en nombre croissant. En 2006, le produit intérieur brut (PIB) de la Dominique s'élevait à 319 millions de dollars. La monnaie est le dollar des Caraïbes de l’Est divisible en 100 cents.

4 HISTOIRE

L'île de la Dominique doit son nom à Christophe Colomb, qui la découvrit en 1493. Elle est alors peuplée d'Indiens caribes. Des Français s'y installent au xviie siècle, mais les Anglais l'occupent en 1759 et l'annexent à la suite du traité de Paris (1763). Placée dès lors sous l'autorité britannique, la Dominique devient en 1967 un État associé au Royaume-Uni puis obtient son indépendance à part entière le 3 novembre 1978. En août 1979, le passage sur l'île du cyclone David fait des milliers de sans-abri et entraîne une grave crise économique et sociale. Membre du Commonwealth et des Nations unies, le pays s'est doté d'institutions instaurant un régime parlementaire bicaméral. Il est d'abord dirigé par des gouvernements travaillistes (Patrick John puis, en 1979, Olivier Seraphin), avant la victoire, en juillet 1980, des conservateurs menés par Eugenia Charles. Celle-ci reste Premier ministre jusqu'aux élections de juin 1995 qui portent à la tête du gouvernement Edison James, dirigeant du Parti unifié des travailleurs. Soutenu, depuis les élections d’août 1996, par une confortable majorité parlementaire. Le tourisme et les services financiers sont, à la fin des années quatre-vingt-dix, les principaux moteurs de l’économie.

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« On a presque l'impression d'une obéissance à un supérieur hiérarchique, car le général Susbielle savait bien qu'iln'avait aucune chance d'être élu dans l'arrondissement de Reims.

Celui-ci comptait en effet une nombreusepopulation, ouvrière de sentiments républicains et une bourgeoisie libérale.La présentation de candidats s'accompagne de toute une série de mesures destinées à faciliter leur élection.Les autres mesures.

— Mac-Mahon lui-même, payant de sa personne, fit une tournée "électorale" dans les grandesvilles où il s'employa surtout à rassurer les hésitants.

Il promit à Bordeaux qu'après les élections la Constitutionfonctionnerait sans entraves.Les préfets, comme sous l'Empire, reçurent des instructions officielles.Ils durent signaler les membres de l'enseignement "qui prendraient dans le département une attitude politique denature à leur créer des difficultés".Ils suspendirent des titulaires de bureaux de tabac pour "torts politiques".Ils firent pression sur tous les fonctionnaires.Les colporteurs de journaux se virent , menacés de perdre leur autorisation de vente "s'ils se faisaient les complicesdes mensonges, calomnies et attaques dont la société, le gouvernement et les lois sont journellement l'objet".On surveilla les cafés qui "tendaient à se transformer en centres d'action et de propagande politique".Plus de 600 conseils municipaux furent dissous, près de 1.700 maires révoqués, 2 000 cafés fermés, 5 000fonctionnaires déplacés, 1 400 révoqués.

Il y eut plus de 400 condamnations pour offense au président de laRépublique.Le gouvernement, d'autre part, essaya de se débarrasser du patronage un peu trop compromettant des cléricauxdont les excès favorisaient la propagande républicaine (il invita les évêques à renoncer aux prières publiques àpropos des élections).Les Républicains, malgré les difficultés, ne demeurèrent pas inactifs.Les 363 se représentèrent avec le même programme.Ils évoquèrent l'opposition libérale de 1830 et l'adresse des 221.Les résultats- — Malgré l'énorme pression du gouvernement, les Républicains l'emportèrent encore.

Ils furent moinsnombreux (327) mais ils disposaient encore de la majorité. III.

Importance et conséquences des élections Le régime républicain était sauvé, à moins que Mac-Mahon n'acceptât pas de "se soumettre".L'attitude de Mac-Mahon.

— Il songea à se retirer, mais son entourage lui persuada de rester, lui présentant uneretraite comme un déshonneur.Il envisagea une nouvelle dissolution de la Chambre, mais le président du Sénat lui déclara que la mesure n* seraitpas votée par le Sénat.Il songea alors, sur les conseils de de Broglie, à résister.Il prit un ministère conservateur hors du personnel politique (il était composé de fonctionnaires, présidé par ungénéral !) mais la Chambre refusa d'entrer en relations avec les ministres.Mac-Mahon, sollicité par les orléanistes qui lui conseillaient de céder et par les conservateurs qui l'engageaient àrésister, se refusait cependant à recourir à un coup d'Etat, en faisant appel à l'armée.Il décida de "se soumettre" et, le 13 décembre, il confia à Dufaure, un républicain, le soin de former le ministère.En 1879, lorsque les élections eurent également amené une majorité républicaine au Sénat, Mac-Mahon abandonnale pouvoir.Ainsi, cette affiche évoque la première crise qui menaça la République.

Cette crise dut à la personnalité de Mac-Mahon de se dénouer pacifiquement, elle fut l'occasion pour les Français de montrer leur attachement à làRépublique.. »

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