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Duhamel, Antoine - compositeur de musique.

Publié le 17/05/2013

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Duhamel, Antoine - compositeur de musique. Duhamel, Antoine (1925- ), compositeur français. Né à Valmondois, Antoine Duhamel est le fils de l'écrivain Georges Duhamel et de la comédienne Blanche Albanne. Il entre au Conservatoire en 1944, tout en suivant des études de psychologie à l'université de la Sorbonne. Son orientation vers la musique dodécaphonique s'affirme au contact d'Olivier Messiaen, puis de René Leibowitz. En 1947, il crée sa première partition pour un film -- un documentaire d'Alain Resnais sur le peintre Hans Hartung --, morceau qui ne sera finalement jamais utilisé. En 1949, il travaille au Club d'essai de la RTF avec Jean Lescure, puis, en 1954, aux Discophiles français avec Henry Screpel. Il compose parallèlement des pièces de concert, dont les Variations pour piano sur l'opus 19 n° 6 de Schoenberg (1947), Rhénane d'automne (1951) pour voix et piano sur un poème d'Apollinaire, Concerto pour alto et orchestre (1952), Sonate pour piano et violon n° 1 (1954) et la Maison des morts (1957), un oratorio également composé sur un poème d'Apollinaire. À partir de 1960, il revient à la musique de films et signe de nombreuses partitions, dont celles de Gala (1961), Méditerranée (1963), l'Acrobate (1975), Contretemps (1988) et Dieu sait quoi (1994) de Jean-Daniel Pollet, Diamètres et la Coupe à 10 francs (1974) de Philippe Condroyer (1962), le Puits et le Pendule (1963), Évariste Gallois (1964) et la Longue Marche (1966) d'Alexandre Astruc, Pierrot le fou (1965) et Week-End (1967) de Jean-Luc Godard, Baisers volés (1968), la Sirène du Mississippi (1969) et Domicile conjugal (1970) de François Truffaut, Que la fête commence (1974), la Mort en direct (1979) et Daddy Nostalgie (1990) de Bertrand Tavernier, et Ridicule (1996) de Patrice Leconte. Compositeur éclectique, exigeant et passionné, Antoine Duhamel signe des chansons, des tangos, des morceaux de jazz et des oeuvres de concert tels Silence de la nuit (1969) pour clarinette et piano, Hommage à Mingus (1970) pour cinq saxophones, Lettres de Michaux (1971) pour voix et cinq instruments, Animus anima (1972), Territoires pour 24 cordes (1973), Nel giro (1979), d'après le Purgatoire de Dante pour soprano, le Transsibérien (1983) d'après Blaise Cendrars, Requiem pour Jean Cocteau (1983) pour baryton, choeurs et orchestre, les Leçons de ténèbres du mercredi (1983) pour quatre ensemble vocaux et instrumentaux, l'Été quatorze (1993) d'après quatre élégies de Georges Duhamel pour baryton et piano, et Cinq Sens et Non Sens (1999). Fondateur de l'école de Villeurbanne (1980), il a également écrit des opéras : Le Rital ou Lundi, monsieur vous serez riche (1968) sur un livret de Remo Forlani, l'Opéra des oiseaux (1971), Ubu à l'opéra (1974), Gambarra (1978) d'après Balzac, les Travaux d'Hercule (1981), le Scieur de long (1984) et Quatre-vingt-treize (1989) d'après Victor Hugo. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation. Tous droits réservés.

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