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Dvo?ák, Antonín - compositeur de musique.

Publié le 17/05/2013

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Dvo?ák, Antonín - compositeur de musique. 1 PRÉSENTATION Dvo? ák, Antonín (1841-1904), compositeur tchèque, dont la musique a renouvelé le goût pour l'exaltation romantique de la grandeur d'âme. 2 VIE Antonín Dvo?ák Le compositeur tchèque acquit une renommée internationale avec les Danses slaves (1878) et le Stabat Mater (1883). Library of Congress Né à Nelahozeves, un petit village proche de Prague, en Bohême, Antonín Dvo?ák apprit le violon et joua, dès son enfance, pour les clients de l'auberge que tenait son père. Il étudia à l'école d'orgue de Prague de 1857 à 1859, avant d'intégrer, au pupitre d'alto, l'ensemble de concert de Komzák puis l'orchestre du Théâtre national de Prague, où il joua sous la direction de Franz Liszt, de Richard Wagner et de Bed?ich Smetana. Dvo? ák connut son premier succès auprès du public tchèque lors de l'exécution de la cantate Hymnus (1873), dont le livret et la musique flattaient les sentiments nationaux de ses contemporains. À partir de 1884, il se rendit régulièrement en Angleterre pour interpréter ses oeuvres. De 1892 à 1895, il dirigea le Conservatoire national de musique à New York, puis il rentra en Bohême, où il devint en 1901 directeur du Conservatoire de Prague. 3 RÉCEPTION DE L'OEUVRE Certaines oeuvres de Dvo? ák ont acquis une grande célébrité. Sa Neuvième Symphonie, ou Symphonie du Nouveau Monde (1893), est inscrite au répertoire de tous les grands orchestres symphoniques. Les Danses slaves (1878 et 1886) pour deux pianos, transcrites plus tard pour orchestre, le Quatuor n° 12 en fa, dit « Quatuor américain «(1893) et l'Humoresque (1894) furent également bien reçus par le public ; les violoncellistes du monde entier intégrèrent dans leur programme son Concerto pour violoncelle en si mineur (1895). Cependant Dvo?ák composa de nombreuses oeuvres qui sont restées dans l'ombre. Outre ses premières symphonies, des concertos, quintettes et quatuors, il consacra une part importante de sa vie à l'écriture de plusieurs opéras, notamment Alfred (1870), Vanda (1875), le Jacobin (1887-1888), Rusalka (1901) et Armide (1902-1903). 4 ART DE LA PRÉPARATION Le style de composition adopté par Dvo?ák explique l'hétérogénéité de son oeuvre. Ses plus belles réussites tiennent à un équilibre mystérieux et instable, qu'il a parfois su établir entre un thème et son contexte musical. Le Stabat Mater (1874) illustre cet art fragile qui s'évertuait à donner une impression de grandeur. Une note -- un fa dièse -- reprise sur quatre octaves par les instruments à vent introduit l'oeuvre, escalier à quatre marches immenses, que les cordes redescendent par un thème chromatique, répété et modulé par chaque pupitre de l'orchestre. La suite est faite de vagues, ponctuée par les pizzicati (pincements des cordes) des violoncelles, sur lesquelles viennent se poser les voix. L'effet saisissant de ces premières mesures est dû à une étonnante ellipse musicale. Il y a là toute une fugue, suggérée depuis le thème réduit à une note jusqu'à la strette, cet enchaînement des phrases qui se superposent dans un accord final. L'art de Dvo?ák se manifeste davantage dans ce qui précède l'exposition des thèmes que dans leur développement, souvent emphatique, voire monotone. Ses oeuvres les plus achevées furent les Danses slaves (1878 et 1886), qui trouvèrent dans le folklore tchèque une matière qu'il transforma admirablement, et le Concerto pour violoncelle (1895), dont le lyrisme et la fougue tiennent en haleine l'auditeur du début à la fin de l'oeuvre. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation. Tous droits réservés.

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