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écriture d'invention

Publié le 24/03/2011

Extrait du document

MADAME MOUSQUET. – Et bien te voilà ! Où étais-tu ?

MOUSQUET. – Figure toi que le nouveau médecin, Dr Knock, est venu a ma rencontre. Il me semble être un homme fort sympathique.

MADAME MOUSQUET. – Voilà qui est bien. Notre quartier a bien besoin d’un nouveau docteur.

MOUSQUET. – Un bon médecin, exactement celui qu’il nous fallait ! Selon lui nous sommes tous malade !

MADAME MOUSQUET. – Comment cela tous malade ? Bon nombre de gens se portent très bien dans notre canton.

MOUSQUET. – Je me suis permis de lui faire remarquer mais il s’est empresser de rétorquer qu’il avait souvent vu les gens en bonnes santé qui s’avéraient être porteur de graves maladies ! Te rends-tu comptes, que grâce à lui notre pharmacie pourrait devenir fructueuse ?

MADAME MOUSQUET. – Nous tous porteur de graves maladies ? Ce médecin ne me semble guère être un honnête homme ! Serrais-tu prêt à dépenser l’argent d’honnêtes personnes malmenés par ce docteur, dans le simple but d’améliorer nos conditions de vies ?

MOUSQUET. – Que connais-tu aux sciences de la médecine ? Rien, strictement rien. Ne penses-tu point à toutes ses choses que nous pourrions faire, à toutes ces robes dont tu rêves ?

MADAME MOUSQUET. – La n’est pas la question !

MOUSQUET. – Et puis, Dr Knock, ne semble en aucun point malhonnête. Je suis sure qu’il a déjà étudié de nombreux cas où les personnes saines sont en réalité malades ! Grace a lui tout le canton serrai bien portant !

MADAME MOUSQUET. – Ce qui est déjà le cas...

MOUSQUET. – Mais combien de gens bien portant le sont en réalité ? Nous ne pouvons le savoir. Grace à Mr Knock les gens se croyant bien portant pourrait l’être. Notre pharmacie serrait pleine, et nous serions réputés.

MADAME MOUSQUET. –  Fort bien, mais que ferrons les gens malades ? Combien de temps attendrait-il pour obtenir un rendez-vous chez le docteur alors qu’ils sont souffrants. Tu crois que notre quotidien serra meilleur quand nous n’aurons plus de temps ni pour manger, ni pour dormir, ni pour lire. Crois-tu que ne vie serra plus amusante, quand nous croulerons sous la paperasse et la fatigue ? Et quand bien même il nous resterait du temps, que ferrons nous lorsque la boulangère, la crémière, et le boucher serrons fermés parce qu’ils se croient malade ? 

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