Edgar Morin

D’après Edgar Morin, les caractéristiques fondamentales de l’homo sapiens n’ont rien à voir avec ni la société, ni la technique et la parole, mais plus précisément aux rites lors de la sépulture, à la pratique artistique, à l’inévitable tendance qu’on a à faire des erreurs ainsi qu’à l’introduction de la démesure et du désordre dans nos vies. À mon avis, le point en commun qu’ont tous ces phénomènes, ce qui les relie tous les uns aux autres, c’est l’imaginaire.

Tout d’abord, les rites lors de la sépulture. Chaque culture homo sapiennes pratique un rituel lors du décès d’un être cher. L’homme moderne a tendance à croire en une multitude de choses qui concernent la mort. Par exemple, dans notre culture, avant de mourir, les derniers sacrements peuvent être donnés par un prêtre, aux croyants qui le demandent, car ils s’imaginent que cela attire la bienveillance divine.

Puis, la pratique artistique. Le lien entre la pratique artistique, la magie et l’imagination est très étroit.  Maintenant, chaque chose a une double existence. À défaut d’avoir une image devant soi, on se la représente dans notre imaginaire et puis voilà, c’est comme si cette chose était réellement là devant soi.

Ensuite, il y a le lien entre l’irruption de l’erreur parce que l’incertitude entre le réel et l’imaginaire est bien souvent propice à la méprise alors donc, l’erreur fait maintenant partie intégrante de la vie de l’homo sapiens, autant dans ses relations avec l’environnement qu’en société.

Et finalement, l’introduction de la démesure et du désordre dans nos vies, car le règne de l’homo sapiens est dût à plusieurs aspects comme entre autres sa capacité de rêver. Chez les primates, par exemple, le phénomène du rêve est très limité alors que chez l’homme il se manifeste sous forme de fantasme et d’imaginaire, c'est-à-dire de désordre.

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