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épée.

Publié le 26/04/2013

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épée. épée, arme formée d'une longue lame pointue ou effilée fixée sur un pommeau (poignée ayant en général une garde à l'endroit où elle rejoint la lame). Dans son acception générale, ce terme fait référence à toute arme de côté servant à couper ou à piquer, telle que rapière, sabre, épée, cimeterre, coutelas ou dague. Les épées utilisées dans les temps les plus anciens étaient en pierre, en os ou en bois. Les épées de bronze, que connaissaient probablement les Égyptiens dès 2000 av. J.-C., furent les premières épées métalliques. Les épées de fer plus dures, qui firent ultérieurement leur apparition dans diverses parties du monde, se révélèrent rapidement supérieures. Elles restèrent en usage jusqu'à une époque relativement récente, lorsque le travail de l'acier fut perfectionné et que les lames en acier apparurent. Les exigences et les méthodes de la guerre moderne ont fait des épées des armes de combat obsolètes. L'épée a toujours été une arme personnelle, efficace uniquement pour un combat rapproché ; comme telle, elle était associée à une distinction personnelle. C'est ainsi que les épées des chefs politiques et militaires, des nobles et des combattants d'exception étaient fréquemment ornées, avec des pommeaux élégamment décorés (et parfois rehaussés de diamants) et des lames incrustées d'or et d'argent ou forgées pour produire un effet moiré, à la manière damassée. Une importance symbolique était aussi souvent attachée à l'épée. Les épées possédant des pouvoirs surnaturels abondent dans la mythologie et la littérature. Elles appartenaient ou avaient été acquises par des héros et des guerriers exceptionnels. Les serments d'honneur et de loyauté étaient couramment prononcés sur l'épée et les souverains confèrent encore aujourd'hui le titre de chevalier en tapant les épaules avec une épée. Rendre son épée a toujours été un signe de défaite ou de soumission et sa rupture une cérémonie de dégradation. Dans les armées modernes, l'épée a été abandonnée et une forme simplifiée de sabre est portée par les officiers lors des cérémonies. Lorsqu'elle n'est pas tirée, l'épée se porte généralement dans un fourreau (gaine de cuir ou de métal) accroché à la ceinture.

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