Etre ou ne pas etre soi-même
Publié le 28/04/2013
Extrait du document
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conscience d'être.
Cette conscience pose donc cette contradiction, qui nous empêche à l'évidence d'être en
même temps nous mêmes et différent de nous mêmes.
De plus celle-ci nous rend responsable de nos propres actes : elle est la cause de nos actions, nous pouss0e à
choisir ce que nous allons considérer juste ou injuste, ce qu'il faut faire et ne pas faire, dire et ne pas dire.
En
somme, elle nous permet de choisir notre morale de sorte que nous devrons toujours assumer nos propres
actes.
Pour le philosophe allemand Kant, la seule morale juste est celle guidée par le devoir et non l'intérêt : la
bonne volonté.
Il en élimine pourtant le caractère subjectif de la conscience qui justement influence tout nos
actes et nous en rend responsables (elle introduit le doute, remet en cause nos décisions...).
Nous ne pouvons
donc être réellement responsables que de nos propres actes.
C'est cette conscience et notre responsabilité qui en partie forment notre identité, celle qui permet que l'on ne
puisse pas nous confondre avec un autre.
Comme nous l'avons vu précédemment, nous sommes tous
particuliers et uniques moralement mais aussi physiquement puisque nous n'avons pas tous les mêmes
caractères génétiques.
Même chez les jumeaux, chacun possède sa spécificité (bien que parfois elles ne soient
pas visibles directement), et cela pose une autre barrière pour devenir "autre".
Bien sûr tout les artifices
(perruques, lentilles...) existent mais créer dans son ensemble y compris biologiquement parlant un autre "soi
même" reste impossible.
Transition :
Il parait difficile de se défaire de sa conscience, de ses actes, de son identité pour ne plus être "soi même".
Cependant sommes nous réellement conscient de cette identité? Pouvons nous réellement déterminer qui nous
sommes avant de vouloir être autre?
II / Nous ne pouvons être nous-mêmes du fait de notre insuffisante connaissance de nous-mêmes.
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