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etude region idf 3ème

Publié le 14/11/2012

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MA REGION L'ILE DE FRANCE 1.Identifier ma région : L'Ile-de-France est une région historique et administrative de France, comprenant 8 départements, 8 chef- lieux, 20 arrondissements, 317 cantons et 1301 communes. C'est une petite région de 12 000 km2, représentant seulement 2,8 % du territoire national. Paris a la particularité d'être à la fois une commune et un département. Histoire : La région Ile-de-France est née du domaine royal constitué au Xème siècle par les rois capétiens. Son nom désignerait une bande de terre délimitée par l'Oise, la Marne et la Seine. C'était sous l'Ancien Régime, une province française relevant directement de l'autorité du roi de France. A la suite de la Révolution, elle fut découpée en cinq départements : Seine, Seine-et-Oise, Seine-et-Marne, Oise et Aisne. Après 1945, la région est reconstituée à partir des trois premiers. En 1965, le nombre des départements passe à 8, y compris Paris. L'Ile-de-France sous l'Ancien Régime Logo : Depuis 1976, l'Ile-de-France a eu plusieurs logos. Le premier d'entre eux était formé d'une rose stylisée vue de dessus, bleue, blanche et rouge, représentant la région : la grande couronne en bleue (Essonne, Seine-et-Marne, Val-d'Oise et Yvelines), la petite couronne en blanc (Hauts-de-Seine, Seine-Saint-Denis et Val-de-Marne), le bouton rouge étant Paris. Le logo a été changé en novembre 2000, pour une étoile orange à 8 branches (les 8 départements) dans un tourbillon bleu (dynamisme de la région). En 2005, l'étoile est devenue rouge et le tourbillon a disparu. Démographie : L'Ile-de-France est la région la plus peuplée de France avec près de 11.8 millions d'habitants, soit environ 19% de la population française. Les franciliens, habitants de la région, sont principalement concentrés à Paris et en première couronne. Natalité : Plus d'une naissance sur cinq en France a lieu en Ile-de-France. Age : 56.8% de la population a moins de 40 ans. Espérance de vie : Elle est parmi les plus longues en France: 83.5 pour les femmes et 77,5 ans pour les hommes. Diversité : Fruit des migrations de province puis de l'arrivée de populations étrangères, l'Ile-de-France reste la région qui accueille le plus d'immigrants depuis les années 1930. Géographie : La géographie de l'Ile-de-France est marquée par sa situation au centre d'un bassin sédimentaire, le bassin parisien, au relief relativement plat, irrigué par un fleuve navigable, la Seine, dont les principaux affluents convergent précisément dans cette région, par un climat océanique dégradé et des sols agricoles très fertiles. Géologie : Les carrières et les zones rocheuses exploitables sont nombreuses dans la région. On trouve du gypse au Nord (Cormeilles-en-Parisis, butte de Montmorency...), de l'argile autour de la ville de Provins et du calcaire aux limites champardennoises. Relief : Le point haut de la région est situé à Neuilly-en-Vexin (Val-d'Oise) culmine à 217 mètres et le point bas se trouve à 11 mètres à Port-Villez (Yvelines). L'altitude moyenne est de 33m. La colline d'Elancourt est plus haute avec ses 231 mètres, mais il s'agit d'une colline en partie artificielle, élevée avec les remblais de la ville nouvelle de Saint-Quentin-en-Yvelines, mais son sommet n'est pas d'origine naturelle. Hydrographie : Plus de 14 000 ha du territoire francilien sont couverts d'eau : un millier d'étangs, 4 440 km de fleuves, rivières et ruisseaux permanents, auxquels il faut ajouter 2 600 km de cours d'eau temporaires. La région Ile-de-France est entièrement comprise dans le bassin versant de la Seine. Tous les cours d'eau de la région sont des affluents de la Seine. Les principaux (Seine, Marne et Oise) sont navigables et se caractérisent par leurs nombreux méandres, dus à la très faible pente de ces cours d'eau. L'altitude du terrain, très variable puisque oscillant entre 10 et 200m, a laissé des lacs et des étangs aujourd'hui aménagés en bases de loisirs (Moisson-Mousseaux, Cergy-Neuville). 2. Le patrimoine riche : L'Ile-de-France concentre de nombreux atouts qui en font une destination de choix au niveau touristique. Son patrimoine riche et varié explique cette attractivité. Avec 60 millions de séjours, Paris (et sa région) est la première destination touristique mondiale en nombre de visiteurs. Les châteaux : Vaux le Vicomte est la combinaison magnifique de la volonté d'un homme, Nicolas Fouquet, et du génie de trois autres, l'architecte Le Vau, le peintre Le Brun et le paysagiste Le Nôtre. Situé à une quarantaine de kilomètres au sud-est de Paris, le château est au début du XVIIème siècle un petit domaine. Acheté par Fouquet, il devient 15 ans plus tard, le plus beau château du royaume. Le château de Versailles est l'un des sites les plus visités par des millions de touristes venus du monde entier. On doit ce chef d'oeuvre au bon Roi Soleil, Louis XIV, qui a entrepris ce chantier colossal en 1661 avec l'architecte Le Vau, le jardinier Le Nôtre et le peintre Le Brun. Avant d'être le musée mondialement reconnu pour la richesse de ses oeuvres d'art, le Louvre fut d'abord le château des rois de France à Paris. Pour protéger la ville de Paris du danger anglo-normand, une enceinte fortifiée et un puissant château sont construits... Le château du Louvre, situé aux portes de la cité en devient rapidement le centre. Demeures et palais : Avant d'être le Palais Royal, ce superbe édifice fut le Palais-Cardinal, bâti sur les ordres de Richelieu entre 1632 et 1639 au coeur de Paris, à proximité du Louvre. A sa mort en 1642, le cardinal lègue son palais au roi Louis XIII qui meurt en 1643. Anne d'Autriche et le futur Louis XIV s'y installent... il devient dès lors le Palais-Royal ! Chef d'oeuvre architectural connu dans le monde entier, la construction du Palais Garnier est décidé par Napoléon III, dans le cadre des grands travaux de rénovation de la capitale. Les travaux durèrent 15 ans, de 1860 à 1875, interrompus par de nombreuses péripéties, dont la guerre de 1870, la chute du régime impérial et la Commune. Au départ, la Conciergerie fut une partie du premier palais des rois de France. Avec Hugues Capet, il devient symbole de l'autorité royale... Avec le temps qui passe et la puissance de la royauté, il s'agrandit, s'embellit, se modernise... Ce n'est qu'au XIIème siècle, que le palais de la Cité prend le nom de Conciergerie, en référence au concierge, personnage important en charge des affaires de justice dans le palais. Au XVème siècle, les rois désertent la conciergerie préférant s'installer au Louvre, voire même au château de Vincennes... L'endroit est alors transformé en prison... des cellules luxueuses et d'autres misérables... il fallait juste pouvoir payer ! Payer pour se faire livrer des repas, pour ne pas dormir sur la paille, pour avoir une cellule individuelle... sinon les conditions de vie y étaient insupportables... La visite des lieux fait froid dans le dos! Monuments religieux : Le terrain d'un hectare fut offert par la ville en 1920, en souvenir des soldats musulmans morts pendant la première guerre mondiale. Ce lieu est unique à Paris, au coeur du quartier latin, face à l'université de Jussieu. D'inspiration hispano-mauresque, l'ensemble est un havre de paix et de raffinement, un lieu de tradition et de culture, un voyage dans le temps et dans l'esprit... Située rue Daru, à deux pas du Parc Monceau, la cathédrale orthodoxe Saint Alexandre Nevski est un magnifique édifice. De style néobyzantin moscovite, elle fut construite au milieu du XIXème siècle, grâce aux souscriptions lancées pour son financement. Des milliers de fidèles orthodoxes, des russes vivant à l'étranger, des français répondirent à l'appel. Jusqu'à la Révolution s'élevait sur la colline de Montmartre une importante abbaye bénédictine dont le seul vestige est la petite église Saint Pierre qui jouxte le Sacré-Coeur. Construite en 1876, suite au désastre de la guerre de 1870, cette église est construite grâce à des dons et deviendra lieu de pèlerinage en 1919. La vue sur Paris est impressionnante : par temps clair, on y voit 30 kilomètres aux alentours ! C'est en 1163 qu'est posée la première pierre de la cathédrale Notre Dame de Paris au coeur de l'île de la Cité . Au début du XIIIème siècle, l'essentiel de la construction est terminé ! Pour autant les travaux ne sont pas finis, de modifications en restaurations, de démolitions en reconstructions, ils s'échelonnent tout au long des siècles suivants... 40 mètres de large pour la façade, 130 mètres de longueur, des tours de 69 mètres de haut, la flèche culminant à 90 mètres rajoutée au XIXème, une hauteur sous voûte de 34 mètres, 5 nefs, 37 chapelles, 75 colonnes, une capacité de 9.000 personnes... Monuments et places : L'Arc de Triomphe est, avec Notre Dame et la Tour Eiffel, l'un des symboles de Paris, au centre de l'immense place Charles de Gaulle, point de convergence des 12 avenues. En 1806, pour célébrer ses victoires, Napoléon Ier commande l'Arc de Triomphe... Le monument est imposant : 50 m de haut pour 45 m de large. 4 monumentaux bas-reliefs en ornent les parois : la paix, la résistance, le triomphe et la Marseillaise. La tour Eiffel en chiffres : 10.100 tonnes, 324 mètres de haut, 1.665 marches, 60 tonnes de peinture, 6.000.000 de visiteurs par an... Construite pour l'exposition universelle de 1889 pour commémorer le centenaire de la Révolution, la Tour Eiffel est apparue dans le paysage parisien, suspecte au départ, mais au final symbole et fierté de Paris ! Elle fut jusqu'en 1930 l'édifice le plus haut du monde. Les monuments édifiés pour les expositions universelles avaient en général une durée de vie limitée, celle de la tour Eiffel fixée à 20 ans... Mais sa popularité, son intégration réussie, mais surtout son incroyable hauteur pour l'époque assurèrent sa pérennité : Gustave Eiffel en fit un laboratoire d'expériences unique pour la météorologie, l'aérodynamisme et la radiotélégraphie. lefttop Une première église est construite en 500 pour la dépouille de Sainte Geneviève. En 508, Clovis ordonne la construction d'une Basilique pour s'y faire enterrer, faisant ainsi de Paris la capitale du royaume. Au XIIème siècle, l'abbaye Sainte Geneviève remplace la basilique en ruine depuis les invasions vikings au IXème siècle, donnant ainsi son nom à la colline. Les restes de la Sainte y sont précieusement conservés jusqu'à la Révolution où tout est détruit : bâtiments, châsse, reliques... En 1744, Louis XV, malade fait le voeu de construire une église à Sainte Geneviève s'il guérit... et il tient promesse ! L' Assemblée Constituante décide d'en faire un monument pour célébrer les grands hommes. En fonction des régimes, le monument change d'affectation, pas moins de 7 fois : église sous les monarchies, temple sous les républiques...voir même les deux en 1806, par décret impérial ! La crypte abrite les dépouilles de 73 grands personnages : Bougainville, Jaurès, Zola, Gambetta, Jean Moulin, Pierre et Marie Curie, Malraux... Curiosité : L'origine remonte à l'expansion de Paris, dès l'époque gallo-romaine... les constructions nécessitant des pierres, des carrières à ciel ouvert sont exploitées hors de la ville... Au fur et à mesure, Paris prenant de l'ampleur et de l'importance, les besoins en matériaux grandissant, les carrières deviennent souterraines. Parallèlement se pose, dès le XVIème siècl, le problème des cimetières de Paris qui débordent : les fosses communes cèdent, la peste menace, l'odeur est pestilentielle... Décision est prise en 1786 de transférer ces ossements dans l'une des carrières dite de la Tombe-Issoire à proximité de Denfert Rochereau. Vont s'y entasser les ossements de quelques 6 millions de corps parmi lesquels Fouquet , Colbert, Danton, Robespierre, Charles Perrault, Jean-Baptiste Lully, François Rabelais, Racine, Montesquieu... 3. Occupation du sol : Malgré sa forte urbanisation, l'Ile-de-France est majoritairement rurale : sur ses 12 000 km², 45 % sont consacrés à l'agriculture et 23 % à la forêt. Parmi les plus importantes forêts de la région, on peut citer celles de Fontainebleau, Rambouillet, Montmorency, Saint-Germain-en-Laye et Sénart. Quatre parcs naturels régionaux sont également présents en IDF : la haute vallée de Chevreuse (25.000 hectares préservés au coeur des Yvelines), le Gâtinais français, Le Vexin français aux confins de l'Oise et du Val d'Oise) et l'Oise-Pays de France (entre l'Ile de France et la Picardie). Cependant, la progression de l'urbanisation continue, année après année, de grignoter la surface agricole qui a perdu mille kilomètres carrés au cours des cinquante dernières années, face à l'étalement urbain et aux développements des infrastructures. La forêt de Fontainebleau, autrefois appelée forêt de Bière (dérivé de bruyère), est un important massif boisé de 25 000 ha, dont 21 600 ha sont aujourd'hui administrés en forêt domaniale. Ce massif, au centre duquel se trouve la ville de Fontainebleau, est situé en Seine-et-Marne. Chaque année, des millions de visiteurs viennent s'y promener (13 millions en 2006).] Réserve représentative de la biodiversité : on y trouve plus de 200 espèces d'oiseaux, 54 espèces de mammifères, 12 espèces d'amphibiens, 11 espèces de reptiles... Il y a 35 millions d'années, la mer occupait la place de la forêt. Elle y déposa des sédiments d'une cinquantaine de mètres d'épaisseur. Ce sable a formé les barres rocheuses qui caractérisent le paysage de la forêt. La forêt est célèbre par ses rochers. En effet, ceux-ci forment d'imposants amas aux formes souvent surprenantes faisant penser à des animaux ou des objets et ils sont très convoités par les amateurs de varappe. 4. Economie de l'Ile de France : L'Île-de-France est un des principaux moteurs de l'économie mondiale. En 2008 le PIB de l'Île-de-France calculé par Insee était de 552,7 milliards d'euros. La région parisienne est la plus importante région européenne par son PIB. Bien que sa population n'en fasse que la 20e métropole mondiale, le PIB de l'Île-de-France est le cinquième des grandes villes du monde après l'aire métropolitaine de Tokyo, le Grand New York, Los Angeles et Osaka. De nombreux groupes nationaux ou internationaux ont leur siège en Île-de-France Bien que la région ait subi une forte désindustrialisation, elle reste la première région industrielle française. L'agriculture, qui occupe 45 % du territoire régional (48 % hors Paris), dont les deux tiers sont consacrés aux céréales, est l'une des plus productives de France. L'économie francilienne est particulièrement diversifiée. Même si elle est essentiellement une économie de services, sa base industrielle demeure très importante. L'Île-de-France est toujours l'un des principaux centres de production européens. En 2008, la répartition de l'emploi était : Agriculture, sylviculture, pêche : 0.2 % Industrie et construction : 14.3 % Transports, commerces et services : 85.5 % Industrie : L'industrie emploie 517 000 personnes en Île-de-France, ce qui en fait la première région industrielle française devant Rhône-Alpes. Mais c'est en même temps, avec seulement 8,7 % des emplois dans l'industrie, l'une des régions les moins industrialisées de France (après Provence-Alpes-Côte d'Azur, Languedoc-Roussillon et Corse ) et une région qui s'est fortement désindustrialisée depuis une vingtaine d'année. Le secteur de l'aérospatiale et des industries de défense emploie 72 000 salariés en Île-de-France (dont 36 000 emplois directs). Plusieurs sociétés d'importance européenne y sont présentes, notamment EADS, Thales, Dassault Aviation, Snecma, ESA, Alcatel-Lucent, Arianespace, etc. avec des sites de production, des centres de recherche, des sièges sociaux... Le secteur de l'automobile en Île-de-France emploie 156 000 salariés (dont 60 000 emplois directs et le solde en sous-traitance). Les deux constructeurs nationaux sont présents et exploitent trois usines de production parmi les plus importantes (Renault à Flins-sur-Seine, PSA à Poissy et Aulnay-sous-Bois, qui risque de fermer) et plusieurs centres de recherche, dont le technocentre Renault de Guyancourt et le centre PSA de Vélizy. Le nucléaire est un des secteurs où la recherche et l'industrie francilienne sont en pointe. Le groupe Areva y a son siège social. Total, un autre leader mondial de l'exploitation d'énergie (non renouvelables) a également son siège mondial en Île-de-France ainsi que de nombreux laboratoires de recherche. EDF est aussi très fortement implanté en Île-de-France. De nombreux sièges sociaux, des centres de recherche et de développement, des sites de production... l'IDF est le lieu idéal pour développer des activités dans la cosmétique. Tous les acteurs importants sont présents : 'Oréal, Lancôme, Yves Saint Laurent, Hermès, Paco Rabanne... De plus le double label « Made in France « et « Paris « est un gage de prestige et de qualité dans le monde entier. Services : Les services constituent la majeure partie de l'emploi francilien. Au quotidien, ce sont près de 1,5 million de personnes qui travaillent dans l'administration, l'action sociale ou l'éducation. De grands groupes de services collectifs (électricité, téléphonie, eau, etc.) à capitaux publics ou privés ont leur siège à Paris (EDF, Veolia, France Telecom). Les activités de conseil sont en très fort développement et la région parisienne compte environ 500 000 emplois dans ce domaine. L'Île-de-France accueille le siège de grandes Banques mondiales (BNP Paribas, Société générale, Crédit agricole) et le siège d'Euronext. La Bourse de Paris, par sa proximité avec plus de 400 banques et institutions est considérée comme étant la 4e Bourse mondiale derrière Tokyo, New York et Londres. Agriculture : La production agricole régionale couvre globalement plus de 20 % des besoins du marché francilien, ce qui est très important. Outre les grandes cultures, l'Île-de-France est aussi une des premières régions horticoles de France. Les céréales et pois, parmi les meilleurs rendements du pays, constituent, avec la betterave sucrière, l'essentiel de la production. Les cultures maraîchères ou horticoles occupent 40 % de la population active agricole. L'industrie agro-alimentaire place l'Île-de-France au premier rang des régions françaises pour son chiffre d'affaires (127 000 MF) et sa valeur ajoutée (23 %). Elle compte 545 entreprises productrices (Coca-Cola, LU, Panzani, etc.). Transports : Tous les modes de transport sont représentés en Île-de-France, hormis le transport maritime (il existe cependant quelques ports fluviaux en proche banlieue parisienne). L'Île-de-France et en particulier l'agglomération parisienne dispose d'atouts qui contribuent à en faire un pôle essentiel des transports européens : poids économique de la région, position sur des axes de circulation importants entre nord et sud de l'Union, qualité du réseau existant (en particulier du réseau TGV qui désormais la connecte à cinq pays européens). Le réseau routier comporte environ huit cent kilomètres d'autoroutes en Île-de-France. On en distingue une dizaine : les principales étant l'Autoroute du Soleil (Dijon, Lyon, Marseille), du Nord (Lille), de Normandie (Rouen, Caen, Le Havre), de l'Est (Reims, Metz, Nancy, Strasbourg), l'Aquitaine et l'Océane (Nantes, Bordeaux, Rennes) ainsi que des autoroutes concentriques : le périphérique qui entoure le Paris historique, l'A86, qui entoure la proche banlieue et la Francilienne, située à une dizaine de kilomètres plus à l'extérieur. Le réseau ferroviaire : six grandes gares de chemin de fer terminus dans Paris assurant à la fois un trafic grandes lignes et banlieue : Chaque gare dessert à la fois une portion de la banlieue et est point de départ de grandes lignes vers les autres régions de France et l'étranger. Le réseau ferré de l'agglomération parisienne comporte environ cinq cent gares et mille cinq cent kilomètres de lignes. Réseau fluvial : 700 km de voies navigables. Vélo : Les Franciliens peuvent profiter de plus de 2100 km de pistes cyclables. Transports en commun : les transports en commun de l'agglomération parisienne offrent plusieurs modes de transports : métro (16 lignes pour 4 millions de passagers quotidiens), RER (5 lignes étendues sur 580 km de voies) et Transilien (5700 trains quotidiens ), autobus (1200 lignes régulières étendues sur plus e 23.000 km), tramways (4 lignes et un tracé qui favorise l'inter-modalité), navette fluviale Voguéo (dès 2013, ce service permettra d'aller de Suresnes à Maisons-Alfort et Vitry en passant par Paris) . Plusieurs sociétés exploitent ce réseau : RATP - SNCF - Optile - STIF. Transport aérien : Paris possède trois aéroports qui ont accueilli en 2011 plus de 88 millions de passagers et 2,39 millions de tonnes de fret. Paris-le Bourget, historiquement le premier aéroport, trop proche du centre-ville, est aujourd'hui réservé à l'aviation d'affaires. Orly, créé après la dernière guerre, est dédié au trafic intérieur et à la desserte de l'Europe du Sud et de l'Afrique du Nord. L'aéroport Paris-Charles de Gaulle, le plus récent (1974), reçoit aujourd'hui l'essentiel du trafic international et du fret. L'aéroport de Beauvais-Tillé, bien plus éloigné, est utilisé par les compagnies à bas coût desservant Paris. L'Aéroport Paris Vatry, spécialisé dans le fret aérien, également éloigné de la métropole, reste, malgré une forte croissance de son trafic, un aéroport relativement secondaire. Transport de marchandises : en 2006, 296 millions de tonnes de marchandises sont passées par l'IDF, soit 12 % du tonnage total transporté en France. Il s'agit essentiellement de matériaux de construction, de produits manufacturés, de produits alimentaires ou agricoles. Le transport se fait par route, par voie navigable (port de Gennevilliers, port de Bonneuil -sur-Marne), par rail et en transport aérien (augmentation constante : les chiffres ont doublés entre 1998 et 2008). Le PDU régional est un document stratégique pour penser les modes de déplacements des Franciliens jusqu'à l'horizon 2020. Il a été élaboré par le Stif.Le document propose une stratégie autour de 9 grands défis, déclinés en 34 actions, qui permettront de répondre aux besoins de déplacements à l'horizon 2020, tout en réduisant de 20% les émissions de gaz à effet de serre. Commerce : Les Halles de Paris, installées en 1110, puis le Marché de Rungis, transféré de Paris en 1969, font partie intégrante du patrimoine alimentaire et gastronomique français. Une référence incontournable dans les échanges mondiaux de produits frais et un acteur majeur des différentes filières. Rungis c'est 7,6 milliards EUR de chiffre d'affaires, plus de 1 200 entreprises implantées (grossistes, producteurs, courtiers, logisticiens, centrales d'achat, sociétés de service), 232 hectares de superficie. Les Grands Magasins Parisiens font la réputation de Paris, capitale de la mode et de l'élégance... Alors qu'il n'existait que le commerce de proximité et de détail, Paris va voir se développer au début du XIXème siècle un nouveau concept de magasins beaucoup mieux achalandés en choix, en taille, en diversité de produits, en prix... Le tout premier fut les "Trois Quartiers" ouvert en 1829 à proximité de la Madeleine puis "Le Bon Marché" en 1852et dans le foulé, en 1859, le B.H.V, Bazar de l'Hôtel de Ville et la Samaritaine en 1869. Le Printemps voit le jour en 1865, suivi en 1893 par les Galeries Lafayette. lefttop 5. Les loisirs : Sport : La région dispose de nombreux hippodromes (Auteuil, Longchamp, Vincennes, etc.). Elle possède en outre des équipements sportifs reconnus internationalement pour l'organisation de grandes compétitions : trois grands stades de football et de rugby (pouvant servir aussi pour des compétitions d'athlétisme ou d'autres manifestations, notamment culturelles) : le parc des Princes et le stade Charletty à Paris et le stade de France en Seine-Saint-Denis), un stade de tennis : le stade Roland-Garros où sont organisés chaque printemps les Internationaux de France de tennis, le palais omnisport de Paris-Bercy où sont organisées régulièrement d'importantes manifestations sportives comme le trophée de patinage artistique. Musique et danse : De nombreuses salles de concert donnent accès à la musique, tant classique que contemporaine, dans Paris mais aussi partout dans la région (opéra Garnier, opéra Bastille, Olympia, Moulin Rouge, POPB...) Théâtre : Là aussi, le choix est vaste : pièces classiques, one man show, café-théâtre (théâtre de la Comédie Française, théâtre des Bouffes Parisiennes, Les Blancs Manteaux...) Musées : Le choix est vaste, peinture, sculpture, expositions... (Le Louvre, le musée Grévin, le musée d'Orsay, le muséum d'Histoire naturelle, la serre tropicale du jardin d'acclimatation, etc) Zoo, ferme et aquarium : Thoiry (78), la ménagerie du Jardin des plantes (75), l'ile aux oiseaux (91), cineaqua (75), ferme de Gally (78)... Parcs d'attractions et d'aventures : Disneyland Paris (77), Aquaboulevard (75), Mer de sable (95), Aventurland (95)... 6. Institution : Le conseil régional administre la région Île-de-France. Il siège à Paris, au 33 rue Barbet-de-Jouy dans le 7e arrondissement, et est présidé depuis 1998 par le socialiste Jean-Paul Huchon. Le président est élu pour 6 ans, JP Huchon en est donc à son troisième mandat. Le conseil est constitué de 209 élus. Le préfet de région de la région Île-de-France est le Préfet de Paris. Depuis 20087, c'est Daniel Canepa qui occupe ce poste. 7. IDF : un pôle de recherche  CEA : 3 centres d'études et le siège social sont installés en IDF. Acteur majeur de la recherche, du développement et de l'innovation, le Commissariat à l'énergie atomique et aux énergies alternatives intervient dans quatre grands domaines : les énergies bas carbone (nucléaires et renouvelables), les technologies pour l'information et les technologies pour la santé, les très grandes infrastructures de recherche (TGIR), la défense et la sécurité globale. CNRS : Centre National de Recherche Scientifique. 6 délégations en IDF. Le CNRS est un organisme de recherche public, où dans 1100 laboratoires, plus de 34 000 chercheurs, ingénieurs ou techniciens produisent du savoir dans tous les champs de la connaissance. INRA : 3 centres de recherche en IDF. Premier Institut National de Recherche Agronomique en Europe, deuxième dans le monde, l'Inra mène des recherches finalisées pour une alimentation saine et de qualité, pour une agriculture compétitive et durable, et pour un environnement préservé et valorisé. CNES : le Centre national d'études spatiales (CNES) est chargé de proposer au gouvernement la politique spatiale de la France au sein de l'Europe et de la mettre en oeuvre. A ce titre, il « invente « les systèmes spatiaux du futur et maîtrise l'ensemble des techniques spatiales. 8. Etudes supérieures : L''Île-de-France, la plus riche et la plus peuplée des régions française est aussi celle qui compte le plus d'étudiants. Elle regroupe la plupart des grandes écoles les plus prestigieuses et les grandes universités : Ecole Normale Supérieure, Ecole Polytechnique, ESSEC, HEC, Ecole Boulle, Ecole Vétérinaire, La Sorbonne... Les bibliothèques sont bien sûr nombreuses et spécialisées : la Bibliothèque Nationale de France, Beaubourg, la bibliothèque Bulac dans le 13ème arrondissement. 9. Le siège d'organismes internationaux : UNESCO : branche de l'ONU (Organisme des Nations Unies) consacrée à l'Education, la Science et la Culture (Paris 7ème) OCDE : Organisation de Coopération et de Développement Economique qui a son siège à Paris (16ème) au château de la Muette et son centre de recherche à Paris également . C'est un organisme internationale d'études économiques, dont les pays membres - des pays développés pour la plupart - ont en commun un système de gouvernement démocratique et une économie de marché. Elle joue essentiellement un rôle d'assemblée consultative. 10. Rôle fondamental de Paris : Paris est la capitale politique de la France : c'est le centre décisionnaire, d'où les différentes institutions gèrent le pays. Le président de la République réside au Palais de l'Elysée (8ème) La résidence du Premier Ministre est l'Hôtel Matignon (7ème). C'est là qu'a lieu le conseil des ministres. Le Sénat siège au Palais du Luxembourg (6ème) et l'Assemblée Nationale au Quai d'Orsay (7ème). Ces deux chambres se partagent le pouvoir législatif. Les ministères  sont souvent nommés du lieu ou de la rue où ils se trouvent : économie (Bercy), affaires étrangères (quai d'Orsay), justice (place Vendôme), travail (Grenelle), agriculture (rue de Varenne)... 11. Projet du Grand Paris : Le Grand Paris est un projet visant à transformer l'agglomération parisienne en une grande métropole mondiale et européenne du XXIe siècle, comme New York, Londres, Tokyo, Shanghai et Hong Kong. Ce projet mené par le gouvernement a proposé la création de pôles économiques majeurs autour de Paris, ainsi que la création d'un Réseau de transport public du Grand Paris performant qui relierait ces pôles aux aéroports, aux gares TGV et au centre de Paris. Le projet est aussi institutionnel. Il s'agit de créer une structure de gouvernance institutionnelle entre Paris et son agglomération. Le Grand Paris serait la fusion du département de Paris et des départements de la petite couronne.

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