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Farenheit 451 Commentaire

Publié le 16/04/2012

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Commentaire de Fahrenheit 451.

 

 

Dans le roman de Bradbury, nous sentons que celui-ci tend à montrer sa façon de penser ou de voir les choses, il est un visionnaire. Il nous le fait percevoir par le biais de plusieurs thèmes tout au long du roman. Une des plus grandes idées est que les personnages dans le livre, plutôt les « victimes » que les forces de l'ordre, n'ont droit à aucune vie sociale ou encore à une liberté d'expression que certains peuvent retrouver dans la littérature.

 

 

A la page 57, l'auteur écrit :

...« Je... je réfléchissais. Au feu de la semaine dernière. Au type dont on a cramé la bibliothèque. Qu'est ce qu'il lui est arrivé ?

  • On l'a embarqué pour l'asile. Les hurlements qu'il poussait !

  • Il n'était pas fou.

  • Tout homme qui croit pouvoir berner le gouvernement et nous est un fou.

  • J'essayais simplement de m'imaginer ce qu'on ressentirait. Si des pompiers venaient brûler nos maisons et nos livres, je veux dire.

  • Nous n'avons pas de livres.

  • Mais si on en avait ?

  • Vous en avez vous ?

  • Non »...

Dans cet extrait, Bradbury démontre bien ses idées. Personne ne peut avoir de livres ou autres chez lui. Mais aussi, il est interdit, de plus, de pouvoir se forger un opinion sur la procédure qu'utilisent les pompiers de peur d'être enfermé ou être prit pour un fou. Ils sont toujours sous une loi qui leur diront quoi faire et ne pas faire.

 

A la page 80, Bradbury écrit que :

...« Faites taire la ''famille'' », dit Beatty en promenant sur le décor un regard circulaire dont Montag et sa femme étaient exclus.

Cette fois Mildred partit en courant. Les voix glapissantes cessèrent leur tapage dans le salon.

Le capitaine Beatty s'installa dans le fauteuil le plus confortable, une expression parfaitement sereine sur son visage rubicond. Il prit tout son temps pour bourrer et allumer sa pipe de bronze et souffla un grand nuage de fumée. « Une idée que j'ai eue comme ça de passer voir comment allait le malade.

  • Comment avez-vous devinez ? »...

Ce que démontre ici l'auteur, est que personne n'a droit à une vie privée, même pas ceux qui font régner la loi. Le capitaine Beatty ne fait sans doute confiance à personne et c'est pour cela qu'il va rendre visite à son « employé », Montag, dans le but de se rendre compte de la situation.

Ainsi Fahrenheit 451, selon une démarche classique du récit de science-fiction, projette dans le futur, en la radicalisant de façon à lui donner valeur de mise en garde, une situation contemporaine particulière et inquiétante. En effet le livre a été publié aux Etats-Unis en 1953, l'année où culmine la psychose anticommuniste portée par le maccarthysme, période de réduction de la liberté d'expression, période limitant les droits civiques sous le motif de défendre la sécurité nationale. Par son ouvrage, Ray Bradbury pousse un cri d'alarme sur ce qui pourrait advenir. Il écrit Fahrenheit 451 précisément pour que l'univers terrifiant qu'il y imagine ne devienne jamais réalité.

Par conséquent, Bradbury écrit dans l'unique but de dénoncer la situation aux USA durant les années 50. Le livre est en parfaite concordance avec la vie aux Etats-Unis en 1953.

 

 

Dans l'œuvre littéraire, Bradbury a bien fait œuvre de visionnaire puisqu'il avait prit comme exemple la vie social aux États-Unis. La liberté d'expression quasi nul au USA pendant les années 1950, nous la retrouvons à travers son roman.

Peut-être qu'il aurait souffert de cela, et qu'il voulait nous le partager par le biais de la littérature pour la dénoncer.

 

 

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