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Fiche capitaine conan

Publié le 08/03/2014

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Séquence II : Héros romanesque, ou héros de guerre ? ROGER VERCEL, LE CAPITAINE CONAN Texte 1 : Incipit Introduction : Vers 1938, après l’armistice, le front se déplace vers l’Orient, on retrouve cette période de la guerre dans le roman éponyme Capitaine Conan qui relate un épisode peu connu de la guerre de 14-18. Ce roman est écrit par Roger Vercel. Roger Vercel est né au Mans en 1894 et est mort à Dinan en 1957. Ce fut un professeur de lettres et un écrivain qui termina la 1ère guerre sur le front d’orient. L’extrait du livre est l’Incipit du roman c'est-à-dire le début du livre. C’est un texte narratif où l’on trouve des personnages, des lieux, un cadre chronologique etc. Le livre Capitaine Conan à reçu le Prix Goncourt 1934, l’incipit de ce livre nous témoigne du quotidien et des conditions de vie lors de la guerre. Petit + : Le livre Capitaine Conan relate un épisode peu connu de la guerre de 14-18, qui se prolongea au-delà de l’Armistice : les Balkans, Grèce, Roumanie et Bulgarie, où des soldats français (corps franc) démobilisés vont devoir trouver à utiliser différemment l’énergie et les qualités de guerrier désormais inusitées. La psychologie des personnages scinde le couple d’amis Norbert/Conan selon une ligne assez franche. Développement : I)                    Les spécificités de cet incipit •L’incipit commence avec une entrée en matière dans le cours d’une action déjà débutée (in media res est un procédé littéraire qui consiste à placer le lecteur, ou le spectateur, sans beaucoup de préalables au milieu de l'action, les événements qui précèdent n'étant relatés qu'après-coup) •Absence de datation précise (ce qui créer un effet de réel, lorsqu’on est impliqué dans une histoire, on ne résonne pas en années, mais en jour ou en semaine) Indiquer des repères annuels transformerait ce récit en œuvre historique. • C’est un témoignage du quotidien lors d’une guerre. Ce texte ne montre pas forcément les horreurs de la 1ere guerre mais les atrocités de toutes les guerres •Invitation faite au lecteur de s’associer au petit drame par l’emploie de la deuxième personnes : « vous «(l.15) • Il y a peu d’indications sur le cadre géographique, ou de façon indirecte (« le Danube «) • Empathie sollicitée chez le lecteur, vis-à-vis du narrateur personnage • Modalités expressives des phrase ( phrases interrogative/exclamative) II)                 La dimension historique • Eléments sur les conditions difficiles de la vie au front : « En somme on est bien que couché !.. « (l.1) • Caractère impersonnel de la présence humaine, qui contraste avec la place déterminante faite à la nature, sous ses facettes les plus hostiles (humidité, froid, pluie, boue, sommeil) III)               Une intrigue naissante et l’esquisse psychologique • Ecart amusé entre la lecture (activité intellectuel) et l’emploi qu’en fait le narrateur (recherche de chaleur) • Signe de l’autodérision « on finira d’ailleurs par mariner tout autant « (l.26) • Personnage capable d’analyse et de distance critique, dans une situation qui ne l’autorise pas aisément : un héros ? • Premier dialogue dont les termes restent abstraits « La décision mon lieutenant « (l.31) Conclusion : On rentre dans l’ambiance du roman (conditions difficiles)  

« •Absence de datation précise (ce qui créer un effet de réel, lorsqu'on est impliqué dans une histoire, on ne résonne pas en années, mais en jour ou en semaine) Indiquer des repères annuels transformerait ce récit en oeuvre historique. • C'est un témoignage du quotidien lors d'une guerre.

Ce texte ne montre pas forcément les horreurs de la 1ere guerre mais les atrocités de toutes les guerres •Invitation faite au lecteur de s'associer au petit drame par l'emploie de la deuxième personnes : «  vous »(l.15) • Il y a peu d'indications sur le cadre géographique, ou de façon indirecte (« le Danube »)  • Empathie sollicitée chez le lecteur, vis-à-vis du narrateur personnage • Modalités expressives des phrase ( phrases interrogative/exclamative) II)                  La dimension historique • Eléments sur les conditions difficiles de la vie au front : «  En somme on est bien que couché !.. » (l.1) • Caractère impersonnel de la présence humaine, qui contraste avec la place déterminante faite à la nature, sous ses facettes les plus hostiles (humidité, froid, pluie, boue, sommeil) III)                Une intrigue naissante et l'esquisse psychologique • Ecart amusé entre la lecture (activité intellectuel) et l'emploi qu'en fait le narrateur (recherche de chaleur) • Signe de l'autodérision « on finira d'ailleurs par mariner tout autant » (l.26) • Personnage capable d'analyse et de distance critique, dans une situation qui ne l'autorise pas aisément : un héros ? • Premier dialogue dont les termes restent abstraits « La décision mon lieutenant » (l.31) Conclusion : On rentre dans l'ambiance du roman (conditions difficiles). »

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