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fiche lecture candide

Publié le 05/01/2017

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Voltaire apporte une réflexion sur le Mal et ses différentes apparitions. Tout en montrant sa vision d’un monde « idéal », Voltaire exerce une nouvelle fois son art de l’ironie et nous montre que ce monde est bel et bien fictif et ne peut être réel. Le conte est le récit de l’évolution d’une mentalité et d’un esprit, celui de Candide qui, alors qu’au premier chapitre il se laissait guider par tous et notamment son maître Pangloss (symbole de l’Optimisme dans le conte), trouvera finalement une indépendance et se forgera sa propre identité et sa propre philosophie. Dans la continuité de l’El Dorado, on pourra alors comprendre avec Candide que le vrai bonheur ne se trouve pas dans un monde parfait inatteignable, un monde de rêves, mais dans l’élaboration d’un bonheur simple, fruit du travail comme le prouve la dernière phrase du conte désormais célèbre : « il faut cultiver notre jardin ». Candide : est le personnage éponyme du conte. Il tient la place du personnage principal et l’on ne sait pourtant que peu de choses à son sujet. Voltaire nous en donne une brève description physique : « Sa physionomie annonçait son âme ». Son nom a pour origine le comportement du personnage, il évoque son innocence d’âme et s’il est honnête, le jeune homme est également très naïf. Il a pour étymologie le mot latin candidus, qui signifie « blanc », couleur qui symbolise sa façon d’être, tout en ayant une consonance qui rappelle la « candeur » Pangloss : est le précepteur de Candide. Voltaire en fait immédiatement un personnage hautement comique en disant de lui qu’il enseigne la « métaphysico-théologocosmolonigologie », un mélange de trois disciplines distinctes : la métaphysique, la théologie et la cosmologie qui, mises bout à bout, forment un résultat absurde, premier indice qui conduit le lecteur à penser que Pangloss a tout d’un nigaud. Voltaire se moque de la science, ou du moins de certaines disciplines, et ne manque pas l’occasion de ridiculiser indirectement la théorie de l’optimisme du philosophe Leibnitz avec la formule très connue : « tout est au mieux dans le meilleur des mondes possibles », alors que les personnages sont poursuivis de malchance. Martin : Le personnage de Martin est en opposition à celui de Pangloss car il est, lui, pessimiste. C’est de lui que Candide apprendra le plus, comparativement à l’enseignement qu’il reçoit de son précepteur. Martin fait son apparition au chapitre 19, quand Candide s’apprête à revenir en Europe. Voltaire dit de Martin que c’est un savant qui a été marqué par de nombreuses épreuves de la vie. Cunégonde: est la fille du baron de Thunder-Ten-Tronckh. C’est elle qui est à l’origine de l’exil de Candide hors du paradis terrestre. Elle est aimée de Candide mais plus pour sa beauté que pour son intelligence. On s’en aperçoit lorsqu’à la fin, quand elle devient laide, Candide n’éprouve plus aucun sentiment pour elle, il a confondu amour et pure attirance physique. Son seul atout : son talent culinaire, car il est dit qu’elle deviendra « une excellente pâtissière ». On peut noter au passage qu’elle manque cruellement de sens moral mais que c’est aussi sans doute ce qui lui permet de traverser facilement chaque épreuve. Cacambo: Le personnage de Cacambo devient à la fin du conte l’intendant de Candide. Malgré sa condition de sauvage, Cacambo fait partie des premiers personnages à exprimer des idées rationnelles. Il apporte une aide précieuse à Candide, puisant son savoir de son expérience, il est une figure du savoir concret, contrairement à Pangloss. Voltaire révèle explicitement son métissage au début du chapitre 14 : « un quart d’espagnol, né d’un métis dans le Tucuman ». Il rappellera Candide à la réalité avec des petites phrases cyniques mais justes, nourries de son expérience. La Vieille : Apparaissant au chapitre 7, c’est un personnage secondaire, pessimiste comme Martin. Elle a eu un passé très douloureux : elle a été violée et a une fesse coupée. Elle désapprouve la vision optimiste de Pangloss et tente d’offrir à Candide une vision différente du monde. Les chapitres 11 et 12 sont consacrés à son histoire. Le rôle de ce personnage est en fin de compte de réfuter les théories de Pangloss et de Leibniz par la même occasion, tout en montrant à Candide ce que deviendra un jour Cunégonde quand les années auront passé, elle est d’ailleurs, comme elle, issue de la noblesse. L’Abbé périgourdin : C’est un personnage parasite qui dupe et vole Candide en l’emmenant ensuite chez une amie qui le vole tout autant. Le Gouverneur : Il s’agit du gouverneur de Buenos-Ayres, Voltaire fait une caricature des espagnols par le biais de ce personnage au nom interminable : Don Fernando d’Ibaraa, y Figueora, y Mascarenes, y Lampourdos, y Souza, il est également dépeint comme étant très prétentieux et il a pour dessein de voler Cunéguonde à Candide, mais l’échange contre de l’argent, montrant ainsi sa cupidité. Le baron Thunder-ten-tronck : C’est une caricature des allemands de par son nom aux consonances dures. C’est un personnage vaniteux qui se prend pour un grand seigneur alors qu’il ne possède qu’un petit château ridicule. Le Fils Thunder-ten-tronck : Le fils du baron a hérité de la vanité de son père, il est en effet très prétentieux, refusant à Candide deux fois la main de sa sœur parce qu’il veut qu’elle épouse quelqu’un de sa condition. Il subira les galères et l’esclavage. Pococurante : Le nom de ce seigneur nous renseigne encore une fois sur le caractère du personnage : il est riche et oisif et rien ne l’intéresse : « poco » signifiant « peu » et « curante » : « soin ».
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« mieux dans le meilleur des mondes possibles », alors que les personnages sont poursuivis de malchance. Martin : Le personnage de Martin est en opposition à celui de Pangloss car il est, lui, pessimiste.

C'est de lui que Candide apprendra le plus, comparativement à l'enseignement qu'il reçoit de son précepteur.

Martin fait son apparition au chapitre 19, quand Candide s'apprête à revenir en Europe.

Voltaire dit de Martin que c'est un savant qui a été marqué par de nombreuses épreuves de la vie. Cunégonde: est la fille du baron de Thunder-Ten-Tronckh.

C'est elle qui est à l'origine de l'exil de Candide hors du paradis terrestre.

Elle est aimée de Candide mais plus pour sa beauté que pour son intelligence.

On s'en aperçoit lorsqu'à la fin, quand elle devient laide, Candide n'éprouve plus aucun sentiment pour elle, il a confondu amour et pure attirance physique.

Son seul atout : son talent culinaire, car il est dit qu'elle deviendra « une excellente pâtissière ».

On peut noter au passage qu'elle manque cruellement de sens moral mais que c'est aussi sans doute ce qui lui permet de traverser facilement chaque épreuve. Cacambo: Le personnage de Cacambo devient à la fin du conte l'intendant de Candide.

Malgré sa condition de sauvage, Cacambo fait partie des premiers personnages à exprimer des idées rationnelles.

Il apporte une aide précieuse à Candide, puisant son savoir de son expérience, il est une figure du savoir concret, contrairement à Pangloss.

Voltaire révèle explicitement son métissage au début du chapitre 14 : « un quart d'espagnol, né d'un métis dans le Tucuman ».

Il rappellera Candide à la réalité avec des petites phrases cyniques mais justes, nourries de son expérience. La Vieille : Apparaissant au chapitre 7, c'est un personnage secondaire, pessimiste comme Martin.

Elle a eu un passé très douloureux : elle a été violée et a une fesse coupée.

Elle désapprouve la vision optimiste de Pangloss et tente d'offrir à Candide une vision différente du monde.

Les chapitres 11 et 12 sont consacrés à son histoire.

Le rôle de ce personnage est en fin de compte de réfuter les théories de Pangloss et de Leibniz par la même occasion, tout en montrant à Candide ce que deviendra un jour Cunégonde quand les années auront passé, elle est d'ailleurs, comme elle, issue de la noblesse. L'Abbé périgourdin : C'est un personnage parasite qui dupe et vole Candide en l'emmenant ensuite chez une amie qui le vole tout autant. Le Gouverneur : Il s'agit du gouverneur de Buenos-Ayres, Voltaire fait une caricature des espagnols par le biais. »

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