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Former une génération nazie

Publié le 22/02/2012

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L'éducation est l'une des absolues priorités d'Hitler. Il faut forger des hommes nouveaux, qui chassent la génération formée sous la République de Weimar, néfaste pour le régime. L'endoctrinement de la jeunesse se fait rapidement. Le corps enseignant est épuré, les programmes entièrement remaniés. L'éducation doit être désormais autoritaire, nationaliste et « germanique ». Histoire, géographie, littérature, ou de nouvelles disciplines comme les thèses raciales ou l'éthique militaire, toutes ces matières s'adaptent à l'idéologie totalitaire nazie. Ainsi, derrière toutes les « catastrophes » historiques qu'a vécu l'Allemagne, on recherche la main des juifs. Les mouvements de jeunesse disparaissent au profit de la Hitlerjungend, dirigée par Baldur Von Schirach. À partir de 1936, les jeunes de 10 à 18 ans doivent obligatoirement y adhérer. Ils participent à de grandioses manifestations à la gloire du régime, saluent le drapeau, défilent militairement, s'apprêtent à devenir de braves combattants prêts à donner leur vie pour leur Führer. Le régime crée également des écoles destinées à former la nouvelle élite du régime, comme les Ordensburden, dirigées par les SS, ou les Adolf-Hitler-Schulen. L'Université n'échappe pas à la mise au pas, et son enseignement devient tout aussi arbitraire. En physique, par exemple, Einstein, parce que juif, est renié au bénéfice de théories « allemandes », ce qui contribue à affaiblir durablement le pays dans le domaine scientifique.

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