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FRANÇOIS DE SALES, saint (21 août 1567-28 décembre 1622) Prêtre, docteur de l'Eglise Genevoise, sa famille est de vieille noblesse paysanne, catholique et de culture française.

Publié le 02/02/2013

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FRANÇOIS DE SALES, saint (21 août 1567-28 décembre 1622) Prêtre, docteur de l'Eglise Genevoise, sa famille est de vieille noblesse paysanne, catholique et de culture française. En dépit de l'opposition de son père, François, qui veut être clerc, est tonsuré dès onze ans le 20 septembre 1578. C'est chez les jésuites du collège de Clermont à Paris qu'il poursuit ses études. En décembre 1586, il traverse une grave crise d'angoisse déclenchée par le débat autour de la prédestination qui oppose les humanistes chrétiens aux protestants luthériens ou calvinistes. A l'issue de la crise, François décide de se vouer sans réserve à l'amour de Dieu. C'est à Padoue, à l'université, qu'il obtient le titre de docteur tant en droit civil qu'en droit canonique. Le 18 décembre 1593 il est ordonné prêtre. L'année même où Henri IV entre à Paris, il part évangéliser le Chablais, au bord du lac Léman. En 1598, il devient coadjuteur de l'évêque de Genève. Il est reçu par le pape Clément VIII. Pendant toute l'année 1602 il fréquente à Paris les dévots qui entourent Mme Acarie. Le 8 décembre de cette même année, il est consacré évêque de Genève. Pour évangéliser il ne cesse lui-même de voyager, forme des prédicateurs et des missionnaires, anime des confréries religieuses, crée l'Académie florimontane, ouverte à tous. C'est en 1609 qu'il publie L'Introduction à la vie dévote. L'année suivante, il fonde la congrégation de la Visitation, qui est érigée en ordre religieux en 1618 avec l'approbation du pape Paul V. C'est à Vincent de Paul que ce dernier confie la direction de l'abbaye parisienne. Après avoir refusé de devenir coadjuteur à Paris, il ne cesse de voyager pour, à Lyon comme à Turin ou Avignon, continuer d'enseigner, convaincu que l'enseignement est le huitième sacrement. Le Traité de l'amour de Dieu, qu'il a publié en 1616 à l'attention, selon ses propres mots, des " âmes avancées en la dévotion ", illustre sa certitude que l'ignorance est pareille à la malice.

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