Devoir de Philosophie

Fuller, Samuel - écrivain.

Publié le 29/04/2013

Extrait du document

Fuller, Samuel - écrivain. Fuller, Samuel (1911-1997), cinéaste et écrivain américain. Né à Worcester (Massachusetts), Samuel Fuller s'installe très jeune avec sa famille à New York. Il quitte l'école à l'âge de treize ans et entre au New York Journal de William Randolph Hearst comme copy-boy affecté aux services du célèbre journaliste Arthur Brisbane. Samuel Fuller est embauché ensuite au New York Evening Graphic pour devenir, à l'âge de dix-sept ans, l'un des plus jeunes reporters de la rubrique criminologique. Au milieu des années trente, il commence à écrire des nouvelles pour des journaux comme l'American Weekly puis, à l'instigation d'un éditeur, des romans à faible tirage, inspirés de faits divers (Burn, Baby ou Test Tube Baby). En 1944, il publie l'Inexorable Enquête (The Dark Page), un roman policier traduit en français en 1983. En 1936, il arrive à Hollywood et se consacre à des travaux de réécriture anonyme sur différents scénarios (dont celui du film de Boris Petroff, Hats Off) avant d'être accrédité comme scénariste de It Happened in Hollywood de Harry Lachman, Gangs of New York de James Cruze ou de Confirm or Deny d'Archie Mayo. En 1949, il met en scène son premier long métrage, J'ai tué Jesse James (I Shot Jesse James, 1949), western « adulte « où transparaît le thème du désordre psychique. Entre 1942 et 1945, il se bat en Europe et en Afrique du Nord dans les rangs de la première division d'infanterie (The Big Red One) : épisode fondamental de la vie du cinéaste qui a signé par la suite plusieurs films de guerre ( J'ai vécu l'enfer de Corée / The Steel Helmet, 1950 ; Baïonnette au canon / Fixed Bayonets, 1951 ; Ordres secrets aux espions nazis / Verboten !, 1959) et qui a restitué cette expérience militaire dans Au-delà de la gloire (The Big Red One, 1979), projet de longue haleine et pour lequel il bénéficie -- exceptionnellement -- d'un budget à la hauteur de ses ambitions. Trois thèmes majeurs sont au coeur de l'oeuvre de Samuel Fuller, le journalisme, la guerre et le cinéma, explorés la plupart du temps à travers le western, le thriller ou le film de guerre. Ses films révèlent, au travers de mises en scène toujours très singulières, une personnalité volontiers « anarchiste «, mais intransigeante, prompte à pourfendre les hypocrisies et les conformismes de tout bord. Cinéaste d'une indépendance farouche, il est souvent mis au ban par les producteurs d'Hollywood et tourne pour la télévision entre 1962 et 1966. On lui doit également la Maison de bamboo (House of Bamboo, 1955), le Jugement des flèches (Run of Arrow, 1957), le Kimono écarlate (The Crimson Kimono, 1959), Shock Corridor (1963), Allô, Police spéciale (The Naked Kiss, 1965). Plusieurs romans de Samuel Fuller ont été traduits en français comme la Couronne des Indes (Crown of India, traduit en 1969), la Grande Mêlée (Battle Royal, traduit en 1984) ; Noël Simsolo et Jean Narboni lui ont consacré un livre d'entretiens (préfacé par Martin Scorsese dont le film Mean Streets se réclame clairement de l'art du travelling fullerien), Il était une fois...Samuel Fuller (1986). Fuller apparaît dans Pierrot le fou de Jean-Luc Godard et joue pour la dernière fois au cinéma dans le film de Wim Wenders, la Fin de la violence (The End of Violence, 1998). Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation. Tous droits réservés.

Liens utiles