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Genève.

Publié le 19/04/2013

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Genève. 1 PRÉSENTATION Genève, en allemand Genf, en italien Ginevra, ville de l'ouest de la Suisse, chef-lieu du canton de Genève, située à l'extrémité sud-ouest du lac Léman, à la sortie du Rhône. L'agglomération genevoise s'étend quant à elle au-delà de la confluence du Rhône et de l'Arve. Principale métropole de la Suisse romande, Genève jouit d'un grand rayonnement international. Réputée pour être la « capitale de la diplomatie «, la ville abrite le siège permanent de nombreux organismes internationaux. 2 ÉCONOMIE Genève est une ville dynamique, présentant une économie diversifiée dominée par les activités tertiaires et les services (banques, commerce, tourisme, administration nationale et internationale), qui occupent 60 p. 100 des actifs. Mondialement connue pour son secteur bancaire et financier, Genève est le siège de nombreuses sociétés de holding. La ville accueille le siège européen de l'Organisation des Nations unies (ONU), ainsi que les sièges de l'Organisation internationale du travail (OIT), de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) et du Comité international de la Croix-Rouge (CICR). Le Laboratoire européen de physique des particules (CERN) se situe à cheval sur la frontière franco-suisse, à l'ouest de la ville. Genève est également un centre industriel, spécialisé dans les industries de haute technologie et la mécanique de précision (horlogerie, chimie, électromécanique, bijouterie). Les autres secteurs industriels sont l'agroalimentaire, la confection, l'imprimerie et l'industrie du tabac. Desservie par le TGV et par l'autoroute, située sur l'axe routier menant au tunnel du Mont-Blanc (vallée de l'Arve), Genève est devenue un important carrefour de communications. L'aéroport international Genève-Cointrin est le deuxième de Suisse. 3 PAYSAGE URBAIN Traversée par le Rhône, Genève s'étend sur les deux rives du fleuve. Le premier peuplement s'est développé sur une colline de la rive gauche. La vieille ville s'étend aujourd'hui au sud, autour de l'ancienne cathédrale. Elle abrite les quartiers d'affaires ainsi que le quartier résidentiel des Eaux-Vives et le quartier ouvrier de Carouge. Elle est bordée au sud-ouest et au sud-est par des quartiers plus modernes comme celui de la Place Neuve (XIXe siècle). Les rues sont étroites et sinueuses (rue de la Cité, Grand'Rue, etc.), bordées de hautes maisons anciennes de style médiéval, sauf le long du fleuve où les avenues sont larges et les quais modernes. Dans le port se dresse le plus haut jet d'eau du monde (145 m). Plusieurs ponts enjambent le Rhône ; l'un d'entre eux traverse une petite île, l'île Rousseau, où est érigée une statue de l'écrivain. La ville neuve se situe au nord, sur la rive droite du fleuve. Elle a un caractère essentiellement résidentiel, avec la place et la gare de Cornavin, le quartier Saint-Gervais, où se situent les grands hôtels, le quartier des Délices, où résida Voltaire de 1755 à 1758, ou encore le quai du Mont-Blanc. Le quartier international, au nord, se caractérise par ses grands immeubles modernes. Il comprend la vaste place des Nations et le parc de l'Ariana où se dresse le palais des Nations (1929-1936), siège de l'ONU. Entourée de boulevards qui épousent le tracé des anciens remparts de la ville, Genève possède de nombreux parcs et jardins publics. Les principaux sont, sur la rive gauche, le Jardin anglais, le parc des Eaux-Vives ou encore la promenade des Bastions. Sur la rive droite, les trois parcs Mon Repos, la Perle du Lac et Villa Barton constituent un magnifique ensemble paysager. Les édifices les plus intéressants sont situés dans la vieille ville : on peut y admirer l'ancienne cathédrale Saint-Pierre (XIIe-XIIIe siècles), temple protestant depuis 1536, en partie gothique (XVe siècle) et dotée au XVIIIe siècle d'une façade néogrecque ; l'hôtel de ville (XIVe-XVe siècles), de style florentin ; l'église de la Madeleine (XIVe-XVIIe siècles) ; le temple de l'Auditoire, où prêcha le réformateur religieux écossais John Knox et où enseigna le théologien français Jean Calvin ; la maison natale de Jean-Jacques Rousseau (XVIIIe siècle) ; la maison Tavel (XIVe siècle), la plus ancienne maison de Genève ; ou encore la pittoresque place du Bourg-au-Four, où se tenaient jadis les foires du Moyen Âge. 4 ARTS ET CULTURE Les principaux musée sont le musée d'Art moderne (Petit Palais), qui abrite une importante collection de peintures françaises et européennes depuis la période impressionniste, le muséum d'Histoire naturelle, le musée Baur (collections d'art d'Extrême-Orient), le musée Ariana et sa très belle collection de céramiques, le musée de l'Horlogerie et de l'Émaillerie et le musée d'Art et d'Histoire, où l'on peut admirer le célèbre retable de Konrad Witz (1444). Genève est une ville très cosmopolite. Les étrangers y représentent 30 p. 100 de la population (fonctionnaires internationaux, travailleurs immigrés, etc.). Le français est la langue dominante et, malgré l'ancienne dénomination de « Rome protestante «, la moitié des habitants de Genève sont catholiques. La ville possède une université, l'université de Genève, fondée sous le nom de Collège de Genève par Jean Calvin en 1559, et de nombreux établissements techniques, dont la célèbre école d'Horlogerie. 5 HISTOIRE 5.1 Les origines Genava ou Genva fut la cité la plus septentrionale du peuple celte des Allobroges. Elle passa sous domination romaine au IVe IIe siècle av. J.-C. Devenue siège épiscopal au siècle apr. J.-C., elle fut conquise par les Burgondes en 433, puis prise par les Francs en 534, avant d'être rattachée au Saint Empire romain germanique en 1032. Le gouvernement de la ville fut alors confié à un prince-évêque. La cité ne tarda pas à devenir l'enjeu de disputes, opposant tour à tour les Genevois, désireux d'obtenir leur indépendance et de rejeter la tutelle épiscopale, les ducs de Genève, les évêques et les ducs de Savoie (voir maison de Savoie). Profitant des troubles de la guerre de Cent Ans, qui entraînèrent le déplacement vers l'est des grandes routes commerciales de France, Genève devint, dès le XVe siècle, une place bancaire. Ce n'est qu'avec l'adoption de la Réforme, introduite par Guillaume Farel, et la proclamation de la république de Genève, en 1536, que la ville devint une cité libre. 5.2 La « Rome du protestantisme « Jean Calvin, invité à Genève par Guillaume Farel, y fit un premier séjour (1536-1538) avant de s'y fixer définitivement en 1541. Il dota la ville d'une Constitution très stricte et instaura un gouvernement théocratique qui, malgré son intolérance (condamnations, bannissements, exécutions, etc.), allait se maintenir pendant deux siècles. Sous Calvin, Genève devint une cité intellectuelle et spirituelle, brillante et cosmopolite, accueillant un grand nombre de persécutés religieux dont Clément Marot, John Knox ou encore Théodore de Bèze, avec lequel Calvin fonda l'académie de Genève. La ville acquit une grande influence sur l'Europe protestante et devint un important centre d'érudition. Dans la nuit du 12 décembre 1602, le duc de Savoie, Charles-Emmanuel Ier, fit une ultime tentative pour conquérir la ville. Son attaque surprise des remparts de Genève, connue sous le nom de Nuit de l'Escalade, se solda par un échec. Il dut se résigner à signer le traité de Saint-Julien, par lequel la maison de Savoie renonçait définitivement à Genève. 5.3 Le « siècle des Lumières « La cité brilla à nouveau par sa vie intellectuelle au cours du XVIIIe siècle avec notamment Jean-Jacques Rousseau, le financier Jacques Necker et sa fille Germaine, la future Mme de Staël, Horace Benedict de Saussure ou encore Voltaire, qui trouva refuge à Genève de 1755 à 1758. Lors de la Révolution française, les partis aristocrates et démocrates se disputèrent le contrôle de Genève. L'année 1792 fut marquée par le renversement de l'aristocratie et l'établissement d'un gouvernement révolutionnaire. En 1798, la France du Directoire annexa la ville, qui devint le chef-lieu du département du Léman. Après le renversement de Napoléon et l'effondrement de l'Empire, Genève recouvra son indépendance et rejoignit, en 1815, la Confédération helvétique ( voir Suisse). De 1841 à 1878, la ville fut secouée par des troubles politiques issus de la rivalité entre conservateurs et radicaux. Les éléments démocratiques finirent toutefois par triompher (référendum de 1879). 5.4 La vocation internationale Centre commercial, bancaire et intellectuel, siège de la Croix-Rouge, fondée par Henri Dunant en 1863, la ville s'orienta alors vers son rôle de capitale de la diplomatie internationale en devenant, en 1920, le siège de la Société des Nations. Plusieurs conférences importantes eurent lieu à Genève entre les deux guerres mondiales, notamment la conférence sur le désarmement naval de 1927 et la conférence sur le désarmement mondial, en 1932. Le départ de la Société des Nations, en 1939, porta un coup économique sérieux à la ville, mais celle-ci refit lentement surface. En 1947, Genève devint le siège européen des Nations unies, puis, en 1948, de l'Organisation internationale du travail et de l'Organisation mondiale de la santé, rapidement suivies par d'autres organismes internationaux. La ville est demeurée un important forum pour les confrontations diplomatiques internationales, notamment avec la conférence de Genève, en 1954, qui traita de l'avenir de l'Indochine (voir guerre d'Indochine) et aboutit, sous l'influence de Pierre Mendès France, à un accord de cessez-le-feu au Viêt Nam et à la partition de ce pays en deux zones. Au début de 1962, plusieurs pays menèrent des négociations sur le désarmement à Genève. Les négociations entre les dirigeants serbes, musulmans et croates sur l'avenir de la Bosnie, déchirée par la guerre, débutèrent dans la ville en 1993. Population (2005) : 178 722 habitants ; agglomération : 427 396 habitants.

« Dans la nuit du 12 décembre 1602, le duc de Savoie, Charles-Emmanuel I er, fit une ultime tentative pour conquérir la ville.

Son attaque surprise des remparts de Genève, connue sous le nom de Nuit de l’Escalade, se solda par un échec.

Il dut se résigner à signer le traité de Saint-Julien, par lequel la maison de Savoie renonçait définitivementà Genève. 5.3 Le « siècle des Lumières » La cité brilla à nouveau par sa vie intellectuelle au cours du XVIIIe siècle avec notamment Jean-Jacques Rousseau, le financier Jacques Necker et sa fille Germaine, la future Mme de Staël, Horace Benedict de Saussure ou encore Voltaire, qui trouva refuge à Genève de 1755 à 1758. Lors de la Révolution française, les partis aristocrates et démocrates se disputèrent le contrôle de Genève.

L’année 1792 fut marquée par le renversement de l’aristocratie etl’établissement d’un gouvernement révolutionnaire.

En 1798, la France du Directoire annexa la ville, qui devint le chef-lieu du département du Léman.

Après lerenversement de Napoléon et l’effondrement de l’Empire, Genève recouvra son indépendance et rejoignit, en 1815, la Confédération helvétique ( voir Suisse). De 1841 à 1878, la ville fut secouée par des troubles politiques issus de la rivalité entre conservateurs et radicaux.

Les éléments démocratiques finirent toutefois partriompher (référendum de 1879). 5.4 La vocation internationale Centre commercial, bancaire et intellectuel, siège de la Croix-Rouge, fondée par Henri Dunant en 1863, la ville s’orienta alors vers son rôle de capitale de la diplomatieinternationale en devenant, en 1920, le siège de la Société des Nations. Plusieurs conférences importantes eurent lieu à Genève entre les deux guerres mondiales, notamment la conférence sur le désarmement naval de 1927 et la conférence surle désarmement mondial, en 1932.

Le départ de la Société des Nations, en 1939, porta un coup économique sérieux à la ville, mais celle-ci refit lentement surface.

En 1947,Genève devint le siège européen des Nations unies, puis, en 1948, de l’Organisation internationale du travail et de l’Organisation mondiale de la santé, rapidement suiviespar d’autres organismes internationaux. La ville est demeurée un important forum pour les confrontations diplomatiques internationales, notamment avec la conférence de Genève, en 1954, qui traita de l’avenir del’Indochine ( voir guerre d’Indochine) et aboutit, sous l’influence de Pierre Mendès France, à un accord de cessez-le-feu au Viêt Nam et à la partition de ce pays en deux zones.

Au début de 1962, plusieurs pays menèrent des négociations sur le désarmement à Genève.

Les négociations entre les dirigeants serbes, musulmans et croates surl’avenir de la Bosnie, déchirée par la guerre, débutèrent dans la ville en 1993. Population (2005) : 178 722 habitants ; agglomération : 427 396 habitants.. »

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