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Giolitti, Giovanni

Publié le 23/02/2013

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Giolitti, Giovanni (1842-1928), chef politique italien, né à Mondovi, dans le Piémont. Après ses études juridiques, il entra dans la vie politique et fut élu pour la première fois au Parlement en 1882. Il reconnut le droit des travailleurs à la grève au cours de son premier mandat de président du Conseil (1892-1893), mais fut contraint de démissionner après avoir été impliqué dans un scandale bancaire. Il revint à nouveau au pouvoir en 1903 comme président du Conseil et occupa cette fonction presque sans interruption jusqu'en 1914 à la tête de différents gouvernements libéraux de coalition (1906-1909 ; 1911-1914). Au cours de cette période, il fit voter plusieurs lois sociales et une loi instaurant le suffrage universel pour les hommes. De 1911 à 1912, il engagea l'Italie dans une guerre avec la Turquie qui aboutit à l'annexion de la Libye, de Rhodes et du Dodécanèse. Bien qu'il eût quitté ses fonctions au début de la Première Guerre mondiale, Giolitti tenta, mais sans succès, de préserver la neutralité de l'Italie.

De nouveau président du Conseil de 1920 à 1921 pendant les années troublées de l'après-guerre, il s'allia avec Benito Mussolini, initiative qui permit de renforcer le prestige de ce dernier et lui facilita la prise du pouvoir en 1922.

« La critique n'est pas une censure La critique s'attache a ('examen des connaissances qui ne sont pas tirees de ('experience.

Elle montre que Ia raison a des limites.

Elle ne censure pas lorsqu'elle s'oppose au dogmatisme et au scepticisme. La critique n'est pas une censure mais une purification Pour Kant, la cri-tique est avant tout une methode.

Elle nest pas l'accomplissement d'un systeme philoso- phique, mais le socle sur lequel it repose.

Elle est une sorte de purifica- tion de la connaissance. Elle s'attache donc a exa- miner le. »

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