Devoir de Philosophie

Goldsmith, Oliver.

Publié le 14/05/2013

Extrait du document

Goldsmith, Oliver. Goldsmith, Oliver (1730-1774), écrivain anglo-irlandais. Né à Pallasmore (Irlande), Oliver Goldsmith, fils d'un ecclésiastique anglican, entre en 1744 au Trinity College de Dublin, puis étudie la médecine à Édimbourg. Il part pour un grand voyage à pied à travers l'Europe, parcourant la France, la Suisse et l'Italie. De retour en Angleterre en 1756, il exerce quelque temps la médecine, tout en écrivant des livres pour enfants et des articles pour différentes revues. En 1762, il publie le Citoyen du monde, une série de lettres sur le modèle des Lettres persanes de Montesquieu, décrivant la vie à Londres et censées avoir été rédigées par un voyageur chinois. Il rencontre Samuel Johnson, la figure littéraire la plus en vue de l'époque, qui l'introduit auprès de Reynolds et d'Edmund Burke, et devient membre du Literary Club. En 1764, il utilise les connaissances acquises lors de ses voyages pour écrire son poème philosophique The Traveller. En 1766, il publie le Vicaire de Wakefield, roman sentimental qui devient l'une des fictions les plus populaires de son pays, et dont les ventes lui permettent de combler ses dettes (et d'éviter de ce fait la prison). Dans le Village abandonné (1770), poème écrit en distiques rimés, Goldsmith idéalise la vie rustique et dénonce les méfaits du commerce. L'oeuvre, admirée par Goethe, marque le passage du néoclassicisme au romantisme. Pour protester contre l'invasion de la scène par le sentimentalisme, il écrit ses « comédies amusantes « : The Good Natured Man (« L'homme de bonne qualité «, 1768) et She Stoops to Conquer (« Elle s'abaisse pour vaincre «, 1773), proche de la farce, qui rompt définitivement avec la comédie sentimentale, et dont le ressort comique repose principalement sur les méprises et les quiproquos. Goldsmith meurt à Londres en 1774, ruiné par ses extravagances et sa prodigalité envers ses amis dans le besoin. Sur le monument funéraire que lui a érigé le Literary Club à l'abbaye de Westminster, on peut lire le dernier hommage que lui a rendu Samuel Johnson : « Nullum quod tetigit non ornavit « (« Il ne touchait à rien sans l'embellir «). Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation. Tous droits réservés.

Liens utiles