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Goodis, David - écrivain.

Publié le 29/04/2013

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Goodis, David - écrivain. Goodis, David (1917-1967), écrivain et scénariste américain. Né à Philadelphie (Pennsylvanie), David Goodis publie son premier roman, Retour à la vie (Retreat from Oblivion, 1938), à vingt et un ans. Cet ouvrage -- le plus autobiographique de l'auteur --, évocation du mal de vivre d'un jeune couple sur fond de guerre d'Espagne, de nazisme et de désoeuvrement, reçoit un accueil favorable de la critique, ce qui encourage Goodis à vivre de sa plume. Il écrit alors des nouvelles (beaucoup de récits d'aviation) dans des pulp magazines, ainsi que des dramatiques pour la radio. Il passe au thriller romantique avec Cauchemar (Dark Passage, 1946) -- dans lequel un homme change de visage pour échapper à une condamnation injuste --, puis signe un contrat de scénariste à Hollywood. Il publie ensuite la Garce (Behold the Woman, 1947), portrait caustique d'un homme victime d'une femme, et un roman angoissant sur le thème de l'amnésie, La nuit tombe (Nightfall, 1947). Il retourne vivre à Philadelphie et écrit des romans noirs, magnifiques et désespérés : le très classique Section des disparus (Of Missing Persons, 1950), puis Cassidy's Girl (1951), Rue barbare (Street of the Lost, 1952) et Obsession (Of Tender Sin, 1952), une trilogie amère sur la déchéance. Avec le Casse (The Burglar, 1953), il raconte l'histoire d'un cambriolage farfelu organisé par des truands non dépourvus d'humour. Il invente aussi des histoires d'amour fou dans des taudis hantés par la plus dangereuse des pègres -- la Lune dans le caniveau (The Moon in the Gutter, 1953), Vendredi 13 (Black Friday, 1954) -- et signe un chef-d'oeuvre, Sans espoir de retour (Street of no Return, 1954). Dans ces ouvrages très sombres empreints d'une « poésie du sordide «, Goodis met en scène des personnages écrasés par la vie, brisés dans leur chair, ratés solitaires errant dans les bas-fonds des villes à la recherche d'alcool, conjuguant malchance et passé douloureux, et subissant de plein fouet la violence du monde et de la vie. Après un intéressant roman sans intrigue policière, la Blonde au coin de la rue (The Blonde on the Street Corner, 1954), il revient à ses obsessions tragiques avec Descente aux enfers (The Wounded and The Slain, 1955), Tirez sur le pianiste (Down There, 1956), adapté au cinéma par François Truffaut (1960), l'Allumette facile (Fire in the Flesh, 1957), rencontre magique d'un clochard pyromane et d'une jeune aveugle, les Pieds dans les nuages (Night Squad, 1961), histoire d'un policier et de sa phobie des rats, et la Pêche aux avaros (The Raving Beauty, 1967). En France, son « mythe « s'installe au début des années soixante. Plusieurs de ses romans ont été portés à l'écran. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation. Tous droits réservés.

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