greffe - Mécedine.

greffe - Mécedine. greffe (médecine), transfert sur un patient receveur d'un tissu ou d'un organe provenant du patient lui-même ou d'un autre individu, le donneur, ou implantation d'un organe artificiel dans l'organisme d'un patient. Un tissu greffé peut être prélevé sur une autre partie de l'organisme du patient, ou sur un donneur. Un organe greffé provient généralement d'un autre individu (vivant ou mort), mais peut aussi être artificiel (à l'image des coeurs artificiels développés depuis les années 1950). Les greffes d'organes entiers provenant d'un donneur, qui nécessitent un rétablissement chirurgical de la continuité des vaisseaux sanguins, sont également appelées transplantations d'organes. Les tissus que l'on peut greffer sont la moelle osseuse, la peau, l'os et la cornée. La greffe de moelle osseuse est indiquée chez les patients atteints de leucémie. La peau est greffée essentiellement au cours du traitement des brûlures graves. On a recours aux greffes d'os notamment dans la réparation de fractures et aux greffes de cornée à l'occasion de différentes affections cornéennes. La technique est une simple apposition du greffon contre le tissu du receveur, sauf dans le cas de la moelle osseuse, où le prélèvement est perfusé par voie intraveineuse. Chaque fois que c'est possible, c'est-à-dire surtout dans le cas de la peau et de l'os, on pratique une autogreffe (ou greffe autologue), en prélevant le greffon sur le sujet luimême. C'est le meilleur moyen de limiter le rejet, la destruction du tissu, par le système immunitaire. Il faut souvent se contenter d'une allogreffe (ou homogreffe, ou greffe homologue), ce qui oblige à rechercher le donneur le plus proche possible, génétiquement, du receveur. On espère pouvoir bientôt maîtriser davantage le phénomène de rejet et réaliser plus couramment des hétérogreffes (ou greffes hétérologues, ou xénogreffes), à partir de tissus animaux. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation. Tous droits réservés.