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Gueldre

Publié le 22/02/2012

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1 PRÉSENTATION Gueldre, en néerlandais Gelderland, province du centre-est des Pays-Bas, à la frontière avec l'Allemagne. 2 GÉOGRAPHIE La province s'étend sur une plaine accidentée de collines dans la Veluwe, culminant au Zijpenberg, près d'Arnhem, à 106 m. La Veluwe, au sol formé de sable et de moraines glaciaires, occupe l'essentiel de la province, dans sa partie nord et ouest. Elle se prolonge jusqu'au bras de l'IJsselmeer qui sépare les polders du Flevoland de la terre ferme. Au nord-est se situe l'Achterhoek, sablonneux lui-aussi. Le Hollandse IJssel coule entre ces deux régions. Au sud-ouest, la Betuwe forme comme un long appendice. Les argiles fluviales y ont été déposées par plusieurs cours d'eau importants : la Meuse, le Waal et le Rhin inférieur. C'est la plus riche des trois régions. Plusieurs canaux de grand gabarit traversent la province, notamment dans la Betuwe, pour relier les principaux cours d'eau entre eux et à la Randstad. 3 ÉCONOMIE La province a pour chef-lieu Arnhem, qui est l'une des villes principales, avec Nimègue (Nijmegen) et Apeldoorn. L'économie de la province est diversifiée. Les productions fruitières sont importantes (pommes, cerises) dans la province, qui produit également des légumes. Une large place est laissée à l'élevage : élevage bovin (viande et lait), élevage ovin, production d'œufs, élevage de canards d'Harderwijk. La Gueldre est également une région industrielle, d'autant plus qu'elle a bénéficié depuis les années 1960 de la déconcentration des activités industrielles et tertiaires de la Randstad, notamment dans la Veluwe. On y trouve des industries agroalimentaires (conserveries, manufacture de tabac à Wageningen), métallurgiques (Arnhem), textiles (fabrication de fibres synthétiques à Arnhem, blanchisseries à Apeldoorn), chimiques (Apeldoorn), de constructions mécaniques et électriques (Nimègue), ou encore des imprimeries (Wageningen), des briqueteries et des fabriques de mobilier. Les activités tertiaires sont également importantes, notamment à Arnhem, qui joue un rôle administratif non négligeable dans le pays. Plusieurs villes accueillent des centres de formation supérieure : recherche technologique à Arnhem, faculté d'agronomie et École supérieure d'agriculture à Wageningen, Université catholique des Pays-Bas à Nimègue. Le tourisme est également présent, notamment dans les principales villes (Musée néerlandais de plein air, à Arnhem), au musée-palais de Het Loo, au nord d'Apeldoorn, ou dans le parc national Veluwezoom (4 600 ha). Le réseau de transport est dense dans la province, traversée par de nombreuses autoroutes et voies de chemin de fer, exception faite de l'Achterhoek, quelque peu à l'écart de ce réseau. 4 HISTOIRE Le comté de Gueldre, appartenant au Saint Empire romain germanique, apparut au XIe siècle et s'élargit sensiblement au début du XIIe en annexant la Veluwe. Il faisait partie de la Ligue hanséatique. Érigé en duché en 1339, possession de la famille de Nassau, la Gueldre passa au duc de Bourgogne Charles le Téméraire, dont la famille tenait déjà le Brabant et la Zélande. À sa mort, le mariage de sa fille à Maximilien de Habsbourg fit passer le duché de Gueldre à l'Autriche et, plus tard, à l'Espagne. En 1579, la Basse-Gueldre rejoignit l'Union d'Utrecht, alliant les provinces protestantes, à l'origine des Provinces-Unies. La Haute-Gueldre, restée espagnole, passa aux mains de la Prusse lors de la guerre de Succession d'Espagne, après avoir connu la domination française. Les Français prirent la Gueldre en 1795 et l'Empire y établit sa domination jusqu'en 1814. Le congrès de Vienne la partagea entre les Pays-Bas et la Prusse. Elle fut le cadre de plusieurs batailles de la Seconde Guerre mondiale, dont la plus importante et dramatique fut celle d'Arnhem (17-27 septembre 1944), rendue célèbre par le livre de C. Ryan, Un pont trop loin, dont le titre reprenait l'expression du général Browning. Superficie : 4 995 km2 ; population (2003) : 1 960 422 habitants.

« En 1603 , il se proclama shogun (dictat eur mili­ tair e) e t établit son gouvernement à Edo , l'empe­ reur restant sous surveillan ce à Kyoto.

Le château d 'Edo fut agrandi e~ devint le symbo le de la puis­ sance du shogun .

A l'apogée de son pouvoir, le chateau comptait 66 portails et 36 postes de garde.

Aujourd'hui capitale du Japon , Tokyo est éga­ le m e nt le centre administratif de la riche plaine du Kanto , qui regroupe les préfectures d 'lbaraki, d e Tochigi , de Gunma , de Saitama , d e Chiba et de Kanagawa .

La municipa l ité est administrée par un gouverneur élu qui est assisté d'une assemblée composée de 126 conseillers.

Malgré quelques amorces de décentralisation , toutes les préf ec­ tures de province possèdent des bureaux à Tokyo.

L'empreinte de l'histoire La disposition de la ville moderne de Tokyo est profondément marquée par l'histoire, notam­ me nt par les techniques utilisées dans la construc­ tion des forteresses japonaises au Moyen Âge.

Au xv• siècle , Edo ~tait un village bâti autour d' un château féodal.

A la différence des donjons euro­ péens de la même période , les bastides japonaises n'étaient pas closes de murailles , mais protégées par un système de douves .

Le châ teau propr e- ment dit, demeur e du seigneur féodal , s'élevait à l'intérieur d'une pre mière douv e, l'uchibori .

Entre celle-ci et la douv e extérieure (so tobon ), la ville haute (yamanote) était rés ervée aux dem eures de l'aristocratie et de l'élit e guerrière.

Les ma r­ chands et les artisans vivaient au-delà des foss és, dans la ville bass e ou jokamachi .

Les templ es bouddhistes et shintoïstes étaient situés à la limit e de la zone fortifiée.

Au-delà des douves , la ville éta it d éco upée en carrés réservés aux différents corps de métier.

Il y avait ainsi le quartier d es marchands de soie (gofuku- cho ), celui des poissonniers (sa kana­ macht) et celui des forgerons (kaji-cho ).

Les ma isons étaient construites e n bois et les incendies tellement fréquents qu'ils reçurent le nom de " fleurs d'Edo ».

Le grand incendi e de 1 657 détruisit une grande partie de l a ville et causa la mort de 100 000 personnes.

Le développement rapide de la ville aux XVI'" et xvu• siècles entraîna l'ass èch em e nt des marais environnants.

Les autorités firent cons truir e un réseau de canaux pour drainer l es crues des rivières Ara et Tone .

La population é tait approvi­ sionnée en eau potable grâce à un aqueduc, la distribu tion étant assurée par un réseau d e conduites en bois qui est toujours en service.

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Le temple Senscrji , dans le quartier d 'Asakusa non loin du parc de Uen o, figure parmi les sanctuaires les plu s réputés de Tokyo.

Les jours de fête , les rue s env ironnantes sont envahie s par les musiciens, les dan seurs et les marchands amb ulants.

Comme l'ensemble du Japon, Edo demeura isol é du mond e extérieur jusqu'en 1 854, lors­ qu'une flotte américain e conduite par le com­ modore Matthew Perry jeta l'ancre dans la baie et exigea l'ouverture du pays au commerce occ ident al.

En 1867 , le shogun démissionna et, l' a nnée suivante, l' empereur insta lla sa cour à Edo , rebap tisé Tokyo («cap itale de l'Est »).

La cro issan ce de la ville prit alors un nouvel essor.

Au début du xx• siècle, celle-ci comptait déjà plus de 7 millions d' habitants .

Au cours de ce siècle , la ville a été presque enti ère m ent détruite à deux reprises , par le trembl em e nt de terre de 192 3 e t par les bombar­ dem e nts alliés à la fin de la Seconde Guerre mondial e.

Chaque reco nstru ction s'es t accompa­ gnée d'un e mod ernisation.

Il en résulte un mé lang e d 'archit ecture hétér ocl ite qui fait voisi­ ner l'habitat traditionnel avec des bâtisses de style occidental.

On voit souvent a ujourd'hui des petites maisonn ettes écrasées entre les tours de deux buildings ultramod ernes.

Malgré les cata­ clysmes du pass é, 30% des log ements du centre­ ville sont toujours en bois.

La plu part des constructions nouvelles font cependant appel au béton et à d es matériaux ignifug és.

Le visage de la modernit é L'ancie n ch ât eau d ' Edo est aujourd 'hui le Palais imp érial.

Situé au centre géographique de la ville , il est en ch âssé d ans d e vas tes jardins , toujours prot égés par une double douve.

Non loin du palais, le bâtim ent de la Diète nation ale, construit entr e 1918 et 1936, fut durant longt emps l'édi fice le plus h aut du Japon , les risqu es sismiques ayant e ntr aîn é l'int erdiction de tout e construct i on dépassant 30 rn de hauteur.

Depuis les années 1960 cepe ndant , Tokyo a p e rdu de son exotisme en se hérissant de nou­ vea ux gra tte-ci e l e n béton renforcé.

Malgré cette poussée e n h a uteur , la surface des immeubles demeure restreint e e n raison du prix exorbitant des terra ins.

Parmi les buildings les plus impo­ sants du nouveau Tok yo, il f aut mentionner la tour des éditions Mainichi , jou xtant la douve sep­ tentrion ale de l'an cien Edo , la cathédrale de Toky o, couronn ée d'un imm ense clocher pointu , e t l a gigantesque tour de quarante étages du Cen tre de commerce intern ational sur le quai Ha rumi.

Dans un autre genre, la tour de Tokyo , construit e en 1958 sur le modèle de la tour Eiffel et utilis ée pour la transmissi on locale des pro­ grammes de t é lévision , s'élève au-dessus de la ville à une haute ur de plus de 300 m.

Des villes dans la vill e De nombreux centres commerciaux se sont développés à Tokyo autour des gares.

L'exemple a été donné par la gare du quartier populaire de Shinjuku, au nord-o uest d e la ville, dont les quais sont flanqués de deux grands magasins.

S'y sont joints des imm eubles de bureaux et des galeries marchandes animées la nuit par des bars et des caba rets .

Les gares de Shimb ashi et de Yokoha­ ma se sont dotées de compl exes semb lables ; on trouve éga lement des succursales de plusi eurs. »

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