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Hendricks, Barbara - musique.

Publié le 17/05/2013

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Hendricks, Barbara - musique. 1 PRÉSENTATION Hendricks, Barbara (1948- ), soprano américaine. 2 UNE FORMATION À LA JUILLIARD SCHOOL Née à Stephens (Arkansas), Barbara Hendricks s'oriente, après des études de chimie et mathématiques, vers le chant, qu'elle étudie avec la mezzo-soprano Jennie Tourel, à la Juilliard School de New York. Avant même la licence finale (1973), elle chante beaucoup en concert et remporte des prix, dont, en 1972, le Grand Prix du Concours international de Paris. Elle débute en 1974 à San Francisco, dans l'Ormindo de Pier Francesco Cavalli (Erisbe). C'est avec Suzanne des Noces de Figaro de Wolfgang Amadeus Mozart au Deutsche Oper de Berlin (1978), puis Gilda de Rigoletto à Orange en 1980, qu'elle s'impose dans le répertoire traditionnel, accédant très vite à une notoriété très large. 3 ÉVOLUTION DU RÉPERTOIRE L'atout majeur de sa voix de lyrique léger est la beauté d'un timbre très personnel, alliant légèreté et rondeur, avec dans le haut-médium et l'aigu une vibration et une couleur légèrement cuivrée, particulièrement séduisantes. Les rôles alliant fragilité et charme, comme Nanetta du Falstaff de Giuseppe Verdi, qu'elle chante beaucoup en 1982, ou Sophie du Chevalier à la rose de Richard Strauss, rôle de ses débuts au Metropolitan Opera en 1986, lui conviennent particulièrement. Une touchante vulnérabilité caractérise ses autres incarnations mozartiennes (Pamina et, en concert, Ilia d'Idomenée, roi de Crète) et les héroïnes de plusieurs opéras français abordés après le Roméo et Juliette de Charles Gounod de ses débuts à l'Opéra de Paris (1982) : les Pêcheurs de perles de Georges Bizet, Pelléas et Mélisande de Claude Debussy, les Contes d'Hoffmann de Jacques Offenbach (Antonia). Elle chante aussi Manon de Jules Massenet (1991) et s'essaie, assez brièvement, au bel canto donizettien (Don Pasquale et l'Élixir d'amour à Lyon en 1989 et 1992). Tentée par des rôles plus lyriques, comme Micaela de Carmen dès 1984 à Orange, et Mimi de la Bohème de Giacomo Puccini pour le film de Luigi Comencini (1987), elle leur réserve ses apparitions scéniques désormais rares (Mimi à Lyon et Liù de Turandot à Orange en 1997, Tatiana d'Eugène Onéguine de Piotr Tchaïkovski en 2000 à Nice). 4 CONCERT ET DISQUE : DES FACETTES ESSENTIELLES Elle consacre l'essentiel de son activité actuelle à ses nombreux concerts et récitals, ainsi qu'à l'enrichissement d'une discographie déjà très vaste, favorisée par la nature particulièrement phonogénique de sa voix, et comprenant, à côté des opéras et oratorios, un nombre impressionnant de récitals, allant des airs lyriques ou sacrés à la mélodie et à l'opérette, à George Gershwin, Duke Ellington, ou encore aux negro spirituals, première musique entendue par cette fille de pasteur méthodiste. Elle s'associe aussi à diverses actions humanitaires. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation. Tous droits réservés.

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