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Horne, Marilyn - musique.

Publié le 17/05/2013

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Horne, Marilyn - musique. 1 PRÉSENTATION Horne, Marilyn (1934- ), mezzo-soprano américaine. 2 LES DÉBUTS Née à Bradford (Pennsylvanie), Marilyn Horne reçoit une première formation de son père et chante en public dès l'âge de quatre ans. Elle étudie à l'University of Southern California avec William Vennard et Gwendolyn Koldofski et suit les masterclasses de Lotte Lehmann. Elle chante un temps au sein de la Robert Wagner Chorale et débute sur scène à Los Angeles dans le rôle de Háta (la Fiancée vendue de Smetana) en 1954, année où elle prête sa voix à Carmen dans Carmen Jones d'Otto Preminger. Elle passe trois saisons (1956-1959) à l'opéra de Gelsenkirchen (RFA), où elle chante dans les registres de soprano (Mimi de la Bohème ; Tatiana d'Eugène Onéguine...) et de mezzo. Elle alterne également ces registres à San Francisco, après des débuts remarqués en Marie de Wozzeck, en 1960. 3 UNE IDENTITÉ PEU À PEU AFFIRMÉE Dès 1961, début d'une fructueuse collaboration avec Joan Sutherland et Richard Bonynge (Beatrice di Tenda de Bellini en concert à New York), le bel canto romantique devient un de ses terrains d'élection. Au milieu des année soixante, elle s'affirme clairement comme mezzo-soprano, en particulier dans Rossini, dont elle interprète l'Italienne à Alger (Vancouver, 1965), Arsace de Semiramide (Boston, 1965) et un triomphal Neocles du Siège de Corinthe à la Scala de Milan (1969). Mais elle chante aussi Carmen (Carmen), Orphée (Orphée et Eurydice), Eboli (Don Carlos), Amneris (Aïda), notamment au Metropolitan de New York. À la fin des années soixante-dix, tout en se concentrant sur les contraltos rossiniens, singulièrement sur les rôles masculins (Arsace, Tancrède, Malcolm ou Falliero), elle prête sa voix aux héros de l' opera seria baroque ; Rinaldo de Haendel, dès 1975 (Houston) et Orlando furioso de Vivaldi (Vérone, 1978, puis Paris, 1981) font sensation, tout comme Orlando de Haendel en 1985-1986 (Venise, San Francisco, New York). À la fin des années quatre-vingt, elle aborde Mrs. Quickly (Falstaff) et Dalila (Samson et Dalila), et participe en 1991 à la création de The Ghosts of Versailles de John Carigliano. Enfin, en octobre 1998, elle commence une tournée d'adieux à Paris. 4 IMPÉRIEUSE ET DRÔLE Imposante par son aplomb scénique comme par l'impact de son timbre très personnel et d'un registre grave enrichi de résonances de poitrine savamment dosées, virtuose en vocalises, trilles, variations et cadences, mais aussi capable de soutenir avec sobriété une ligne de chant à l'impeccable legato, elle montre enfin beaucoup d'humour, en particulier lors de ses nombreux récitals d'une grande variété stylistique et linguistique. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation. Tous droits réservés.

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