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hypophyse (Biologie et Anatomie).

Publié le 22/04/2013

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biologie
hypophyse (Biologie et Anatomie). 1 PRÉSENTATION hypophyse, glande endocrine reliée à la partie antérieure du cerveau sécrétant plusieurs hormones importantes. L'hypophyse, également appelée glande pituitaire, comprend deux régions d'origines embryonnaires distinctes : l'hypophyse antérieure et l'hypohyse postérieure. Ces deux lobes sont étroitement liés à l'hypothalamus, une région de la base du cerveau située au-dessus de l'hypophyse et régulant ses sécrétions d'hormones. L'hypothalamus contrôle ainsi indirectement toutes les glandes du système endocrinien. L'hypophyse repose dans la selle turcique, une petite cavité de l'os sphénoïde située sous le chiasma optique (point d'intersection des nerfs optiques). Cette localisation explique pourquoi des hypertrophies anormales de l'hypophyse, dues par exemple à des tumeurs, peuvent affecter la vue. Cette glande pèse 28 g en moyenne chez l'adulte. Elle est toutefois légèrement plus petite chez la femme et les sujets âgés. L'hypophyse antérieure se développe chez l'embryon à partir de l'ectoderme, tout comme le palais, alors que l'hypophyse postérieure est dérivée des tissus nerveux embryonnaires qui forment la partie du cerveau que l'on appelle diencéphale. Ces deux lobes sont tous deux des glandes endocrines reliées à l'hypothalamus par la tige pituitaire. Leurs fonctions sont indépendantes et portent sur des parties différentes du corps. Les lésions situées dans cette région, provoquées par une tumeur ou un traumatisme accidentel, entraînent des dysfonctionnements complexes. 2 HYPOPHYSE ANTÉRIEURE Cinq catégories de cellules endocrines ont été identifiées dans l'hypophyse antérieure. Les sécrétions hormonales de ces cellules sont contrôlées par des facteurs régulateurs produits par l'hypothalamus. Ces facteurs sont libérés par les neurones hypothalamiques dans une région très vascularisée, l'éminence médiane, et atteignent l'hypophyse antérieure par voie sanguine, par le système porte hypothalamo-hypophysaire. La moitié des cellules de l'hypophyse antérieure sécrètent l'hormone de croissance sous le contrôle de la somatotrophine et de la somatostatine de l'hypothalamus. L'hormone de croissance (GH) stimule la production de somatomédines (molécules intervenant dans la régulation de la croissance) au niveau du foie. Elle active la division cellulaire et stimule la formation des cartilages. Elle est sécrétée durant la nuit par pics de deux heures maximales. La fréquence des sécrétions est plus importante chez l'enfant et l'adolescent, augmentant ainsi le volume hormonal total. Le taux de sécrétion de l'hormone de croissance est élevé durant les quatre premières années de la vie pour baisser ensuite progressivement jusqu'à la puberté et rester stable à l'âge adulte. 20 p. 100 environ des cellules de l'hypophyse antérieure sécrètent l'ACTH, ou corticotrophine, sous l'influence d'une hormone hypothalamique, la corticolibérine. L'ACTH agit sur la sécrétion d'hormones stéroïdes par le cortex surrénal (cortisol, aldostérone, testostérone et oestrogènes). La prolactine est produite par des cellules qui représentent entre 10 et 20 p. 100 de l'hypophyse antérieure. Sa sécrétion est normalement inhibée par la dopamine, un neuromédiateur hypothalamique. Inversement, cette sécrétion est stimulée par une production élevée de thyréolibérine par l'hypothalamus et d'oestrogène par les ovaires. Le taux de lactotrophines augmente durant la grossesse, probablement en réponse au taux élevé d'oestrogène pendant cette période. La prolactine est responsable de la lactation chez la femme après l'accouchement. Comme pour l'ocytocine, une hormone posthypophysaire, la sécrétion de prolactine est stimulée par la succion du sein maternel. Par ailleurs, la prolactine pourrait inhiber la sécrétion ou l'action d'hormones gonadotrophiques, empêchant ainsi le retour des cycles menstruels normaux. Elle agirait donc comme un contraceptif naturel. Son action n'est cependant pas totalement efficace puisque les femmes qui allaitent peuvent être à nouveau enceintes. La fonction de la prolactine chez l'Homme reste inconnue, elle pourrait jouer un rôle similaire à celui de l'hormone de croissance dont elle est structurellement proche. L'hormone hypohysaire antérieure contrôlant la thyroïde est appelée thyréostimuline (ou TSH). La thyréolibérine hypothalamique constitue la principale substance agissant sur la sécrétion de cette hormone. Sa production varie en fonction des heures de la journée. On observe un pic très tôt le matin (vers 3 heures) puis un niveau extrêmement bas dans l'après-midi. Cette sécrétion suit un rythme circadien. La thyréostimuline provoque la synthèse et la libération d'hormones thyroïdiennes qui agissent sur le métabolisme, la thermorégulation et la croissance. D'autres cellules hypophysaires synthétisent deux hormones gonadotrophiques, la folliculo-stimuline (FSH) et la lutéotropine (LH). FSH et LH sont produites chez l'homme comme chez la femme et agissent respectivement sur les testicules et les ovaires. Libérées en plus grandes quantités à la puberté, ces hormones sont responsables de la maturation des organes génitaux et de la poussée de croissance des adolescents. Chez l'adulte, les courbes de sécrétion varient en fonction du sexe, mais la FSH et la LH jouent toutes les deux un rôle majeur dans la stimulation des gonades en vue de la production de gamètes et de certaines hormones stéroïdiennes. Chez la femme, les sécrétions de FSH et de LH hypophysaires antérieures varient selon un cycle de vingt-huit jours. La FSH est produite en début de cycle, ce qui provoque la maturation d'un follicule ovarien, le follicule de Graaf, qui va lui-même produire des oestrogènes. Le taux élevé d'oestrogènes inhibe progressivement la sécrétion de FSH avant de stimuler celle de LH. Cette variation hormonale provoque la rupture du follicule et la libération d'un ovule mûr. Le follicule vide se transforme alors en corps jaune qui sécrète de la progestérone ; ce changement ralentit la sécrétion de LH. La sécrétion de LH et de FSH est influencée par la progestérone et les oestrogènes, mais aussi par un facteur hypothalamique appelé gonadolibérine (ou GnRH). Chez l'homme adulte, l'hypothalamus produit également la gonadolibérine, mais l'hypophyse antérieure libère une quantité constante de FSH et de LH. L'hormone lutéinisante (LH) stimule la production de testostérone et d'autres androgènes par les cellules interstitielles des testicules. De son côté, la FSH contribue à assurer la fabrication continue de sperme. Les sécrétions de l'hypophyse antérieure sont donc régulées par des stimulines hypothalamiques ou des hormones comme le cortisol, les oestrogènes et la progestérone, produites par d'autres organes sécréteurs. Cette dernière forme de régulation est dite par rétrocontrôle (feed-back), un mécanisme fondamental pour l'homéostasie et le maintien de l'équilibre biologique de l'organisme. 3 DYSFONCTIONNEMENTS DE L'HYPOPHYSE ANTÉRIEURE Une production insuffisante de l'hormone de croissance pendant l'enfance se traduit par un retard de croissance. Il est toutefois possible de remédier à cette insuffisance en prescrivant une hormone de synthèse obtenue par génie génétique. À l'inverse, une hypersécrétion provoque un gigantisme et une acromégalie, une maladie se traduisant par un épaississement du squelette et une hypertrophie des extrémités (mains, visage, pieds). Le syndrome de Cushing est dû à une production excessive de corticotrophine. Une hyposécrétion est plus rare. En cas de sécrétion insuffisante de prolactine, la lactation ne peut avoir lieu après l'accouchement ; c'est la seule manifestation clinique de cette insuffisance. À l'inverse, une fabrication excessive de prolactine provoquera une stérilité réversible chez l'homme comme chez la femme. Quant aux dysfonctionnements qui affectent la libération de thyréotrophine, leurs symptômes sont similaires à ceux provoqués par des troubles thyroïdiens. Ils comprennent donc chez le nourrisson un retard du développement physique et psychique, et chez l'adulte une intolérance au froid, une léthargie et un ralentissement intellectuel. L'hyperthyroïdie se traduira par une instabilité émotionnelle, une perte de poids et une thermophobie. Une production insuffisante de FSH et de LH risque de provoquer des troubles de la fécondité chez les deux sexes. Cette forme d'infertilité répond toutefois très bien à un traitement hormonal. 4 HYPOPHYSE POSTÉRIEURE Le lobe postérieur de l'hypophyse est relié à l'hypothalamus par des neurones neurosécréteurs. Les hormones synthétisées dans l'hypothalamus empruntent cette voie avant d'être libérées dans la circulation sanguine au niveau de l'hypophyse postérieure. Ces hormones sont la vasopressine (hormone antidiurétique ou ADH) et l'ocytocine. La vasopressine exerce une action sur les reins en augmentant la perméabilité des glomérules et des tubes collecteurs, ce qui réduit la quantité d'urine produite. La quantité de vasopressine libérée par l'hypophyse postérieure dépend de la concentration et du volume des liquides corporels. Si la concentration croît ou si le volume diminue, l'hydratation de l'organisme sera insuffisante, et la vasopressine réduira la perte de fluides par l'urine. Si le phénomène contraire se produit, c'est-à-dire les fluides corporels plus dilués et leur volume supérieur, alors la sécrétion de vasopressine diminuera, et le volume d'urine suivra la tendance inverse. Le rôle de l'ocytocine, important chez la femme pendant la grossesse et l'allaitement, est encore inconnu chez l'homme. C'est une décharge de cette hormone qui déclenche le travail de l'accouchement. Par la suite, l'ocytocine contrôle la sécrétion lactée en répondant à la succion du mamelon par le nourrisson. 5 DYSFONCTIONNEMENTS DE L'HYPOPHYSE POSTÉRIEURE Les deux hormones de l'hypophyse postérieure peuvent être sécrétées insuffisamment ou en excès. Un déficit d'ocytocine empêche la lactation. Un défaut de vasopressine se traduit par un diabète insipide et peut être causé par diverses anomalies hypothalamiques ou par des tumeurs hypophysaires. Le symptôme le plus évident en est la polyurie (production excessive d'urine). Les traitements varient en fonction de l'origine du mal, mais, à la différence d'autres formes de diabète, l'insuline est inefficace. En cas de sécrétion excessive de vasopressine, la production d'urine est insuffisante. Cela conduit à une rétention d'eau dont les symptômes multiples incluent l'intoxication hydrique. Cette hypersécrétion peut avoir pour origine divers types de tumeur. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation. Tous droits réservés.
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« Une production insuffisante de FSH et de LH risque de provoquer des troubles de la fécondité chez les deux sexes.

Cette forme d'infertilité répond toutefois très bien à untraitement hormonal. 4 HYPOPHYSE POSTÉRIEURE Le lobe postérieur de l'hypophyse est relié à l'hypothalamus par des neurones neurosécréteurs.

Les hormones synthétisées dans l'hypothalamus empruntent cette voieavant d'être libérées dans la circulation sanguine au niveau de l'hypophyse postérieure.

Ces hormones sont la vasopressine (hormone antidiurétique ou ADH) et l'ocytocine.La vasopressine exerce une action sur les reins en augmentant la perméabilité des glomérules et des tubes collecteurs, ce qui réduit la quantité d'urine produite.

La quantitéde vasopressine libérée par l'hypophyse postérieure dépend de la concentration et du volume des liquides corporels.

Si la concentration croît ou si le volume diminue,l'hydratation de l'organisme sera insuffisante, et la vasopressine réduira la perte de fluides par l'urine.

Si le phénomène contraire se produit, c'est-à-dire les fluides corporelsplus dilués et leur volume supérieur, alors la sécrétion de vasopressine diminuera, et le volume d'urine suivra la tendance inverse. Le rôle de l'ocytocine, important chez la femme pendant la grossesse et l'allaitement, est encore inconnu chez l'homme.

C'est une décharge de cette hormone qui déclenchele travail de l'accouchement.

Par la suite, l'ocytocine contrôle la sécrétion lactée en répondant à la succion du mamelon par le nourrisson. 5 DYSFONCTIONNEMENTS DE L'HYPOPHYSE POSTÉRIEURE Les deux hormones de l'hypophyse postérieure peuvent être sécrétées insuffisamment ou en excès.

Un déficit d'ocytocine empêche la lactation.

Un défaut de vasopressinese traduit par un diabète insipide et peut être causé par diverses anomalies hypothalamiques ou par des tumeurs hypophysaires.

Le symptôme le plus évident en est lapolyurie (production excessive d'urine).

Les traitements varient en fonction de l'origine du mal, mais, à la différence d'autres formes de diabète, l'insuline est inefficace. En cas de sécrétion excessive de vasopressine, la production d'urine est insuffisante.

Cela conduit à une rétention d'eau dont les symptômes multiples incluent l'intoxicationhydrique.

Cette hypersécrétion peut avoir pour origine divers types de tumeur. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation.

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