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Ibert, Jacques - compositeur de musique.

Publié le 17/05/2013

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Ibert, Jacques - compositeur de musique. 1 PRÉSENTATION Ibert, Jacques (1890-1962), compositeur français. 2 UN PARCOURS LINÉAIRE, SANS FAUTES Né à Paris, Jacques Ibert s'initie à la musique sur les conseils de sa mère, excellente pianiste, et prend des cours de piano avec Marie Dhéré. Après un cours séjour dans l'entreprise familiale, il entre en 1911 au Conservatoire de Paris dans les classes d'Émile Pessard (harmonie), André Gédalge (contrepoint) et Paul Vidal (composition). Engagé volontaire pendant la Première Guerre mondiale, il reprend ensuite ses études au Conservatoire de Paris, où il remporte le prestigieux Grand Prix de Rome en 1919. Il ne cesse alors de composer dans des registres très variés. Directeur de la Villa Médicis à Rome (1937-1940, puis 1946-1960), administrateur de l'Opéra de Paris et de l'Opéra-Comique (1955-1956), il est élu à l'Académie des Beaux-Arts en 1956. 3 UN CLASSIQUE MODERNE Compositeur ingénieux et spirituel, tour à tour tonal, polytonal ou atonal (voir tonalité), Jacques Ibert échappe à toute classification et refuse les systèmes. Par son souci de clarté, d'élégance et de finesse, il s'inscrit dans une tradition essentiellement française. Darius Milhaud affirme à son propos : « La musique d'Ibert est claire, nette, sensible avec parfois une pointe d'humour et toujours parfaite de proportion. « On peut percevoir dans son oeuvre les influences des compositeurs qu'il admire : les classiques Jean-Philippe Rameau et Wolfgang Amadeus Mozart, mais également les « modernes « Claude Debussy, Maurice Ravel, Alexis Emmanuel Chabrier, Raymond Roussel et Igor Stravinski. 4 LE DIVERTISSEMENT PLUTÔT QUE LE DRAME Le répertoire de Jacques Ibert, riche et diversifié, se compose de symphonies -- la Ballade de la geôle de Reading (1920) d'après Oscar Wilde, Escales (1922), Louisville Concert (1953) et la Symphonie concertante pour hautbois et orchestre à cordes (1948-1949) --, de musique pour orchestre -- le Concerto pour flûte (1934) et le Concertino da camera (pour saxophone et petit orchestre, 1935) -- et de musique de chambre -- avec notamment les Trois Pièces brèves pour quintette à vent (1930) et le Quatuor à cordes (1942). Mais il s'affirme davantage encore dans le domaine scénique, privilégiant le divertissement au drame. Le théâtre lui inspire Persée et Andromède (opéra, 1929), Angélique (farce, 1927), le Roi d'Yvetot (opéra-comique, 1930), Gonzague (opéra bouffe, 1930) ainsi que l'Aiglon (opéra, 1936) et les Petites Cardinal (opérette, 1939), écrit en collaboration avec son ami Arthur Honegger. Il compose encore des ballets (Diane de Poitiers, 1934), des musiques de scène, dont il tire des suites pour orchestre -- le Divertissement pour orchestre de chambre (1929) et la Suite élisabéthaine (1942) -- et plus de 60 partitions pour le cinéma, illustrant des oeuvres de Marcel L'Herbier, Julien Duvivier, Georg Wilhelm Pabst (Don Quichotte, 1933) ou Orson Welles (Macbeth, 1947). Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation. Tous droits réservés.

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