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Introduction à la sociologie

Publié le 22/12/2011

Extrait du document

sociologie

INTRODUCTION 

Objectifs et contenus (théories, concepts et termes) :

Deux grandes questions :

Etude de la sociologie à partir de l'individu ou de la société ? -> deux types de conception, le holisme (totalité de la société) et l'individualisme. Distinction décisive.

Démarche scientifique propre ? -> D'une part considération en tant que science comme les autres ce qui revient à dire que les phénomènes sociaux sont naturels, il s'agit alors d'une réalité sociale. D'autre part, phénomène propre aux sciences sociales, nous appartenons à cette réalité sociale, nous en faisons partie. De ce fait, les observateurs et sociologues pensent que l'on possède un accès privilégié à cette science. Opposition entre explication et compréhension.

Problèmatiques :

- l'ordre social : comment se fait-il que les sociétés se maintiennent et soient fonctionnelles ?

- l'action sociale : qu'est ce qui fait agir les acteurs sociaux ?

- le changement social : la réalité sociale change contrairement aux sciences canoniques, c'est sa particularité propre. Pourquoi et comment la société se transforme-t-elle ?

Les enjeux généraux de l'activité sociologique : 

Qu'est-ce que la sociologie ? :

Pour certains la sociologie est une science comme les autres = positivisme (Durkheim)

Pour d'autres science pas comme les autres (méthodes différentes à objets différents) = Weber Max

Pour d'autres la sociologie serait avant tout un instrument de critique politique et social = science normative (Marx, Engels)

Objets :

- Société globale et leurs évolutions (sociologie classique). Pour certains l'intérêt est au stade macro sociologique

- D'autres vont s'intéresser aux interactions, niveau micro sociologique

- D'autres encore, niveau intermédiaire entre sociologie globale et intéractions = mézosociologie. C'est l'étude des institutions sociales.(entreprise, état, famille, religion).

-> Sociologues ne sont pas d'accord sur ce qu'ils font ni sur ce qu'ils étudient. Donc deux oppositions majeures entre conception positiviste et la conception compréhensive.

Conception positiviste (comte) = science comme les autres. Il s'agit d'une science qui peut atteindre au même degré d'objectivité et de précision que les sciences de la nature. Le sociologue est alors un savant au même titre que le physicien ou le mathématicien.

Conception compréhensive = On ne pourrait pas parvenir totalement au niveau de l'explication auquel parviennent les sciences de la nature. Démarche interprétative qui s'approche de l'hypothése et n'affirme pas. Une part du travail est accordée à la subjectivité, elle interviendrait, étant donné que la réalité sociale nous touche de près, nous aurions des difficultés à rester objectif et donc la subjectivité s'immisce nécessairement. Les sciences sociales dépendent du discours des acteurs sociaux (Pierre Bourdieux : \"les acteurs sociaux parlent\").

-> positivisme = fr ; compréhensive = allemand

Opposition entre neutralité et engagement.

Conception neutre et objective : la sociologie doit s'interdire toute prise de partie et toute intervention dans les affaires politiques

Conception militante et engagée : la sociologie aurait pour vocation essentielle de dévoiler la réalité sociale qui nous est cachée par les idéologies, les représentations, dénoncer des dominations, afin que les acteurs puissent changer leur soutien.

Croisements :

Positiviste et neutre = sociologie classique (XIXé s.)

Interprétative et neutre = tradition weberienne (XXé s.)

positiviste et engagée = sociologie critique d'inspiration marxienne

interprétative et engagée = courants herméneutiques marginaux

Définition supposée de la sociologie :

Une étude aussi rigoureuse et méthodique que possible des phénomènes collectifs plus ou moins durables (mode et religion) et plus ou moins institutionnalisés qui naissent de l'interaction entre individus, et quelque soit la nature et la dimension de ces phénomènes (depuis les sociétés globales jusqu'aux phénomènes microsociaux) afin d'en produire une connaissance pouvant éclairer l'action.

Auteurs :

Touraine = société globale

Kauffman = interaction (vie quotidienne)

Ils se considèrent mutuellement comme sociologues malgré la différence de méthodes et d'objets. Discipline institutionnellement unifiée.

Pourquoi fait-on de la sociologie :

Pour

à Connaitre

à Comprendre

à Expliquer

Plusieurs choses dans la sociologie

Schéma des interactions :

Les faits                                                                           Les idées     

         Description                     Interprétation                    Théorisation

Pôle Empirique<=================================================>Pôle Théorique      

         Connaitre                       Comprendre                       Expliquer                      

Pôle Emprique -> Observation, description à l'aide de théories

François Siliande = Pas de théorie sans faits, pas de faits sans théories

Activité empirique = Pourquoi décrit-on les faits ? (IMPORTANT LA WESH JE TAI DIT)

Elle consiste chez le sociologue, à observer,  décrire, éventuellement mesurer, les phénomènes sociaux bruts, de la façon la plus méthodique et la plus rigoureuse. (Journalisme, reportage) Elle peut prendre deux formes, quantitative (valeurs, chiffres (origine anglo-saxonne) ou qualitative (observation, càd par exemple des entretiens, des interviews). Dans les deux cas des techniques de plus en plus sophistiquées existent. Enjeu : Pour décrire la réalité sociale factuelle, et seulement factuelle, on est dans le domaine de la description, neutre. En 3 raisons : tout d'abord car c'est une science, qui ne peut ignorer les données. Cela permet de théoriser et inversement, de tester les hypothèses. Secundo, nous avons besoin d'informations pour agir. La connaissance est une ressource de l'action. Plus on connait, plus on agit de façon pertinente. Dans des sociétés changeantes, et ce de façon de plus en plus rapide, les décideurs ont besoin de connaitre la réalité sociale (choix d'orientation etc...). Cette tâche était réservée à la statistique (née en Allemagne) qui est dorénavant de plus en plus secondée par la sociologie. Tertio, les connaissances factuelles ne détruisent pas seulement l'ignorance, mais aussi à rectifier des préjugés, des idées/théories fausses que nous avions. Changer de point de vue.

- La réalité socio-culturelle est d'une immense diversité. Les phénomènes sociaux ne sont pas les mêmes partout et en tout temps. Ils varient dans l'espace et dans le temps, contrairement aux phénomènes physico-chimiques. Selon la position sociale occupée, nous ignorons souvent (et presque totalement) des phénomènes sociaux qui peuvent nous être très proches. (Ignorer les phénomènes du quartier voisin puisque l’on n’y est pas, c'est pourtant proche). Les sociétés modernes sont segmentées. S'y trouve une ignorance réciproque des segments, comme des barrières imperméables. Procurer des informations que d'autres éventuellement possèdent (enjeu de la sociologie). En second lieu, la réalité sociale est difficilement observable objectivement. Des choses nous la \"cachent\" (sociocentrisme, ethnocentrisme = je connais ce que les autres individus de la même classe sociale que moi connaissent). Ce phénomène nous fait croire que ce que nous faisons et croyons est universel et juste, normal. Ceux qui agissent différemment seront exclus. Les représentations collectives, font que nous avons des descriptions et des croyances toutes prêtes (stéréotypes que nous n'avons pas vérifié par nous-même et nous les acceptons passivement). Il s'agit de prénotions (Durkheim), nous en avons sur tout. Durkheim préconise de les écarter afin de découvrir la réalité sociale. Les idéologies nous font interpréter le monde en fonction de ce que nous voudrions qu'il soit. Caractère éminemment historique de la réalité sociale : les objets changent, disparaissent, apparaissent. Les questions que nous posons à la réalité sociale changent aussi, en fonction des problèmes sociaux contemporains. Les résultats empiriques de la sociologie sont des résultats qui sont donc foncièrement instables. Dans la science de la nature, un flux empirique est acquis pour un certain temps. Les résultats de la sociologie sont éphémères. Tout cela permet de comprendre le rôle décisif de l'enquête en sociologie -> Nécessité permanente de l'activité sociologique. Il est impératif de la renouveler en permanence. L'enquête à côté de sa fonction empirique a pour objectif de renouveler les informations qui deviennent rapidement obsolètes. Elles deviennent dépassées à cause du changement social. Il faut répondre à des interrogations qui sont en permanence renouvelées par l'actualité sociale, culturelle, politique. Les problèmes sociaux d'aujourd'hui ne sont pas ceux d'hier.

On peut dire qu'aujourd'hui les sciences sociales ont un rôle décisif dans la production des ressources informationnelles de l'action. Les moyens d'observation, de mesure, rendent la production de ces ressources informationnelles, massives, diversifiés, régulières.

Activité interprétative = qu'est-ce que comprendre, comment y parvient-on ?

Elle cherche à comprendre la réalité sociale, d’interpréter le monde social. Partons du constat que le monde social c’est ce par quoi nous existons. Nous n’existons que par lui, il nous construit et nous le construisons. Il fait de nous ce que nous sommes, il est le milieu dans lequel nous vivons, il est une ressource (Durkheim) qui nous est indispensable. « sans société l’homme est livré à lui-même il n’est que peu de choses, pratiquement rien ». L’essentiel de ce qui constitue nos existences, nos destins, se trouve dans le monde social. Il nous faut alors le connaître pour nous y diriger (comme le voyageur et sa carte), mais aussi l’interpréter, càd lui donner du sens. Faire en sorte qu’il ne soit pas incohérent, non absurde =/= chaotique. Donner une signification à ce qu’il nous arrive (guerres, chômage, violence etc). Pourquoi mettons-nous nos enfants à l’école, pourquoi suivons-nous la mode ? Pourquoi suivons-nous une morale, des normes ? La réflexivité nous impose ces questions. Nous avons besoin de donner du sens aux événements car cela nous atteint directement. Il s’agit d’un besoin intemporel. La religion répondait à ces questions, la science est en ce sens, l’ancêtre de la religion.

Dans les sociétés traditionnelles les représentations du monde social ont trois caractéristiques :

-          Représentations stables

-          Unanimement partagées

-          Et fatalistes

L’ordre du monde social est alors intangible, incapable d’évoluer, car il est garanti par Dieu ou la tradition. Il est normal que les choses soient comme elles sont. Mais les progrès économiques ont permis de changer les choses, certes assez tardivement (Renaissance = Xve siècle), les sociétés. Une double révolution s’est produite. La modernité est née d’une révolution politique où l’ordre social a été chamboulé et d’une révolution économique, qui a lancé le système capitaliste (en Angleterre début du XIXe siècle). On a alors constaté que l’ordre social n’était pas immuable mais bien qu’il pouvait changer, considérablement. On ne comprenait plus ce qui se passait, ce qu’était le monde social, et c’est précisément pour cette raison que la sociologie est apparue, au milieu du XIX e siècle. « La sociologie est fille des révolutions ». Les sociologues ont proposé des interprétations différentes du monde social : des paradigmes (systèmes d’interprétation de la réalité). Ces sociologues ont proposé de grandes hypothèses générales sur la nature du social. Les explications traditionnelles (pour la plupart de nature religieuse) ne satisfaisaient plus. Quatre grands sociologues précurseurs Karl Max, Durkheim, Auguste Lecomte. Tocqueville disait que la société moderne résultait d’un long travail social. Càd qu’elle résultait d’une soif irrépressible des qualités de la démocratie, d’une base idéologique. Marx disait que les sociétés sont uniquement fondées sur une base économique. Il les décrit comme des vastes terrains de conflit entre des classes sociales où chaque classe y trouve un intérêt. Lecomte interprète la modernité comme la fin de l’âge religieux, c’est le triomphe de la science (positivisme). Le troisième et dernier âge de la société. Durkheim quant à lui a vu un système de contrainte dans la société qui s’impose aux individus. Ces contraintes, cette coercition, permet la cohésion sociale et la régulation des sociétés.

Interpréter c’est faire des hypothèses (des réponses plausibles aux questions que nous nous posons sur le sens de la réalité, sur son devenir, sur son origine) scientifiques qu’il convient de « vérifier » empiriquement. Sans quoi l’activité sociologique reste purement spéculative, idéologique. Tocqueville, Lecomte = intuition. Durkheim = analyses sociologiques empiriques, Karl Max = étude des phénomènes économique. Tous tentent de faire paraitre comme vrai l’hypothèse auprès de ses auditeurs. On se contente trop souvent de faire des interprétations qui paraissent acceptables. En effet on est toujours capable d’interpréter, facilement, de façon spontanée, automatique…

Le grand danger est donc de substituer l’interprétation à l’explication, d’en rester à des hypothèses qui paraissent intéressantes, évidentes. Les sociologues passent leur temps à interpréter le monde social à partir des données empiriques, de cadres théoriques particuliers.

Activité explicative/théorique = comment arrive-t-on à l'explication quelle forme doit-elle prendre ?

C’est l’activité par laquelle une discipline scientifique à la fois construit des objets virtuels (concepts) et tente d’énoncer à leur propos un discours permettant de rendre intelligible des observations empiriques jugées problématiques. Il s’agit d’une activité diversifié qui consiste en l’établissement de concepts, de lois. Qu’est-ce qu’une théorie : il s’agit d’un système cohérent de propositions, d’énoncés, d’expliquer ou de prédire des phénomènes empiriques. Ces phénomènes sont expliqués lorsque l’on a pu démontrer qu’ils se déduisent logiquement d’un certain nombre de postulats (axiome) qui sont tenus pour vrai. Deux caractéristiques pour une bonne théorie

-         La cohérence interne : il faut que les propositions soient déductibles les unes des autres. 

-         La validité empirique : il faut que les phénomènes déduits ou attendus soient effectivement établis. 

Théorie Fonctionnaliste de la stratification sociale :

-          Toute société cherche à subsister (P1)

-          La division du travail y crée des rôles sociaux qui doivent être convenablement pourvus

-          Pour ce faire, il faut inciter les individus à tenir ces rôles

-          Mais ces rôles ne sont pas tous ni aussi importants pour la survie de la société ni aussi difficiles à tenir (P2)

-          Il faut donc gratifier inégalement les individus en fonction de l’importance et de la difficulté des rôles qu’ils occupent

-          Toute société est donc stratifiée et la stratification sociale est le résultat de cette gratification inégale des catégories sociales en fonction de leurs rôles respectifs dans la division du travail

Départ de la théorie : prémices. Fin : conclusion. Si la fin est vraie, ça confirme le départ. Ainsi construit-on un système. Le travail théorique consiste à tester le système. Expliquer les prémices qui restent encore inexpliqués.

Les théories ne doivent pas devenir des dogmes, des vérités éternelles incritiquables et infalsifiables. Il faut chercher à falsifier les théories, pas les vérifier.

Conclusion de l’introduction

Nécessité pour le sociologue de manier le pôle empirique et le pôle théorique également. Sinon (Merton) on fait de l’empirisme court. Ces sociologues disent « nous savons que ce que nous disons est vrai mais nous ne savons pas si ça a un sens ». « nous ne savons pas si ce que nous disons est vrai, mais nous savons que ça un sens » pour les super théoricens.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

I – LA SOCIOLOGIE ET SES DEMARCHES

Les différences et les oppositions se reflètent dans la conception des sociologues de la démarche à proprement dite.

Deux courants qui ont traversé l’histoire de la sociologie : opposition entre holisme (holos la totalité) – individualisme (sous tendue par la querelle du déterminisme). Deuxième opposition entre compréhension et explication.

1 – Holisme/Individualisme

Le débat est aussi ancien que la sociologie mais même aussi ancien que la réflexion que le monde social et politique. Il s’agit d’un débat permanent. Il oppose deux conceptions de la nature des phénomènes sociaux, par effet, par voie de conséquence. Il oppose deux méthodes sociologiques.

Les phénomènes doivent-ils être considérés indépendamment ou non des phénomènes individuels ?

Deux positions :

-          Holiste : elle considère que le social est irréductible à l’individuel. Elle considère qu’il faut expliquer les phénomènes sociaux par d’autres phénomènes sociaux et certainement pas par l’individuel.

-          Individualiste : elle propose de réduire le social à l’individuel. Si y’avait pas d’individuel y’aurait pas de société. Et donc expliquer les phénomènes sociaux comme étant le résultat de l’agrégation de conduites individuelles.

 

Holisme

Le statut individuel (microsociologique) ne sert strictement à rien pour parler de la société, ni la biologie. Phénomènes macrosociaux seulement explicables par d’autres phénomènes macrosociaux. Structuralisme (de façon directe) et fonctionnalisme (de façon indirecte). Soit les conduites individuelles ne sont que des épiphénomènes (qui se superposent aux phénomènes sociaux) qui ne sont explicables que par des phénomènes de nature individuelle. Soit elles sont déterminées par les phénomènes macrosociaux. Il existe plusieurs formes d’holisme : un holisme absolu et un holisme relatif. Holisme absolu :

 

   
 
 
 
 
 

 

 

 

 

 

 

 

 

C Levi Strauss : Les individus sont des porteurs de structure. La famille conjugale serait expliquée par un phénomène macrosocial comme le développement de la société industrielle. Macro par macro : holisme absolu. On explique le social par le social (Durkheim).

Holisme relatif :

 

   
 
 
 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ex : Système de valeurs rétrogrades (phénomène macrosocial) -> s’applique sur les individus -> Economie sous développée (Phénomène macrosocial)

Le culturalisme est une explication holiste, c’est du déterminisme. Explication tautologique (l’opium fait dormir parce qu’il a des vertus dormitives). Boudon les qualifie d’explications paresseuses.

La conception Holiste du social est la plus ancienne, bien avant que la sociologie soit apparue. Dans cette conception les individus sont constitués comme étant dominés culturellement, psychologiquement etc, par la collectivité. Emile Durkheim est le théoricien le plus classique du holisme. Pour lui, la société, les institutions sociales, sont considérés comme de véritables êtres dans le sens où ils sont considérés comme ayant une conscience (conscience collective) et d’autre part doués de volonté. Que les sociétés pensent, veulent, etc. Les conduites individuelles sont déterminées chez Durkheim par une contrainte sociale qui pèse de l’extérieur. Toutes ses croyances, ses pensées, ses actions, sont déterminées par le milieu social. La socialisation devient un phénomène explicatif universel des conduites individuelles. Elle joue un rôle décisif dans l’apprentissage et dans l’intériorisation des normes et des valeurs collectives (cultures).

Aujourd’hui deux courants contemporains qui s’inscrivent dans l’inspiration holiste.

-          Le courant néo-structuraliste français (le plus radical). C’est un holisme absolu. Les structures se servent de nous pour se reproduire. La structure même par exemple, du capitalisme, ne pouvait qu’évoluer vers une forme supérieure.

-          Le structuralisme génétique représenté par Pierre Bourdieu (La reproduction (1970). Il s’agirait d’un holisme relatif.

 

Individualisme

Il faut réduire le social à l’individuel. Expliquer le phénomène social en réduisant à l’agrégation des conduites individuelles. Les phénomènes sociaux ne sont que des agrégats, des produits agrégés de phénomènes individuels, de conduites individuelles. Un individualisme radical/méthodologique.

Les phénomènes sociaux pour l’individualisme radical ne sont que des entités nominales. Ils ne seraient que le fruit de nos représentations. La société, les institutions sociales n’existeraient que parce que nous y croyons. Elles n’ont pas d’existence en dehors de nous-même. L’individu est premier, le social vient ensuite car le social est une pure production individuelle. Les phénomènes macrosociaux sont réductibles à des phénomènes microsociaux. Soit des phénomènes de type biologique, soit des phénomènes de type psychologique.

-          Phénomènes biologiques : produit de l’instinct sexuel et de la protection de l’enfant. Certains auteurs ont décrit la délinquance comme le produit de la prédisposition génétique.

-          Phénomènes psychologiques : la religion à des auteurs des Lumières ont expliqué cela en avançant l’irrationalité humaine. La mode serait le produit de tendances mimétiques. Le nazisme allemand était expliqué comme l’apparition de pulsions autoritaires et perverses. Ce serait de l’anti sociologisme.

C’est à peine si c’est de la sociologie. La sociologie peut se confondre avec une psychologie collective.

 

   
 
 
 

 

 

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