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Ivan le terrible

Publié le 13/04/2012

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Présentation
 
Alexandre Nevski qu’Eisenstein a réalisé en 1937, dans le but de mettre en garde l'Allemagne nazie contre le puissance militaire de l'URSS. Le film a était retiré des écrants à la signature du pacte germano-soviétique, pour pas déplaire
 
 
 
 
 
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Alexandre Nevski, qu’Eisenstein réalisa en 1937, devait mettre en garde l’Allemagne nazie contre la puissance militaire de l’URSS. A la signature du pacte germano-soviétique, le film fut retiré des écrans pour ne pas déplaire aux nouveaux alliés de l’Union Soviétique. Mais dans ses malheurs, le réalisateur eut de la chance.t Saline avait apprécié le film. Jdanov, responsable de la propagande du parti depuis 1938, propose à l’auteur du Cuirassé Potemkine, de réaliser une vie du Tsar Ivan IV, dit Ivan le Terrible, qui régna sur la Russie de 1533 à 1584. Il s’agissait d’exalter la grandeur de la nation russe et, métaphoriquement, de son leader actuel, Staline. La préparation du film commence en 1941 peu de temps avant l’invasion des troupes allemandes. Le tournage débute, lui, véritablement, en 1943 dans les studios cinématographiques repliés à Alma-Ata près des monts Oural. La première partie du film sera terminée en octobre 1944 et vaudra à Eisenstein le prix Staline. Plutôt que d’obéir à une progression narrative traditionnelle, le cinéaste a construit son récit en grandes séquences, juxtaposées les unes sur les autres. La splendide composition plastique des plans, la dynamique du montage, la lumière, la transformation des personnages en abstractions sont ici au service d’une exaltation du pouvoir personnel. Ivan IV affermit les frontières de la Russie et déjoue les complots des Boyards, aristocrates égoïstes et malfaisants. Mais si la première partie du film semble faire l’éloge d’un pouvoir politique absolu, fantasmatiquement relié à un peuple censé lui conférer une puissance illimitée, la deuxième partie s’attache à la solitude du tyran. Un tsar qui fait le vide autour de lui et sombre dans la paranoïa. Ce second volet, qui a pu être vu comme une peinture à clefs, déplut à Staline qui convoqua Eisenstein. Celui-ci fit état, dans son journal, de cette rencontre en écrivant, le 26 février 1947 « Suis allé voir Staline, hier. Nous ne nous sommes pas appréciés ». Il avait déjà été contraint à une autocritique l’année précédente car le Parti lui reprochait une lecture trop psychologique du personnage. Eisenstein ne put pas retourner cette deuxième partie comme l’exigeait Staline. Il mourut le 11 février 1948. La deuxième partie d’Ivan le Terrible ne sortit qu’en 1958.
 

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