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Jacques-Yves Cousteau

Publié le 05/07/2016

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Jacques-Yves Cousteau (1910- ) est celui qui, avec Gagnan, permit enfin à l'homme de se mouvoir de manière satisfaisante dans un milieu aquatique, et ce, après 2 400 années de tentatives infructueuses. La fée­rie sous-marine lui apparut en 1936 alors qu'il plon­geait avec des lunettes similaires à celles des pêcheurs de perles. En 1942, il rencontre Emile Gagnan, ingé­nieur, qui avait mis au point un détendeur d'admission pour les véhicules qui fonctionnaient au gaz d'éclai­rage (guerre oblige...). Cousteau eut l'idée de l'adap­ter à une bouteille d'air comprimé. En juin 1943, à Bandol, Cousteau peut enfin essayer en mer libre l'innovation mise au point avec Gagnan. Le succès de son entreprise rendra le scaphandre autonome Cous-teau-Gagnan célèbre dans le monde entier.

En 1944, le Groupe d'études et de recherches sous-ma­rines est créé et Cousteau en prend la direction. Il s'illustre dans un premier temps par l'installation de maisons sous-marines. Ce sont les expériences Précontinent I, II et III. Au cours de ces essais, les équipes médicales étudient particulièrement les perturbations psychologiques résultant d'un long séjour sous l'eau (de plusieurs jours à un mois).

On doit également à Cousteau la mise au point de la \"soupape plongeante\", d'une grande mobilité et d'une maniabilité supérieure à celle des sous-marins de poche en service jusqu'alors. Mais sa notoriété débute réellement avec ses réalisations cinématographiques.


La consécration viendra lorsque Le Monde du silence reçoit la Palme d'Or à Cannes en 1955. Avec ce film, premier d'une longue série de documentaires, il rend le monde sous-marin, ses richesses, sa vie et ses cou­leurs, accessibles à l'homme de la rue.

 

L'objet de son ultime combat est de faire prendre conscience à l'homme de la richesse du monde sous-marin et de la néecssité de sa conservation. En tant que directeur de l'Institut océanographique de Monaco, il lutte depuis des années contre la pollution et les dégra­dations dont les hommes se rendent coupables.

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