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Jérusalem.

Publié le 17/04/2013

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Jérusalem. 1 PRÉSENTATION Jérusalem, en hébreu Yerûshâlâyîm et en arabe al-Quds, ville du Proche-Orient, capitale déclarée d'Israël (non reconnue par la communauté internationale) et principale ville du pays, capitale de la Judée, située à 800 m d'altitude entre la mer Méditerranée et la mer Morte, à environ 93 km à l'est de Tel-Aviv-Jaffa. Centre administratif et religieux, la ville possède quelques industries, cantonnées dans ses faubourgs, et tire l'essentiel de ses recettes du tourisme, notamment des pèlerinages chrétiens ; en effet, ville sainte de trois religions, le judaïsme, le christianisme et l'islam, Jérusalem, dotée d'une atmosphère unique, est chargée d'histoire et de symboles. 2 PAYSAGE URBAIN La ville de Jérusalem s'est développée autour du noyau de la vieille ville, entourée de murailles percées de portes, vestiges des constructions ottomanes du XVIe siècle, divisée en quartiers arménien, chrétien, juif et musulman. Le quartier chrétien, au nord-ouest, où se trouve la porte Neuve, est limitrophe de la porte de Jaffa, dans le quartier arménien au sud-ouest, et de la porte de Damas, dans le quartier musulman au nord. Dans le quartier musulman, partie nord-est de la vieille ville, se trouve la porte d'Hérode, la porte de Saint-Étienne et la porte Dorée, à l'est de laquelle se situent le mont des Oliviers et le jardin de Gethsémani. Le quartier juif, au sud-est, est fermé par la porte de Sion, qui ouvre sur le mont Sion et la tombe du roi David. Dans le même quartier se trouve la porte Double. La vieille ville représente pour les chrétiens le lieu sacré où Jésus-Christ vécut ses derniers jours sur Terre. Elle est sacrée pour les juifs en tant que symbole historique de la patrie juive et capitale du premier royaume juif. Elle l'est également pour les musulmans en tant que point de départ de l'ascension au ciel du prophète Mahomet. Tout autour de la vieille ville se trouve la ville nouvelle, qui s'est développée à partir du milieu du XIXe siècle. Elle s'étend sur les collines environnantes jusqu'aux cités-jardins, puis au désert. Ses larges avenues et ses immeubles modernes d'habitations et de bureaux contrastent avec les ruelles étroites et les bâtiments souvent vétustes de la vieille ville. C'est dans cette partie moderne de la ville que se trouvent les bâtiments de la Knesset, le Parlement israélien et les ministères, et que se concentre l'essentiel de la population juive de Jérusalem. 3 ART ET ARCHITECTURE Lieu de rencontre des trois principales religions monothéistes, Jérusalem possède un patrimoine artistique et architectural exceptionnel. Pour les juifs, c'est avant tout le Mur des Lamentations, unique vestige de la muraille ouest du grand Temple, construit par Hérode le Grand, qui donne à la ville sa valeur religieuse. Les fouilles archéologiques ont par ailleurs mis au jour plusieurs nécropoles juives et le tombeau de la famille d'Hérode. Pour les chrétiens ce sont des lieux tels que le mont des Oliviers, l'église du Saint-Sépulcre, bâtie au-dessus de la basilique du IVe siècle, elle-même érigée au-dessus de l'emplacement du tombeau traditionnel du Christ, le tombeau des Prophètes ou encore le tombeau de la Vierge Marie, qui font de Jérusalem un lieu saint. Pour les musulmans, ce sont le dôme du Rocher, également appelé mosquée d'Omar, bâti sur le mont Moriah, lieu supposé de l'ascension au ciel de Mahomet et la mosquée al-Aqsa, l'un des sanctuaires les plus sacrés de l'islam. La ville compte aussi la Citadelle, construction du XIVe siècle, occupant le site de la forteresse d'Hérode, des vestiges de l'époque romaine et, dans sa partie nouvelle, de nombreux sites intéressants : musée archéologique, musée d'Israël, musée islamique, l'université hébraïque (1918), de nombreuses synagogues, églises et mosquées. 4 HISTOIRE 4.1 Les origines Le site de Jérusalem fut habité dès la préhistoire. Les premiers habitants en furent chassés entre 5000 et 4000 av. J.-C., par un peuple appelé les Cananéens dans l'Ancien Testament. Les envahisseurs, un peuple de différentes composantes où les Jébuséens dominaient, tombèrent sous la domination égyptienne au XVe siècle av. J.-C., au cours des conquêtes du roi Thoutmosis III. Puis, en 1250 environ av. J.-C., les Hébreux commencèrent la conquête de Canaan. Pourtant, Jérusalem, abritée derrière de remarquables fortifications, ne tomba que deux cents ans plus tard, lorsque David s'en empara quelques années après avoir reçu l'onction et avoir été sacré roi d'Israël. 4.2 La Ville sainte des juifs Selon l'Ancien Testament, David décida de faire de Jérusalem sa résidence et la capitale de son pays. Le nouveau roi y fit apporter l'arche d'Alliance depuis Qiryat Ye'crim (Lieu saint de l'époque, à l'ouest de Jérusalem) et l'installa dans un tabernacle neuf. Il fit bâtir un nouveau palais et renforça les fortifications de la ville. Le fils et successeur de David, Salomon, poursuivit le développement de la ville. Il fit construire une muraille et de nombreux bâtiments d'une splendeur inconnue jusqu'alors en Israël : le Temple et le nouveau palais royal, entouré d'un mur. Le palais, érigé sur des terrasses successives, comprenait une maison, construite avec des poutres de cèdre et des piliers apportés des forêts du Liban, une salle du trône, des appartements princiers et une prison. Surélevés par rapport au nouveau palais, les cours et les bâtiments du Temple furent construits en cèdre et en pierre. Dans la cour se trouvait l'autel des sacrifices et une « mer en fusion « ou réservoir à eau en bronze. Jérusalem poursuivit son expansion après le règne de Salomon jusqu'à ce que les dix tribus du nord d'Israël se dégagent de la souveraineté de la maison de David pour former le royaume d'Israël. La ville, désormais capitale des tribus de Juda et Benjamin, déclina fortement. Menacée pendant deux siècles par des sièges et des expéditions militaires, ce n'est que sous les règnes du roi Uzziah de Judée (783-742 av. J.-C.) et de son fils Jotham (742-735 av. J.-C.) que la ville put retrouver son prestige ancien. De cette période à l'ascension de la puissante famille Maccabée, environ six siècles plus tard, l'histoire de Jérusalem se confond étroitement avec celle du peuple juif. Sous les Maccabées, Jérusalem entra dans une ère de prospérité sans précédent et devint la Ville sainte du judaïsme et le grand lieu de pèlerinage du monde juif. 4.3 L'occupation romaine La conquête de Jérusalem par les Romains, sous le général Pompée le Grand, en 63 av. J.-C., n'entraîna pas de dégâts matériels importants. La ville atteignit sa plus grande prospérité sous le règne de Hérode le Grand, reconnu roi des Juifs par les Romains. En plus d'une reconstruction somptueuse et coûteuse du Temple, le roi Hérode entreprit la construction d'un nouveau palais, à l'ouest de la ville, d'un hippodrome, d'un théâtre et d'un réservoir important. Moins d'un siècle plus tard, pourtant, pendant une rébellion juive contre l'autorité romaine, Titus, fils de l'empereur romain Vespasien, prit et rasa la ville en 70 apr. J.-C. Seuls quelques vestiges des fortifications à l'ouest demeurèrent. En 130 apr. J.-C., l'empereur romain Hadrien visita Jérusalem, pour la plus grande partie en ruines, et commença sa reconstruction. L'insurrection désespérée des juifs, menée par Simon Bar Kocheba contre les Romains entre 132 et 135, décida l'empereur à faire de Jérusalem une ville vidée de son sens religieux et d'en interdire l'accès aux juifs. La nouvelle ville reçut le nom d'Aelia Capitolina. Son mur d'enceinte fut construit sur le tracé de l'ancienne muraille, excepté au sud, où une partie importante de la ville initiale fut rasée. 4.4 Une ville chrétienne conquise On sait peu de chose sur l'histoire de la ville entre l'époque de Hadrien et celle de l'empereur romain Constantin le Grand, sous lequel le christianisme devint religion impériale (313). La proportion de chrétiens dans la population de Jérusalem augmenta progressivement et les pèlerins affluèrent dans la ville. L'église du Saint-Sépulcre fut édifiée sur ordre de Constantin, puis, au siècle suivant, l'église de Saint-Étienne, au nord de la ville, fut construite par l'impératrice d'Orient Eudoxie, qui fit également rebâtir la muraille sud de la ville et la grande église de Sainte-Marie, sur la colline du Temple. La ville chrétienne, après avoir été prise par les Perses, sous le règne de Khosro II en 614, reprise par l'empereur byzantin Heraclius en 628 échut, en 637, aux musulmans sous le califat d'Omar Ier. Un sanctuaire, le dôme du Rocher, fut élevé au-dessus du rocher réputé être le lieu de l'autel du Temple de Salomon. Les chrétiens furent traités avec indulgence, mais lorsque les califes égyptiens fatimides prirent Jérusalem en 969, leur situation devint plus précaire. Les Turcs Seldjoukides firent la conquête de la ville en 1078. La destruction de l'église du Saint-Sépulcre fut l'un des motifs des croisades. En 1099, les croisés, commandés par le Français Godefroi de Bouillon, prirent la ville et massacrèrent un grand nombre de ses habitants. Jérusalem devint de nouveau une ville chrétienne et la capitale d'un royaume chrétien jusqu'à sa prise, en 1187, par le chef musulman Saladin. Cette nouvelle conquête mit pratiquement fin à l'administration chrétienne. Au égyptiens et perdit progressivement son importance jusqu'au 4.5 XIXe XIIIe siècle, Jérusalem fut occupée par les mamelouks siècle. Jérusalem contemporaine Pendant ces siècles toutefois, de nombreux juifs, fuyant la persécution en Europe, revinrent à Jérusalem. À la fin du XIXe siècle, ils étaient devenus majoritaires dans la population. La ville fut prise par les forces britanniques en 1917 et fut administrée, de 1922 à 1948, dans le cadre du mandat britannique en Palestine. Après la création de l'État d'Israël, en 1948, Jérusalem devint le lieu d'âpres combats entre Juifs et Arabes. L'Assemblée générale des Nations Unies, dans son projet du 29 novembre 1947, avait proposé que Jérusalem et ses environs soient déclarés enclave internationale. L'objectif était de garantir un libre accès à tous les groupes religieux aux lieux saints de la ville. Cependant, au printemps de 1948, les armées israélienne et jordanienne s'emparèrent successivement de Jérusalem. Israël occupa la partie ouest de la ville, où se trouvent les quartiers modernes résidentiels et d'affaires, et la Jordanie, la partie est, comprenant la vieille ville. Les forces israéliennes contrôlaient, en outre, un couloir d'accès sur la côte, s'étendant jusqu'à Tel-Aviv-Jaffa. L'armistice signé le 3 avril 1949 entérina cette division de la ville entre les deux États rivaux. En 1950, la ville nouvelle devint la capitale d'Israël. Au cours de la guerre des Six Jours, en juin 1967, les forces israéliennes s'emparèrent de la vieille ville et la Knesset décréta unilatéralement la réunification de la ville entière. Cette réunification fut confirmée par la Knesset en 1980, lorsque la ville fut déclarée « capitale éternelle « d'Israël. Population (2004) : 701 512 habitants.

« édifiée sur ordre de Constantin, puis, au siècle suivant, l’église de Saint-Étienne, au nord de la ville, fut construite par l’impératrice d’Orient Eudoxie, qui fit égalementrebâtir la muraille sud de la ville et la grande église de Sainte-Marie, sur la colline du Temple. La ville chrétienne, après avoir été prise par les Perses, sous le règne de Khosro II en 614, reprise par l’empereur byzantin Heraclius en 628 échut, en 637, aux musulmanssous le califat d’Omar I er.

Un sanctuaire, le dôme du Rocher, fut élevé au-dessus du rocher réputé être le lieu de l’autel du Temple de Salomon.

Les chrétiens furent traités avec indulgence, mais lorsque les califes égyptiens fatimides prirent Jérusalem en 969, leur situation devint plus précaire.

Les Turcs Seldjoukides firent la conquête de laville en 1078.

La destruction de l’église du Saint-Sépulcre fut l’un des motifs des croisades.

En 1099, les croisés, commandés par le Français Godefroi de Bouillon, prirent laville et massacrèrent un grand nombre de ses habitants.

Jérusalem devint de nouveau une ville chrétienne et la capitale d’un royaume chrétien jusqu’à sa prise, en 1187,par le chef musulman Saladin.

Cette nouvelle conquête mit pratiquement fin à l’administration chrétienne.

Au XIIIe siècle, Jérusalem fut occupée par les mamelouks égyptiens et perdit progressivement son importance jusqu’au XIXe siècle. 4.5 Jérusalem contemporaine Pendant ces siècles toutefois, de nombreux juifs, fuyant la persécution en Europe, revinrent à Jérusalem.

À la fin du XIXe siècle, ils étaient devenus majoritaires dans la population.

La ville fut prise par les forces britanniques en 1917 et fut administrée, de 1922 à 1948, dans le cadre du mandat britannique en Palestine.

Après la création del’État d’Israël, en 1948, Jérusalem devint le lieu d’âpres combats entre Juifs et Arabes.

L’Assemblée générale des Nations Unies, dans son projet du 29 novembre 1947,avait proposé que Jérusalem et ses environs soient déclarés enclave internationale.

L’objectif était de garantir un libre accès à tous les groupes religieux aux lieux saints dela ville.

Cependant, au printemps de 1948, les armées israélienne et jordanienne s’emparèrent successivement de Jérusalem.

Israël occupa la partie ouest de la ville, où setrouvent les quartiers modernes résidentiels et d’affaires, et la Jordanie, la partie est, comprenant la vieille ville.

Les forces israéliennes contrôlaient, en outre, un couloird’accès sur la côte, s’étendant jusqu’à Tel-Aviv-Jaffa.

L’armistice signé le 3 avril 1949 entérina cette division de la ville entre les deux États rivaux.

En 1950, la ville nouvelledevint la capitale d’Israël.

Au cours de la guerre des Six Jours, en juin 1967, les forces israéliennes s’emparèrent de la vieille ville et la Knesset décréta unilatéralement laréunification de la ville entière.

Cette réunification fut confirmée par la Knesset en 1980, lorsque la ville fut déclarée « capitale éternelle » d’Israël. Population (2004) : 701 512 habitants.. »

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