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Jules Grévy

Publié le 21/04/2012

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Jules Grévy est né en 1807 . De formation juridique , il devient avocat . Républicain convaincu, il est rapidement tenté par la politique, appartenant à la tendance libérale.

En 1848, Jules Grévy devient commissaire de la Seconde république dans le Jura. Il est également député républicain à l'assemblée constituante et à l'assemblée législative entre 1848 et 1849.

Opposant à l'empire et donc à Napoléon III, Jules Grévy devient en 1868 membre du corps législatif grâce au soutien et à l'élection des représentants de l'opposition. En 1870, Grévy milite fermement mais vainement contre l'entrée en guerre de la France contre la Prusse . De février 1871 à 1873, il occupe le poste de président de l'assemblée nationale. Il est également élu député puis président de la chambre des députés entre 1876 et 1879 .

Le 30 janvier 1879, suite à la majorité des républicains, le maréchal-président Mac-Mahon démissionne . Jules Grévy accède alors à la présidence de la république. Il est le premier président de l'histoire de France a être réélu, en 1885, Jules Grévy enchaîne un second mandat .

Son second mandat ne s'achèvera pas au bout de 7 ans mais au bout de 2. Entaché personnellement suite au scandale des décorations (Attribution de la légion d'honneur à coup de pots-de-vins..) dans lequel son gendre, Daniel Wilson est fortement impliqué. Cette affaire de famille devenue affaire d'état contraint Jules Grévy à démissionner en 1887. Guy de Maupassant dans son oeuvre Bel-Ami, caricaturera à Wilson à travers le personnage de Laroche-Mathieu.

Jules Grévy fit beaucoup de choses durant ses 9 ans de présidence : il s'opposa à l'expansion coloniale, lutta contre le sentiment de revanche envers l'Allemagne suite à la guerre perdue de 1870, il écarte Léon Gambetta et Jules Ferry du pouvoir présidentiel. Jules Grévy fut également un long recordman du temps passé en tant que président de la république . Ceci n'est pas le fruit du hasard, en effet la IIIè et la IVè république donne beaucoup plus de pouvoir au président du conseil qu'au président de la république, conscients des limites constitutionnelles de ce glorieux mandat, ses successeurs ne feront qu'un mandat. Il fallut attendre un certain Charles de Gaulle pour voir ce record de longévité battu.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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