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Kentucky

Publié le 22/02/2012

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kentucky
1 PRÉSENTATION Kentucky, État du centre-est des États-Unis. Sa capitale est Frankfort. Situé entre les Appalaches à l’est et la confluence de l’Ohio et du Mississippi à l’ouest, le Kentucky est bordé au nord par l’Ohio, à l’est par la Virginie-Occidentale et la Virginie, au sud par le Tennessee, et à l’ouest par le Missouri, l’Illinois et l’Indiana. 2 GÉOGRAPHIE Le Kentucky est constitué à l’est par le plateau de Cumberland (Appalaches), culminant à 1 263 m et à l’ouest par un bas plateau entaillé par les affluents de l’Ohio et incliné vers le nord-ouest en direction de la vallée de l’Ohio. Au sud de l’État se sont développées de nombreuses dépressions et grottes, dont la célèbre Mammoth Cave. Les principaux fleuves sont le Mississippi, l’Ohio et ses affluents, le Tennessee, la Cumberland, la Green et le Kentucky. Les plus grands lacs de l’État sont des lacs artificiels de barrage — lacs Kentucky et Barkley. La forêt — chênes, hêtres, érables, cyprès, conifères — couvre près de 40 p. 100 de l’État. Le climat est de type continental humide. La capitale du Kentucky est Frankfort, tandis que Louisville et Lexington en sont les principales villes. 3 ÉCONOMIE Le Kentucky possède une économie diversifiée. L’un des premiers producteurs de charbon du pays, grâce au vaste bassin houiller situé en bordure des Appalaches, l’État peut également compter sur d’autres ressources énergétiques, notamment le gaz naturel, le pétrole, le plomb et le zinc. L’État abrite en outre le siège de la réserve d’or de Fort Knox. L’agriculture, dont le tabac (deuxième producteur national), les céréales, le soja, les pommes de terre, les fruits et légumes, et l’élevage (bovins, chevaux de course, porcs, volailles) constituent les principales productions, est particulièrement importante dans l’économie locale, à l’instar de l’exploitation forestière, plus spécifiquement dans la partie orientale de l’État. L’industrialisation et les activités de services ont connu un rapide développement depuis le milieu du xxe siècle. Le tissu industriel repose aujourd’hui sur le raffinage pétrolier, l’industrie du tabac (25 p. 100 des cigarettes des États-Unis) — concentrée à Louisville et à Lexington —, la chimie, l’aluminium, l’agroalimentaire, la distillerie (whisky américain, ou bourbon, du nom d’un comté de l’État), les industries du bois, la métallurgie lourde (sidérurgie), la construction mécanique (automobile), l’électronique, le textile (confection), le caoutchouc et les matières plastiques. La vallée de l’Ohio constitue, par ailleurs, une grande voie de navigation commerciale. Les principaux sites touristiques du Kentucky sont le Mammoth Cave National Park, l’Abraham Lincoln Birthplace National Historic Site (lieu de naissance du président Lincoln), le Cumberland Gap et les grands lacs artificiels du Kentucky. Le derby du Kentucky, à Louisville, constitue depuis 1875 un grand rendez-vous hippique annuel. 4 HISTOIRE La région aujourd’hui occupée par l’État du Kentucky était peuplée par des tribus indiennes — Shawnees, Delawares et Cherokees — lorsqu’elle a été explorée, dès la fin du xviie siècle, par Robert Cavelier de La Salle lors de sa descente du Mississippi (1681-1682), puis à partir du milieu du xviiie siècle par les Américains Thomas Walker (1750), Christopher Gist (1751) ou encore Daniel Boone (1767). La défaite des Indiens en 1774, repoussés au nord de l’Ohio, a marqué le début de la colonisation : fondation de Harrodsburg (première colonie permanente en 1774) par James Harrod et de Boonesboro (1775) par Daniel Boone. Le Kentucky, qui a d’abord appartenu à la Virginie, a intégré l’Union le 1er juin 1792, devenant ainsi le quinzième État américain. Partiellement esclavagiste, l’État a tenté de conserver une position de neutralité lors du déclenchement de la guerre de Sécession. À la fois patrie d’Abraham Lincoln et de Jefferson Davis, le Kentucky est officiellement resté dans l’Union, tout en fournissant des soldats aux deux camps, et de nombreuses opérations militaires se sont déroulées sur son territoire : batailles de Mill Springs et de Perryville; raid des confédérés sur Paducah. L’exploitation des mines de charbon, à partir de 1870, a permis d’assurer la prospérité économique de l’État en favorisant notamment l’essor de la métallurgie. Sévèrement touchée par la crise des années 1930, l’économie régionale a cependant renoué avec la croissance après la Seconde Guerre mondiale, grâce au développement de l’extraction minière, à l’industrialisation, la diversification de l’agriculture, et la croissance du tourisme et des activités de services. Superficie : 104 659 km2 ; population (2007) : 4 241 474 habitants.
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« taillés les corps ; ceux-ci sont des • figures » dans l'étendue.

La matière ou « res extensa » cartésienne est une substance qui s'oppose à la « res cogitans " ou esprit, comme une réalité donnée s'oppose à une activité.

Elle a une structure fixe et des lois immuables.

La quantité de mouvement y reste constante.

Mais, comme le dit plus tard Leibniz, il n'y a pas de véritable substantialité dans la " matière " telle que la définit Descartes; avec un espace purement intelligible, des figures géométriques et une quantité fixe de mouvement, Descartes ne peut " retrouver " les masses physiques et la dynamique de la force vive.

- III - Par la force vive ? Leibniz considéra que l'univers est formé d'atomes ou agrégats d'atomes et ces atomes ou «monades » constituent la « substance » réelle.

La réalité se réduisant à la force (entendue ici au sens de la Physique), elle est analogue à la vie et même à l'activité de l'esprit.

La monadologie de Leibniz est, en définitive, un monisme, c'est-à-dire une théorie pour qui il n'y a qu'une seule substance; la matière, la vie, l'esprit, - ou plus exactement les corps bruts, les corps vivants et les consciences - ne sont que des degrés d'éveil, plus ou moins marqué et plus ou moins durable, de ces " monades "· La « monade » matérielle s'épuise dans l'instantané de son être, « ens momentanea sive sine recordatione •, et s'oppose par là à l'esprit, qui a un horizon et une mémoire.

- IV - Par l'énergie ? A l'énergie cinétique ou force vive qui dépend de la vitesse, l' • énergétisme »ajoute l'énergie potentielle qui dépend de la position.

L' « énergétisme •, dit Ostwald ( « L'énergie • 1910) considère que la substance du monde physique est l'énergie et non plus la matière.

Dans la théorie de la Relativité, la matière est • un continuum quadri-dimensionnel espace-temps, champ gravifique insimplifiable et incompressible ...

"• c'est-à-dire que la matière est électromagné­ tique ; la masse cesse d'être une « propriété des corps • pour devenir une fonction de la vitesse.

Cette « énergie • de la matière qui constitue les corpuscules ou les électrons en même temps qu'elle constitue les liens qui retiennent un électron sur son orbite, est un concept encore obscur.

Quant aux électrons, si leur nature matérielle ne fait de doute pour personne, leur définition est difficile à préciser : on les a appelés des ondes de propagation, des centres d'énergie, et on ne peut déterminer leur position qu'au détriment des autres variables et inversement.

- V - En fait le concept de Matière est un concept obscur dont les progrès scientifiques changent de jour en jour le contenu.

A l'analyse philosophique, il représente le schème de l'objectivité;. »

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